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J'ai tout de suite été séduite par le style des dessins, très frais, dynamiques et qui attirent de suite l'oeil. Je me suis tout de suite jetée la tête la première dans cette histoire de thèse !

Celle-ci s'est révélée moins prenante que ce que je pensais car, finalement, le sujet ne me parle pas plus que ça et me semble très loin de moi (je ne suis pas thésarde et je ne connais personne en faisant une…)
Qu'importe, c'est très subjectif car, vous, ça vous parlera peut-être !

De plus, étant novice dans ce domaine, j'ai découvert cet univers qui semble très précaire de part les revenus incertains, les doutes de l'écriture du projet, le manque de soutien, la pression de l'entourage et tout ce qui se répercute sur le moral du thésard donc sur sa vie personnelle.

Bref, ça ne fait pas rêver… mais c'est très intéressant qu'un ouvrage, une BD en plus, parle ouvertement de cette condition d'étudiants (ou est-ce un job ?!) avec beaucoup d'humour qui dénonce parfaitement certaines « dérives » autour de ce sujet, connu sans vraiment l'être finalement…
J'ai adoré la mise en page très originale autant par le nombre d'encarts différents (ça doit avoir un autre nom…) que par la mise en page suivant l'histoire (des mails, des documents etc…). C'est un très bel objet livre même si je pense que les dessins ne plairont pas forcément aux puristes de la BD !

Une BD qui se lit rapidement malgré quelques longueurs (personnelles), qui dénonce la précarité du « job » de thésarde.
Lien : https://lapauselibrairie.wor..
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Jeanne, professeur de français dans un collège de ZEP décide, avec l'accord de son compagnon, de mettre cette carrière en suspens pendant 3 ans, temps nécessaire à la rédaction d'une thèse.
Après avoir longuement mûri son sujet, elle se décide pour 'la parabole des portes de la loi dans l'oeuvre de Kafka'.
On suit Jeanne dans les péripéties kafkaïennes de l'administration : les formalités d'inscription en thèse, la prise de rendez-vous avec le directeur de thèse, l'assistanat d'une secrétaire, la rémunération en tant que prof vacataire en fac (impossible si on n'est pas par ailleurs salarié !) ...
Ses descriptions de ses co-thésards, le parcours du combattant dans la BNF entre escalators, escaliers et ascenseurs qui précède la lutte acharnée pour une prise de courant, les sabotages entre thésards ...
On découvre le soutien de plus en plus ténu de la famille, l'incompréhension des plus jeunes et les mesquineries des plus grands ...
Bref un roman graphique passionnant qui donne à voir le quotidien parfois désespérant de ces Bac + n !
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Passé par une thèse (dont elle n'a visiblement pas vu le bout), Tiphaine Rivière change de voie et nous propose « Carnets de thèse », un livre à charge contre le système doctoral en lettres. Au travers de Jeanne, elle narre son expérience : la difficulté de travailler seule, de ne pas être rémunérée, d'être considérée… Ce pavé de 200 pages est paru aux éditions du Seuil. C'est une adaptation d'un blog.

Jeanne est professeur de collège en ZEP. Frustrée, elle souhaite passer une thèse afin de partir enseigner à la fac. Elle est finalement acceptée pour mener une thèse sur Kafka, mais… Non-rémunérée ! Qu'importe, la jeune femme se met en disponibilité de l'Éducation Nationale : elle a trois ans pour finir sa thèse. Commence l'Enfer…

Le postulat de départ de « Carnets de thèse » est son plus gros problème. Si on est forcément un peu scandalisé par un système qui se base sur la non-rémunération des thésards, le livre nous montre que Jeanne est au courant de tout dès le départ : 60% des thèses n'aboutissent pas, elle ne touchera pas un centime pendant plusieurs années, la plupart des thèses durent bien plus de 3 ans, elle sera seule chez elle à devoir avancer sa thèse dans son coin, les couples n'y résistent pas… Bref, elle le sait mais se dit qu'elle sera différente et que tout se passer bien. du coup, difficile de faire preuve d'empathie pour elle. le système est ce qu'il est, mais rien ne l'obligeait à se mettre en danger à ce point. de nombreux thésards de l'Éducation Nationale continuent à enseigner pendant leur thèse et en viennent à bout…

C'est bien là le souci de cet ouvrage. Au-delà du système des doctorats littéraires, il raconte les ravages de la procrastination. J'ai bien du mal avec ces plaintes systématiques de notre société actuelle : « je voudrais travailler mais je n'arrive pas à me lancer. » Oui, c'est difficile. Et alors ? Même si Jeanne est esseulée et absolument pas guidée par son directeur de thèse, son attitude manque de dynamisme et d'envie. Et quand à la fin, on la voit rédiger en achetant une dizaine de bouteilles de vin au supermarché, cela laisse dubitatif…

Côté dessin, c'est la catastrophe. le style et les couleurs plagient les blogueuses que l'on peut voir sur internet. le trait est vacillant, les expressions surfaites… Il y a des efforts dans les décors, mais l'auteure est trop limitée techniquement. Cela respire l'amateurisme. Cela se sent encore plus dans les couleurs sans aucune harmonie et aux effets Photoshop peu maîtrisés.

