Carnets de thèse

J'ai attendu pour lire ce roman graphique, mais je ne regrette pas. C'était vraiment une lecture sympathique et qui m'a replongé dans l'impitoyable monde de l'université, ses méandres, ses jeux de dupes, ses casses-tête, ses coups bas, ses joies aussi, etc...

Le moins que je puisse dire c'est l'ensemble du récit sent fortement le vécu et après avoir lu un peu la biographie de l'auteur, cela se confirme. C'est très logique. On parle toujours mieux de ce que l'on connaît. Et puis ce changement de carrière m'a l'air d'être excellent !

Graphiquement, ce n'est pas ce que j'ai pu voir de plus fou, mais on rentre bien dans l'histoire et surtout, on y navigue avec une grande aisance. Tout y est.
Les dialogues sont bien construits.
Les personnages certainement avec des traits un peu grossis encore que j'ai des souvenirs pires que cela. Ben oui, j'ai eu la joie et le bonheur de travailler pour une université (administratif) durant mes études. Mon mari a effectué quelques vacations et en plus nous étions élus aux diffèrents conseils internes. de quoi voir la machine et ses pions bouger.

En bref, c'est drôle, réaliste sur bien des points, mais bon cela ne se passe pas toujours ainsi heureusement. C'est piquant et ironique.
À lire !
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J'en ai pensé quoi, de l'histoire ? Quand Jeanne quitte son collège de ZEP pour commencer sa thèse, elle s'imagine déjà donner des cours en fac, tout en passant le reste de son temps à chercher tranquillement ce qui fera avancer son écrit, qui sera bouclé, bien sur, en trois ans. Il n'en est rien, et elle le découvrira à ses dépends. Une histoire très réaliste, tournée ici du côté de l'humour, mais qui rappelle fort justement les difficultés rencontrés par les thésards sans bourses.

L'album ? Chez Seuil - Format moyen, 179 pages, couverture souple.

Le dessin ? Un dessin assez rond et agréable, aux couleurs douces et sans surcharge. Les détails des décors ne sont là que lorsqu'ils sont nécessaires, pour appuyer l'action, comme leur absence totale lorsqu'il s'agit de se concentrer sur un personnage. J'aime beaucoup.

Donc j'en retiens...que cette BD est vraiment très amusante. Même si je n'ai pas fait de thèse, j'en ai assez entendu parler pour savoir les difficultés diverses et variées que cela entraîne, et on les retrouve ici très bien montrées. de la recherche d'un travail d'appoint pour assurer un loyer parisien, aux recherches sans fin ne serait-ce que de la définition précise de son sujet (ça, je l'ai connu en maîtrise :) ), de la difficulté à lier les emplois du temps, au difficile exercice de rédaction, tout y passe. Et pour finir... que faire après, avec sa thèse ? Parce que les difficultés ne s'arrêtent pas là.
Bref, l'auteur a su dédramatiser une épreuve qui peut prendre une décennie à certains, et qui n'a rien d'amusant en soi, pour en faire une BD réjouissante et qui permet de passer un très agréable moment.
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J'ai bien aimé, malgré quelques longueurs qui font que finalement, on a l'impression que ça tourne en rond.
Le début est pourtant très réussi. Quelques pics bien senties également et de l'humour (parfois noir).

Même si on n'est plus dedans, qu'on en rigole maintenant (sisi) que c'est derrière soi, il y a toujours un intérêt certain (plaisir sadique peut être) à lire les récits de CeuxQuiSontAussiPaasésParLà.
Les carnets de thèse auraient tout aussi bien pu s'intituler : Thèse tout ce qu'il ne faut pas faire.
1- Ne pas se lancer là dedans sans financement
2- Minimiser sa procrastination
3- Ne pas faire une thèse en lettres (ceci dit, rassurons l'auteur, même après un passage en LaboratoireScientifiqueMitThèmedelaMort, l'avenir est tout aussi incertain
4- Croire que tu va cesser de crever la gueule ouverte une fois diplômé
5- Etc…

C'est bien scénarisé et joliment découpé, avec des mises en situation sympa, mais. Oui mais. C'est dessiné avec les pieds. Très. Par quelqu'un qui a de l'idée mais qui ne sait pas dessiner. Et ça m'énerve, et voir ce trait tout faiblard m'a empêché d'apprécier ma lecture.

