AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,98

sur 75 notes
5
9 avis
4
5 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Alobar, roi qui régna au VIIème siècle est, avec sa concubine Kudra, en quête d'immortalité. Kudra, originaire d'Inde, est spécialiste des essences. le Dieu Pan, ami d'Alobar est mourant.
Alobar veut emmener son ami Pan se refaire une santé en Amérique mais pour voyager sans se faire remarquer, et bien qu'il soit invisible, Pan a besoin de masquer son odeur pestilentielle par un parfum puissant que kudra s'évertue à créer.
A Seattle, de nos jours, Priscilla, serveuse dans un restaurant par nécessité, est aussi chimiste. Sitôt chez elle, elle reprend ses recherches sur la mise au point d'un parfum unique, qui la ferait sortir de sa situation précaire.
A Paris, la famille LeFever, parfumeurs depuis plusieurs générations, et très bien placée sur le marché, cherche à mettre au point le parfum idéal.
A La Nouvelle-Orléans, madame Devalier et son assistante V'lu cherchent à redorer leur blason de parfumeuses en créant un parfum hors du commun.
Vous l'avez compris, le point commun de tous ces personnages est donc le parfum ; mais ils en ont un autre : la betterave ! Si Alobar et Kudra en consomment en veux-tu en voilà, les autres les reçoivent par un mystérieux livreur, qui posées devant sa porte, qui jetées par la fenêtre…Mais quelle est donc l'explication ?
Tom Robbins vous la donnera, sur un ton joyeux et délirant, un style loufoque et jubilatoire, et un langage haut en couleurs !
Attention ! La lecture de ce livre peut entraîner dans votre esprit l'explosion d'un feu d'artifice, accompagnée d'une persistante odeur de jasmin…
Merci à Kalimera pour ce très bon conseil de lecture !
Commenter  J’apprécie          142
UN PARFUM DE JITTERBUG de TOM ROBBINS
À Seattle, Priscilla vit seule dans un studio, elle est serveuse dans un bistrot et un matin en se rendant au travail, elle trouve une betterave sur son paillasson.
À la Nouvelle Orléans, V'lu est la bonne de madame Devalier, la patronne du Vieux Carré, boutique spécialisée dans les parfums. Ce soir là, en se couchant, une betterave trônait sur le couvre lit.
À Paris, quand Claude le Fever rentra dans le bureau de son cousin Marcel, celui ci portait son masque de baleine et sur son bureau était posée une betterave, la troisième en quelques jours. Marcel est un des meilleurs nez au monde, ses parfums sont réputés, les bureaux des le Fever sont face à une ancienne brasserie où des moines faisaient de la bière et des parfums.
Il y a longtemps, très longtemps, la terre était encore plate, vivait le roi Alobar qui régnait sur une cité état. Dans cette cité, la règle était qu'au premier digne de vieillissement du roi, on le tuait. Or ce matin là, un cheveu blanc apparut, il fut donc obligé de manger un oeuf empoisonné, la tradition! C'était logique, un vieillard ne pouvait plus mener ses guerriers à la victoire ni empêcher les betteraves de pourrir dans les champs, mais Alobar se débrouilla pour ne pas mourir et s'enfuir, il aimait la vie et se demandait s'il n'y aurait pas un truc pour vivre éternellement. On est dans les années 1300, et Alobar va sillonner le monde, découvrir que la terre n'est plus plate, et s'initier avec des moines, des ascètes et autres chercheurs tranquillité et de vie éternelle.
Priscilla de son côté cherche à créer le »Taco Parfait », passe ses économies dans l'achat d'huile de jasmin et espère trouver l'ingrédient final, la note qui change tout.
Quant à madame Devalier, elle cherche aussi et elle en a bien besoin car les affaires vont mal.
Un jour, la fondation « Rira bien qui rira le dernier » spécialisée dans la recherche sur l'immortalité, organise une conférence où Priscilla, V'lu et le Fever, entre autres sont invités… et pendant ce temps Alobar voyage…et les betteraves continuent de s'empiler à Seattle, à Paris et à la Nouvelle Orléans!
Sûrement le Tom ROBBINS le plus flamboyant, le plus délirant et en même temps le plus « tenu » dans les limites du compréhensible. Si mon résumé peut sembler en dire beaucoup, en fait il ne parle que des premières dizaines de pages. Les aventures d'Alobar seules pourraient mériter un livre séparé. ROBBINS, tout en délirant pour notre plus grand plaisir et sous couvert de considérations philosophico métaphysiques hilarantes passe en revue bien des thèmes essentiels.
A lire absolument, Tom ROBBINS est un ovni dans le paysage littéraire et ce roman est pour moi son meilleur dans ce que j'ai lu jusqu'à présent. Amusez vous.
Commenter  J’apprécie          133
Encore un excellent roman de Tom Robbins qui signe une palpitante et unique quête de l'immortalité.
Sa plume est vive, brillante et onirique. A bien des moments, j'ai eu l'impression de retrouver le style et l'intelligence de Salman Rushdie, en plus déjanté peut-être.
Excellent roman! A lire!
Merci Tom Robbins

