Les collines de la chance

Un fauve apprend beaucoup de choses si on les lui enseigne avec patience, mais jamais il ne se laissera apprivoiser

L’esprit est toujours la dupe du cœur.
LA ROCHEFOUCAULD

– Je ne regarde pas ce qui s’est passé entre nous mais ce qu’il y a entre nous.

Précédant de peu la pluie, le vent soufflait par rafales et les éclairs bataillaient au-dessus des collines à coups de lueurs bleutées, aveuglantes. La foudre atteignit un peuplier qu’elle fendit en deux.

cette barbe de deux jours qui lui donnait un air délicieusement négligé.

C’est à nous d’apprendre à respecter ces animaux. Ils n’ont aucune envie de vivre avec nous, pas plus qu’ils ne cherchent à vivre ensemble, sauf à la saison des amours. Ce sont des êtres solitaires qui, arrivés à l’âge adulte, ne comptent qu’un seul prédateur : l’homme.

Un homme marié doit toujours mettre de l’argent de côté.

Il en profita pour lui caresser les chevilles, puis les talons en remontant jusqu’aux orteils.
– Seigneur ! s’exclama-t-elle. Ce doit être un avant-goût du paradis. Un gros sandwich, un verre de lait frais et un massage plantaire.

elle lui raconta sa journée en détail, décrivit la robe de mariée, son plaisir en voyant sa mère essayer dix tenues pour le grand jour.
– À la fin, nos cartes de crédit criaient pitié. Et je ne te dis pas comme j’ai mal aux pieds !

En amitié comme en amour, il faut savoir se contenter de promesses. Le jour où ça te suffira, tu vivras mieux.