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sur 116 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Depuis une vingtaine d'années, des centaines de chercheurs préviennent qu'en précipitant l'effondrement de la biodiversité, les activités humaines ont créé les conditions d'une « épidémie de pandémie ». Puisque la destruction des écosystèmes par la déforestation, l'urbanisation, l'agriculture industrielle et la globalisation économique, est à l'origine des zoonoses, maladies émergentes transmises aux humains par des animaux, y renoncer s'avèrera plus efficace que de poursuivre une vaine course aux vaccins ou de confiner chroniquement les populations. Marie-Monique Robin a interrogé soixante-deux chercheurs du monde entier pour réaliser cette enquête.
(...)
Cet ouvrage est finalement très apaisant, au contraire des torrents d'informations souvent anxiogènes déversées quotidiennement. Il propose un tableau clair de l'origine des virus et surtout, montre que rien n'est irrémédiable mais qu'il est possible d'enrayer l' « épidémie de pandémie » qui s'annonce, en s'attaquant immédiatement aux causes. Par sa lucidité, il encourage à un certain optimisme, dans la mesure où les solutions sont à portée de mains… déterminées.
Si nombre des chercheurs interrogés portent un regard amer sur les décisions et les réactions politiques, ils désignent très clairement les responsabilités et proposent unanimement une solution aux risques viraux : préserver la biodiversité !

Compte-rendu de lecture (très) complet sur le blog :
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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Quels sont les ingrédients d'une pandémie ?
A première vue, on pense : virus très contagieux, porté par un vecteur animal (rat, chauve-souris, moustique, pangolin), transmis à un être humain puis un autre et encore un autre, jusqu'à faire le tour de la planète.
Mais d'où sort-il, ce virus ? Fabriqué dans, échappé d'un laboratoire ? Ça reste à démontrer et ce n'est pas l'objet de ce livre, et de toute façon c'est beaucoup plus complexe que cela. L'émergence croissante et accélérée de virus et des zoonoses qu'ils transmettent est largement favorisée par la destruction de la biodiversité. Cette destruction est notamment provoquée par la déforestation, la fragmentation des habitats naturels (par la construction de routes par exemple), les monocultures qui elles-mêmes répondent à des enjeux liés à l'agro-business et au profit, le tout à une échelle exponentielle. Cette destruction provoque, quant à elle, en aval, une "vraie aubaine" pour les agents pathogènes, car "en modifiant dramatiquement les écosystèmes nous leur ouvrons un nombre infini d'opportunités de s'installer dans de nouveaux hôtes. Si vous ajoutez à cela l'urbanisation galopante [...] puis la globalisation effrénée des échanges et, enfin, le dérèglement climatique, vous avez là un cocktail absolument inédit dans l'histoire de l'humanité, qui crée la base écologique permettant aux maladies infectieuses de se répandre en un temps record n'importe où sur la planète" (D. Brooks, biologiste de l'évolution).
Les 61 autres scientifiques interrogés par M.M. Robin dans cet ouvrage ne disent pas autre chose, et certains le disent d'ailleurs avec beaucoup d'amertume, voire parfois de désespoir.
Parce que tout cela est connu (c'est en 1968 que sont abordés publiquement pour la première fois les liens entre perte de biodiversité et santé, lors d'une conférence de l'Unesco sur la biosphère à Paris), su, démontré, prévisible, prévu.
Pour tous ces chercheurs, la solution existe : préserver la biodiversité, maintenant et tout de suite.
Facile à dire.
Parce que c'est une solution sur le long terme. Et c'est là tout le problème.
La première réaction à la pandémie de Covid a été une réaction "à l'ancienne" : le confinement. Puis on a embrayé sur les vaccins. Tout cela c'est très bien (façon de parler), mais cela ne fait que parer au plus pressé, c'est la solution d'urgence, de facilité, à court terme, cela ne soigne que le symptôme et cela ne traite pas la cause. Les plus optimistes diront qu'une fois la crise passée, tassée, on envisagera les solutions à plus long terme. Mais qui ça, "on" ? les intérêts politiques et économiques (et l'individualisme) sont généralement très myopes, voire aveugles à l'horizon, et semblent avoir bien peu de capacité (de volonté) à penser plus loin : "les mesures que nous devrions prendre [...] impliquent un changement dans les relations que les humains entretiennent avec leur environnement, comme leur rapport à la faune sauvage, ou leur manière d'exploiter les forêts et les océans. Et c'est peut-être ce qui fait peur..." (D. Civitello, biologiste). Cela implique de considérer que l'humain fait partie de cette biodiversité, sans lui être supérieur, contrairement aux tenants de l'écomodernisme : "d'après ses adeptes, l'homme est au-dessus de toutes les autres espèces peuplant la Terre et ne fait pas partie de la nature, qui est « déchaînée et sauvage » [...]. Pour eux, l'utilité de la nature se mesure à l'aune de ce qu'elle nous apporte ou nous inflige : elle nous fait du bien ou du mal. C'est ainsi qu'est né le concept de "service écosystémique" qui réduit la nature à un pourvoyeur de services pour l'humanité".