Ps : c'est une impression de lecture et non un résumé donc je vous laisse prendre connaissance de la trame ailleurs


Lien : http://axel-roques.iggybook...
Commenter  J’apprécie          130
Beaucoup de romans dressent des portraits de leurs personnages, des lieux qui sont traversés, mais en est-il beaucoup qui fassent appel à des sensations olfactives en tant que fil rouge de leur oeuvre ? Je ne le crois pas. Et s'il s'agissait uniquement d'un roman du parfum… L'ensemble est bien plus complexe et si de grands « nez », une ancienne parfumeuse à sont à la recherche d'odeurs agréables, sensuelles, enivrantes, pour créer le « jus » parfait, nous croiserons aussi des effluves assez nauséabondes au cours de notre périple.Et des betteraves plus qu'il ne nous en faut pour composer une magnifique salade. Ou plus si affinités.
En effet, ce roman nous fait voyager non seulement dans l'espace, mais aussi dans le temps. Bienvenue à Seattle, à La Nouvelle-Orléans, à Paris, villes qui servent de fil rouge à l'intrigue par le biais des personnages qui y vivent mais aussi des parfums qui s'y respirent, des parfums qui s'y créent. Bienvenue aussi dans le passé, puisque c'est à un véritable voyage dans le temps sur près d'un millénaire que nous invite Alobar et Kubra.
Je vous l'avoue, il m'a fallu cent pages pour véritablement accrocher à l'intrigue, le temps que les différentes lignes narratives se mettent en place, le temps aussi que le personnage d'Alobar se construise, ou plutôt se détruise pour mieux se caractériser. D'ailleurs, peut-il vraiment se caractériser, lui dont l'occupation principale est de vivre ? Un seul mot, un vaste sujet, de nombreuses conséquences. de nombreux développements aussi puisqu'il sera question de religions, de philosophie, mais aussi d'amour et de plaisir. Appel à l'hédonisme ? Pas seulement. Être heureux, épanoui, ne semble pas si difficile que cela à la lecture du roman, que ce soit pour Alobar ou pour d'autres personnages plus contemporains. Mais le bonheur, même simple, dérange.
Un parfum de Jitterburg est un roman foisonnant, drôle et profond. Une belle découverte.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          110
Tom Robbins qui m'avait régalé avec son roman Une bien étrange attraction est à nouveau mis à l'honneur chez Gallmeister.

Cette fois-ci, le lecteur va plonger dans les délices du parfum et d'un élixir de jouvence qui traversera plusieurs siècles.
Priscilla, serveuse à Seattle, consacre ses nuits à faire des expériences chimiques pour trouver la recette du Taco parfait.
A la Nouvelle-Orléans, Mme Devalier et son assistante V'lu travaille dans leur petite parfumerie en perte de vitesse pour confectionner le parfum ultime qui leur fera remonter la pente.
Enfin, à Paris, l'excentrique Marcel Fever, nez de la société du même nom qu'il dirige avec son cousin Claude peaufine le futur best-seller de la maison.
Rien ne les relie excepté le fait que, tous les jours, une betterave leur est livré mystérieusement.