Album exutoire ? Tiphaine Rivière narre les (nombreux) heurts et (rares) bonheurs de Jeanne, une jeune professeur de collège, lancée dans l'aventure d'une thèse universitaire.
Véritable course de fond, emmaillée de chausse-trappes de tous ordres, d'angoisses métaphysiques et de véritables galères matérielles, la thèse n'est pas sans conséquence sur la vie sentimentale de l'impétrante.
Même si je ne suis pas forcément fan du dessin que je trouve un peu facile et moche, j'ai été par contre emballée par le rythme tonique, la douce folie qui infuse peu à peu le récit et surtout l'autodérision du personnage principal.

Un livre très drôle mais aussi très triste. Combien de jeunes gens se trouvent dans cette galère de la thèse pour tomber par al suite dans la galère qui lui succède ! Dessins sympas, de jolies couleurs. Un bon moment de lecture et un temps pour la compassion !

Alors là c'est THE FLOP du mois de MARS,
je la trouve très très très négative, elle est boring de fou, eux je l'ai lu jusqu'au bout parce que je n'aime pas laisser un livre en règle général.
Mais je trouve cette vision de la création d'une thèse trop négative pour moi.

J'ai beaucoup de mal en règle générale avec les gens qui râlent tout le temps, qui se plaignent tout le temps, donc je vois que même dans la littérature je n'aime pas non plus .
Après encore une fois ce n'est que mon avis, il peut avoir été génial pour quelqu'un d'autre mais ça n'a pas été le mien.
Après c'est peut-être parce que je ne connais pas l'autrice dans d'autres livres car je ne connaissais pas du tout sa plume.

Je pense que vu le graphisme c'est peut-être à prendre au second degrés mais bon voilà, je vous la conseille quand même pour avoir vos avis à vous et pour savoir si je l'ai mal lu ou alors lu dans un moment de vie qui n'était pas le bon.

Donc voilà , sur ce 2ème FLOP du l'année je vous souhaite malgré tout d'autres découvertes plus intéressante. Ciao Ciao
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Cette bande-dessinée faisait partie des nouveautés de la bibliothèque et il fallait que je l'emprunte avant qu'elle parte dans les méandres des différents emprunts et réservations.

Tiphaine représente avec humour la (sur)vie lors d'une thèse. Avec humour, oui, mais dressant quand même un portrait réaliste et parfois un peu déprimant. le récit passe d'un ton à l'autre ce qui le rend dynamique.

J'ai adoré le style de dessin que je trouve très expressif et la représentation des personnages qui sent le vécu.

La bande-dessinée se lit assez vite tout en étant bien remplie. J'ai donc vraiment passé un bon moment en la lisant et je la conseille donc vivement, surtout aux personnes qui font ou souhaitent faire une thèse.
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Une jeune prof en collège ZEP prend une disponibilité pour se consacrer à l'écriture de sa thèse. Dans ce roman graphique autobiographique, Tiphaine Rivière dépeint avec humour le quotidien d'une thésarde sans le sous : attentes interminables de réponses du professeur d'université, petits boulots, découragements, bonnes résolutions, isolement. Quelques jolies trouvailles pour traduire l'état d'esprit de l'héroïne et la vision des choses de la jeune femme, servi par un dessin assez simple qui se concentre sur les personnages.

Les aventures d'une jeune thésarde ou... les abîmes de l'Université.
On reconnaît des lieux, on croit reconnaître des profs.
Les méandres administratives et l'incompréhension de l'entourage sont à la hauteur de ce qui se passe dans la réalité.
L'auteur ne fait pas de concession, et le tout est assez frais et enlevé.
Une réussite pour tous ceux qui passent par-là (ou à côté).