« Carnets de thèse » trouve son intérêt dans l'aspect documentaire. Les thèses littéraires sont présentées dans leur côté le plus dur. Côté bande dessinée, on reste dubitatif. L'ensemble se lit sans grande passion, ni empathie. Jeanne est volontaire, certes, mais peu dynamique et assez antipathique finalement. le niveau du dessin, beaucoup trop bancal, empêche le lecteur de se plonger pleinement dans l'ouvrage sans tiquer. À lire si vous voulez vous lancer dans une thèse. Sinon vous pouvez passer votre chemin.
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Cette bande-dessinée faisait partie des nouveautés de la bibliothèque et il fallait que je l'emprunte avant qu'elle parte dans les méandres des différents emprunts et réservations.

Tiphaine représente avec humour la (sur)vie lors d'une thèse. Avec humour, oui, mais dressant quand même un portrait réaliste et parfois un peu déprimant. le récit passe d'un ton à l'autre ce qui le rend dynamique.

J'ai adoré le style de dessin que je trouve très expressif et la représentation des personnages qui sent le vécu.

La bande-dessinée se lit assez vite tout en étant bien remplie. J'ai donc vraiment passé un bon moment en la lisant et je la conseille donc vivement, surtout aux personnes qui font ou souhaitent faire une thèse.
Lien : https://nirrita.wordpress.co..
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Une jeune prof en collège ZEP prend une disponibilité pour se consacrer à l'écriture de sa thèse. Dans ce roman graphique autobiographique, Tiphaine Rivière dépeint avec humour le quotidien d'une thésarde sans le sous : attentes interminables de réponses du professeur d'université, petits boulots, découragements, bonnes résolutions, isolement. Quelques jolies trouvailles pour traduire l'état d'esprit de l'héroïne et la vision des choses de la jeune femme, servi par un dessin assez simple qui se concentre sur les personnages.
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VOUS QUI ENTREZ EN THESE, ABANDONNEZ TOUTE ESPERANCE !
C'est avec un humour un brin caustique que Thiphaine Rivière nous plonge dans la vie d'une nana qui a décidé de grimper les échelons de la gloire diplômante en se lançant à fond de train dans une thèse.
Ah, la thèse ! Faire de la Recherche avec un grand R stylé gothique, côtoyer le gratin du monde académique, déclamer les profondes avancées que l'on a creusées dans les congrès internationaux !
Qui ne rêverait pas de ça ?

Eh ben, en fait, c'est la galère ; largement pire que le collège zep que Jeanne quitte. D'abord faut t'autofinancer, puis tu es livré à toi-même et faut pas compter sur ton directeur de thèse pour t'aider parce que, lui, il est juste là pour empocher les lauriers, puis faut sacrifier entre 5 et 8 ans de ta vie, ton couple, tes amis, accepter de devenir monomaniaque, subir les remarques acerbes de ta famille, tout ça pour pondre une n-ième analyse sur un auteur qui n'intéressera en tout et pour tout que quatre personnes au monde ! Bon, l'alternative « un flingue et deux balles pour les maladroits » devient presque séduisante du coup.

Là, il faut signaler que Jeanne fait une thèse « en littérature ». T'ention ! c'est super différent d'une thèse en science, où là on fait avancer systématiquement le progrès de l'humanité toute entière, et puis on est financé, et on a trois ans pas plus à passer. Voyez le cousin de Jeanne : c'est la vedette de la famille à Noël. (Oui, bon, étant ancien thésard en science, le passage sur le progrès de l'humanité je le mets entre parenthèse, hein !)

Tiphaine Rivière nous brosse une galerie de portraits « à peine » caricaturés et absolument savoureux. du chercheur égocentré qui fuit son boulot d'encadrant de thèse à l'étudiante de Normale Sup qui regarde ses « collègues » étudiants avec condescendance en passant par la secrétaire du département des thèses dont le seul mouvement de la journée est celui de sa bouche quand elle baille, tout y est ! C'est jubilatoire tellement on s'y croirait.
Certains morceaux sont inoubliables : la description de l'administration métastasée est digne de celle des « Douze travaux d'Astérix » et je me suis reconnu dans l'angoisse que l'on éprouve quand on pénètre dans l'antre de la BNF François Mitterrand. On a vraiment l'impression d'entrer dans les cercles de l'Enfer tellement c'est glauque.