L'origine de ces betteraves est à chercher dans l'autre histoire que Robbins nous sert en parallèle : Alobar, roi de Bohème du 8ème siècle refuse de se soumettre à la tradition qui commande de tuer leur dirigeant aux premiers signes de vieillissement (impuissance, cheveu gris). Ce dernier s'échappe grâce à un subterfuge et prend la route à travers l'Europe et le monde mais aussi à travers les siècles. C'est que notre homme vivra 900 ans et que sa quête éperdue d'immortalité se réalisera à force de conviction et de rencontres. Les moines Bandaloop l'initieront à leurs secrets et la belle indienne Kudra le régénérera à force d'amour et de sensualité. le dieu Pan sera aussi de la partie et son fumet de bouc, un ingrédient fort peu goutu de cette aventure au goût de betterave. Il faut dire aussi qu'avec tout ce christianisme tapageur, notre dieu-bouc n'est plus honoré et perd peu à peu de son pouvoir.

Parfum, betterave, dieu, immortalité, religion : voilà un cocktail improbable que Tom Robbins réussit avec brio à entrelacer ! Ne cherchez pas ici un récit réaliste, l'auteur part comme à son habitude dans des élucubrations loufoques qui cachent malgré tout une intense réflexion.
Le roman se construit autour de chapitres alternés qui nous conduisent soit auprès d'Alobar, soit auprès de nos 3 parfumeurs. le lien n'est évidemment absolument pas évident et ne se fera jour qu'au terme d'une lente narration qui balade son lecteur sur les traces du roi immortel. On le suit et on découvre à travers ses yeux de néophyte différentes civilisations, différentes conditions auquel notre homme s'adapte toujours sans soucis.
Toujours obligé de fuir pour différentes raisons ou circonstances, dont le fait que son visage ne vieillit pas, il croise sur sa route différentes religions : les hindouistes qui exigent d'une veuve qu'elle s'immole par le feu sur le cadavre de son mari, les moines bandaloop (bouddhistes ?) qui voit le secret de la longévité dans la méditation et l'ascèse, les païens qui honorent le roi de la galette pour mieux en lui offrant tout ce qu'il souhaite pour mieux le tuer 7 jours plus tard et les chrétiens enfin qui crient à la magie noire et aux sorcières dès que quelque chose leur échappe et qui tuent le dieu Pan à petit feu par leur rigorisme et leur individualisme.
Il sera donc question ici de vie, de mort, d'amour et de plaisir de vivre. Alobar, lui, a fait clairement le choix de la vie, s'épanchant régulièrement dans des activités à haute teneur sexuelle, un bel hommage au lubrique Pan dont il essaye de sauvegarder l'image et la force (l'odeur de bouc en rut, elle, est toujours là !).

On retrouve la prose mystique de notre auteur qui s'amuse de ses personnages et leur met dans la bouche bon nombre de théories plus ou moins fumeuses sur l'immortalité mais qu'importe le flacon pourvu qu'on est l'ivresse ! Mais le flacon est ici de qualité. L'écriture est toujours aussi pleine d'absurdités et l'auteur sait parler avec beaucoup de sérieux de choses totalement décalées.
Le roi de la métaphore impossible (le "Houdini de la métaphore" tout de même !) est toujours en forme et, même si je regrette que ma lecture ait été un poil moins jouissive que son roman précédemment édité, je ne me lasse pas de l'humour et de l'inventivité dont il fait preuve.

Un parfum de Jitterbug est donc là encore un roman jubilatoire qui ne lassera pas de surprendre son lecteur qui cherchera toujours le rapport entre parfum et Jitterbug !
Que les amateurs de betterave se rallient !
Lien : http://legrenierdechoco.over..
Commenter  J’apprécie          70
« Si l'on manque de profondeur au point de considérer l'existence simplement comme un système de récompense et de punitions, on apprend bien vite que nous payons pour nos triomphes un prix aussi élevé que pour nos défaites. »
Un conte philosophique loufoque et profond interrogeant, entre coeur et raison, notre liberté jusqu'au défi de l'immortalité ; la plume exigeante et joyeuse narre les aventures de personnages défiant leur société et leur héritage culturel et religieux pour poursuivre leurs rêves incompréhensibles mais nécessaires, tous unis par le parfum de la Jitterburg.