Il serait temps aussi de mettre fin à la logique de "silos" qui a séparé, par exemple, les médecines humaine et vétérinaire au début du 20ème siècle, "une erreur monumentale" (J. Zinsstag, épidémiologiste) à l'origine de la résistance aux antibiotiques. Décloisonner non seulement les différentes disciplines scientifiques, mais plus largement mettre en lien sciences, économie, culture, puisque tout est lié et que le bien-être humain dépend de la santé des écosystèmes : "le fait de bénéficier de bonnes relations sociales, qui peut paraître relever de considérations abstraites, comme le respect, la confiance, le sens de l'éthique ou de la moralité, s'effondre lorsque l'environnement dysfonctionne ou se dégrade, conduisant à des conflits et à des violences contre les plus pauvres et les plus vulnérables" (S. Naeem, écologue et biologiste). Un effondrement causé par "l'uniformisation de la pensée, qui considère la diversité – biologique ou culturelle – non pas comme une richesse, mais comme un obstacle à un type de développement fondé sur l'extraction et la consommation exponentielle des ressources naturelles" (L. Maffi, linguiste et anthropologue).
Comme une biodiversité idéale, "La fabrique des pandémies" est un ouvrage très riche, dense, mais fluide à lire et très accessible, fondé sur des entretiens avec des scientifiques renommés dans leurs disciplines respectives, et étayé de références solides (pour autant que je puisse en juger).
Un beau travail d'enquête, et un récit bien construit. J'espère que ce livre deviendra un documentaire, qui pourrait avoir bien plus d'impact sur le grand public qu'un essai de 300 pages, aussi lisible soit-il. Un impact qui provoquerait une réaction radicale et nécessaire pour secouer l'infinie inertie des gouvernements. Sans ça (et je ne suis pas une optimiste), l'avenir d' "épidémie de pandémies" que nous annonce ce livre est bien peu réjouissant...
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Marie-Monique Robin nous présente cette enquête très intéressante sous forme d'entretiens avec moult chercheurs.
Le constat est là, si nous ne changeons pas notre rapport à la Nature, nous allons vivre des confinements chroniques. Trouver des vaccins, c'est bien. Mais préserver la santé humaine passe par une approche holistique en préservant la biodiversité et la santé de la Terre. Sinon les maladies contagieuses émergentes vont s'exprimer avec des fréquences inquiétantes. Pourquoi ? Car nous sommes entrain de détruire les équilibres des écosystèmes et leur effet dilution et de fabriquer des ponts pour les zoonoses avec la déforestation et l'élevage intensif.
Des solutions existent. A nous de faire les bons choix. Rapidement… Il y a urgence. Ne franchissons pas certains points limites. Envisageons d'autres solutions que la consommation et le PIB comme choix collectif.
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Voilà un livre qui va bien avec l'époque que nous vivons, confinés, vaccinés ( ou pas) masqués et nous savons que nous n'allons pas en sortir de sitôt !
Marie-Monique Robin interviewe un nombre impressionnant de scientifiques (le nombre est précisé dans le texte je ne m'en souviens plus), et tous disent que nous aurions pu éviter cette pandémie si nous avions protégé, les forêts préservé la biodiversité, évité de déplacer les animaux (et les hommes aussi) à travers la planète. Bref protéger notre environnement, ne pas privilégier les intérêts économiques à court terme plutôt que les les intérêts à long terme. Mais ils nous disent aussi qu'il faut surtout et avant tout lutter contre la pauvreté si on veut préserver notre environnement.
Tous ces arguments sont expliqués, démontrés, les raisonnements sont clairs, le lecteur n'a pas de mal à suivre même si quelquefois une relecture est nécessaire.
Alors on arrive à la fin de la lecture et on se demande pourquoi les gens qui cherchent, travaillent, expérimentent ne sont pas écoutés pourquoi ce gaspillage de matière grise.
Je ne voudrais pas être mauvaise langue mais je crois deviner la raison pour laquelle on ne les écoute pas, je pense que certains devraient renoncer à faire des profits faramineux pendant que d'autres meurent de faim bref une lecture qui remue !
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Le premier des mérites de cet excellent essai est de nous rappeler, à l'heure où nous avons tous les yeux rivés sur le thermomètre, que la catastrophe qui a commencé ne se limite pas à la question climatique : la chute de la biodiversité est au moins aussi cataclysmique que celle de la hausse des températures.
Et cette biodiversité ne décline pas par le fait du hasard : la destruction des espaces naturels, des écosystèmes les plus riches et les plus variés, à commencer par les forêts primaires, sont la résultante d'une urbanisation à tout va, d'une mondialisation commerciale délirante (commencée il y a fort longtemps avec les routes de la soie comme la colonisation et poursuivie aujourd'hui sans aucune vergogne et malgré tous les faux semblants), d'un course folle à l'appropriation du monde et à la réification de la vie, bref d'un rapport au monde criminel : pour les perdants du système parmi les hommes, comme pour le reste du vivant qui disparait sous nos yeux. Pour notre plus grand malheur à terme puisque les pandémies n'iront qu'en s'accroissant et, potentiellement, en étant de plus en plus létales.