Je regrette seulement les multiples scènes de la vie de tous les jours « je me douche, je chie, etc. ». Je dois être un brin pudibond moi. Un détail.

Merci à marina53 pour cette découverte.
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On entre de plein pied dans le monde impitoyable des thésards, peuple curieux d'humains aimant particulièrement souffrir! Car de la souffrance il y en a à revendre : horaires fous, cumul d'emplois, non reconnaissance de son entourage, crise dans son couple, vieillissement prématuré... le thésard doit affronter moult péripéties et tourments s'il veut accomplir sa quête.

La bd est drôle et bien détaillée. C'est à la fois terrifiant et fascinant. Une belle réussite (...qui ne donne toutefois pas du tout envie d'entrer dans ce sacerdoce!).
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Lu en une soirée, j'ai pu à travers l'humour de Tiphaine Rivière découvrir l'univers merveilleux des thésards… enfin pas si merveilleux que ça!

L'auteur nous livre le parcours de Jeanne, qui décide de faire une thèse en 3 ans, ce qui s'avérera bien plus compliqué que prévu…

A travers cette lecture drôle et pleine de dérision, on suit les galères de l'héroïne avec intérêt. On sourit, on découvre le chemin difficile que doit mener un thésard. La vie privée et professionnelle de Jeanne en est bouleversée. Il faut faire preuve de beaucoup motivation pour mener à bien cette quête.

J'ai vraiment aimé les dessins et je me suis laissée embarquer avec plaisir dans cet univers que je ne connaissais pas du tout. Une vision réaliste de ce milieu (l'auteur est elle-même thésarde) et une lecture à déconseiller à tous les futurs thésards!😉
Lien : http://mesechappeeslivresque..
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Quel excellent roman graphique qui m'a vraiment fait rire ! Et pourtant , peut-on s'attendre à s'esclaffer aux mésaventures d'une jeune femme enseignante de collège qui décide de poursuivre ses études pour échapper à la médiocrité du poste qu'elle occupe, en se lançant dans la rédaction d'une thèse de doctorat qui lui permettra d'accéder au statut envié de chercheur ?
Et bien oui, non seulement on s'esclaffe, mais on rigole franchement tant l'auteur nous régale avec malice de ses déboires dans un milieu universitaire qu'elle parait connaître parfaitement, tant sa critique en est pertinente !
La pauvre Jeanne se décarcasse pour mener à bien sa recherche entre un directeur de thèse absent, une collègue de travail feignasse, un petit copain qui ne comprend rien à ses états d'âme et une famille qui ne cesse de lui demander quand elle va enfin pourvoir décrocher ce fameux doctorat !
Le dessin est délicieux et la mise en page parfaite ! Un bon point aussi pour la coloriste qui apporte une touche remarquable aux différentes tonalités du récit.
Un livre à diffuser le plus largement possible dans le milieu universitaire !
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Jeanne Dargan, professeur de collège dans une ZEP, en a ras-le-bol de son boulot. Conditions de travail précaires, élèves peu motivés... Ce qu'elle veut, c'est enseigner à la fac. Mais, pour ce faire, elle doit écrire une thèse. Aussi fait-elle une demande auprès d'Alexandre Karpov, professeur à l'université, pour financer sa thèse. Même si son projet n'a pas obtenu de financement, Karpov veut bien diriger ses recherches qu'il juge prometteuses. Ainsi, Jeanne se met en disponibilité de l'éducation nationale. Et, ce, pour 3 ans. Certaine qu'au bout de cette échéance, elle l'aura soutenue. Elle y croit. Il suffit d'un peu d'organisation et de rigueur, parfois, pense-t-elle. Mais c'est sans compter sur toutes les embûches et les galères qu'un thésard rencontre... 

Tiphaine Rivière se met un peu dans la peau de Jeanne Dargan et met en avant tous les problèmes que la jeune femme devra surmonter si elle veut réussir sa thèse. Formalités administratives lourdes, directeur de thèse pas toujours impliqué, concurrence, remise en question, regards extérieurs qui ne comprennent pas toujours... le chemin est laborieux, certes, mais la réussite plus que savoureuse. Ces carnets, tels des témoignages, dépeignent avec des pointes d'humour, de sympathie, d'absurdité et de caricature parfois, le parcours compliqué du thésard. Un album bienvenu pour tous ceux et celles qui sont passés ou qui passent par là. Pour tous les autres, cet album croque avec énergie et dérision une jeune femme volontaire, téméraire et auto-centrée. Graphiquement, l'auteur fait dans la simplicité certes mais aussi dans l'efficacité.
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