Lien : http://www.quidhodieagisti.c..
Commenter  J’apprécie          60
Le dieu Pan pue.
Il pue la boue fraîche, l'amour vache, le désir, la laine mouillée, la chèvre en chaleur, le sabot mal entretenu, l'orgie débridée, les sécrétions vaginales, le sperme, le bois brûlé et l'herbe fraîche.
C'est une puanteur merveilleuse qui l'accompagne, qui fait s'affoler les femmes et les...troupeaux,.Elle le précède depuis la nuit des temps, celle ou les hommes ont rêvé les dieux, dont le Grand Pan lui-même..
Mais Pan file un mauvais coton.
Il devient invisible, les philosophes grecs (ces pisse-froid) lui renie sa place au sein de la nature, le Christianisme lui porte un coup fatal en détournant ses adeptes de la première heure et Descartes finit le travail : Pan est oublié des hommes.
Invisible il est, mais sa puanteur l'accompagne toujours et un couple extraordinaire va passer sa vie et même un peu plus à lui inventer un parfum.
Un parfum qui masquera ses effluves le temps d'une traversée de l'atlantique afin de lui permettre, peut-être
de retrouver sa place dans ce nouveau monde ou la nature est encore vierge (il aime) et sauvage (il adore ).
Le parfum qui empêchera tout le navire de basculer dans l'orgie générale va se révéler parfait et c'est son histoire que l'on suit à travers les âges et les continents.
Ce roman sent le jasmin le plus pur, relevé d'une pointe de citron, accompagné d'un fond d'extrait de légume ( dont je ne parlerais pas, puisqu'il sert de fil rouge à notre histoire).
Il sent la nature, la joie de vivre, l'amour physique, l'encens, les épices, la révolution, la liberté de penser et le swing.
Ouvrez les narines et respirez moi ça à fond !
Commenter  J’apprécie          66
Genre : Loufoque mais érudit à la fois .

De temps en temps, quand j'ai envie de vraiment rire et me détendre, je lis Tom Robbins (ou Douglas Coupland qui me fait le même effet ).
L'histoire : A Seattle, Priscilla, une serveuse rentre chez elle après son boulot. Au milieu de la nuit on lui livre une betterave sur son paillasson.
La Nouvelle-Orléans, une vieille femme et son employée noire tiennent une parfumerie un peu décrépie : un inconnu balance une betterave dans le lit de V'lu (l'employée).
Paris, deux cousins dirigent une entreprise fabricant du parfum et reçoivent une betterave au courrier.
Xème siècle après JC, Alobar est roi. Il doit être exécuté car il a un cheveu blanc (tout roi montrant un signe de vieillissement est exécuté dans la semaine afin de protéger le royaume d'un affaiblissement). Il est sauvé par un stratagème mais doit fuir…

Voici pour le décor : l'histoire démarre sur les chapeaux de roues avec 4 histoires en parallèle…
On se doute rapidement que les 3 fils narratifs contemporains (1985) vont se rejoindre mais qu'en est-il du quatrième qui se passe avant le moyen âge ? Alobar va t-il fabriquer une machine à faire défiler le temps ?

La deuxième partie se passe un peu Inde puis dans une lamaserie au Tibet, puis le rythme s'accélère et on retrouve tout ce beau monde au Carnaval de la Nouvelle Orléans (quel déguisement pour nos trois héros ! ), en passant par la cour du roi Louis XIV. L'auteur me laisse pour la troisième fois sur les rotules (c'est fatigant le jitterbug…) mais ravie de l'inventivité de son discours
Priscilla restera mon personnage préféré, avec aussi le sage Alobar et son amie Kudra..

Au final il me reste de ce livre un parfum de jasmin, citron, pollen de betteraves ainsi que d'embruns, de sperme et de bouc : une explosion de senteurs et après les « cafards n'ont pas de roi » une autre théorie sur les causes de l'extinction des dinosaures …

En conclusion : Loufoque mais pas que … une réflexion sur les relations humaines, un saupoudrage de religion (traité en mode excentrique), le rapport à la mort…et la jeunesse
Commenter  J’apprécie          50
J'ai découvert ce roman par hasard sur internet ; il était cité, avec d'autres ouvrages, comme étant à lire impérativement, je ne me rappelle plus pour quelle raison. Curieuse je l'ai immédiatement acheté bien que je n'avais jamais entendu parler de son auteur Tom Robbins.

Comment écrire sur ce livre ? difficile car au cours de ma lecture j'ai eu des impressions très différentes. Honnêtement pour certaines pages si mes yeux ont continué la lecture, l'esprit s'est totalement déconnecté.... heureusement de nouvelles pages arrivaient et c'était alors l' immersion totale.
Il ne fut cependant jamais question d'abandonner ce roman dont je l'avoue, je n'ai ni la prétention ni surtout la compétence pour résumer les 502 pages.

Au tout début du livre on pourrait penser lire plutôt des nouvelles qu' un roman. On découvre des personnages et des existences très différents : deux immortels ( un roi déchu au 8e siècle et sa compagne ,Alobar et Kudra), des contemporains du lecteur (Priscilla, Mme Devalier, V'lu et Marcel Fever) qui reçoivent de façon mystérieuse des betteraves. le seul objectif de tout ce petit monde, gentiment déjanté, créer le parfum suprême,le parfum magnifique. A ces personnages il convient d'ajouter Pan, le dieu cornu, invisible mais reconnaissable à son odeur...

Dans ce roman au style assez délirant parfois un peu abscons (pour moi), il est aussi question non seulement de parfum mais aussi de vie, de mort, d'amour et du plaisir de vivre.
Une expérience de lecture !
Commenter  J’apprécie          20
Discussion de début août à la librairie : « Et alors, quel est le meilleur roman de tes vacances ? » « Ben écoute, c'est pas compliqué, c'est un bouquin qui parle de betteraves. » Là, en fait, j'avais l'attention de tous les gens autour de moi. Oui, bon, je parle fort, je sais, mais même, je ne sais pas, les oreilles se sont dressées au moment où j'ai dit le mot betterave. Ce n'est pas un mot qu'on a l'habitude d'entendre dans les librairies, et surtout pas prononcé avec autant d'enthousiasme. Bon, personnellement, en plus, j'adore la betterave.

Alors, puisqu'il faut pitcher un peu (oui, Un parfum de Jitterbug est un roman qui se pitche, c'est comme ça, c'est pas mal pour donner envie de le lire, en plus) il faut imaginer une serveuse de Seattle à la recherche du taco parfait, une parfumeuse sur le retour de la Nouvelle-Orléans et un parfumeur français surnommé « Petit Lapin » qui, tous trois, reçoivent chez eux des betteraves. Pourquoi, on ne sait pas. de la part de qui, on ne sais pas. Et puis il y a aussi un roi du IXème siècle qui ne veut pas mourir. Et en gros, tout ça, ça fait un roman… non, ce n'est pas un roman, c'est une tuerie. J'avais déjà pressenti chez Tom Robbins un mec sévèrement barré, mais là c'est bien trois crans au-dessus de Même les cow-girls ont du vague à l'âme, c'est totalement en-dehors de ce qu'on a l'habitude de lire et c'est plus que jouissif. J'étais là, en train de le lire, complètement hallucinée, en en déclamant des parties à mon entourage et en leur faisant promettre qu'ils le liraient, c'est un énorme coup de coeur, c'est le cadeau que je vais offrir en boucle dans les mois qui viennent (particulièrement à toi, Fabien, si tu me lis).

Donc, comme on disait il y a peu « t'as lu « Même les Cow-girls ont du vague à l'âme ? », il va falloir dire « t'as lu Un parfum de Jitterbug ? »

Et, donc, t'as lu ?



Et sinon, ce billet inaugure la Gallmeister Week, avec trois autres billets tous neufs sur les romans de chez Gallmeister, et trois « rééditions » de billets plus anciens.
Lien : http://www.readingintherain...
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (194) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1822 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}