Nous ne pourrons plus jamais être inconscients après avoir lu des ouvrages comme La fabrique des Pandémies. Et nous serons donc d'autant plus criminels que nous poursuivrons dans cette voie que d'aucun osent appeler le « progrès » ou le « sens de l'histoire ».
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La Fabrique de la pandémie, constitue un ouvrage très intéressant, publié avant le film qui sort ces jours-ci, il est le fruit du confinement pour cette anticipation par rapport au film, l'autrice, Marie-Monique Robin est une journaliste d'investigation chevronnée, elle a notamment réalisé le film documentaire «  le monde selon Mosanto »
Fondé sur l'interview de plusieurs dizaines de scientifiques, dans une dizaine de pays, c'est un parcours de grande qualité pédagogique, sans langue de bois, avec force détails et à chaque fois le parcours du scientifique interrogé, souvent le point de départ de sa vocation et ses motivations pour approfondir sa recherche sont exposés, très simplement, ce qui nourrit le fil rouge des découvertes et interrogations de Marie-Monique Robin et par ricochet celles du lecteur.
Le livre regorge de références, de décryptages d'expériences et nous passons en revue les pathogènes, les maladies associées.
La thèse centrale développée magistralement et très simplement ici est que le seul antidote face aux maladies émergentes ( 5 par an, au lieu d'une tous les 15 ans au siècle dernier ) est la préservation de la biodiversité. La course aux vaccins est vaine, et le confinement chronique de la population impossible à tenir dans la durée.
Les trois facteurs principaux qui ouvrent un boulevard aux virus sont : la déforestation, la concentration d'animaux domestiques élevés industriellement et la globalisation entraînant des déplacements pour les êtres et les choses qui sont devenus délirants.
Solidement guidée par Serge Morand écologue , auteur de l'Homme, la faune sauvage et la peste (Fayard 2020), le parcours d'investigations s'enrichit et rebondit de page en page.

Au delà de la question de la connaissance, j'ai particulièrement noté l'effet dilution, le rapport entre la biodiversité extérieure et la biodiversité intérieure de notre microbiome par ensemencement, l'éducation de notre système immunitaire dès la jeune enfance pour éviter allergies et maladies auto-immunes. Les solutions pour maîtriser les pandémies via le renforcement de la biodiversité sont abordées et fort bien illustrées. En voici quelques aspects que j'ai plus personnellement retenus :
- des exemples de reforestation réussie en Thaïlande sur 20 ans par constitution de communs gérés par les utilisateurs
- le déploiement du programme « One Health » qui s'intéresse aux liens entre la santé animale et humaine ainsi que Planetery Heath plus large puisqu'il inclut dérèglement climatique, la production d'aliments, la pêche industrielle et l'aménagement des villes et examine toutes les activités humaines sous le prisme de leur impact sur les écosystèmes et la santé globale.
- L'écologie des maladies zooniques progresse, pour cela il a fallut démontrer que la biodiversité est le pilier de la santé des écosystèmes au travers notamment de l'ecotron. Une machine qui a permis de répliquer des écosystèmes dans un milieu contrôlé à l'instar des accélérateurs de particules pour les physiciens, les télescopes spaciaux pour les astronautes, moyens importants et bien mieux médiatisés !

Sur les leçons à tirer de la pandémie de Covid 19, formidable coup de semonce Marie-Monique Robin souligne les dérives de la biosécurité.

Revenons sur quelques exemples récents :
- 1998 : 2,4 millions de bovins sont abattus en Grande-Bretagne, en 2004 épisode H5N1 en Thaïlande, on abat 60 millions de poulets ( ceux des petits producteurs pas ceux des grands élevages censés être mieux contrôlés !) et il n'y a pas eu de repeuplement par les races locales, cela s'apparente à une dérégulation des écosystèmes et donc on augmente le risque d'émergence de futures pandémies ..
- On a dépensé 1,2 milliards de dollars pour identifier et séquencer les 1 700000 virus ( réalisation EcoHealth Alliance) que les oiseaux sont censés héberger et dont la moitié pourrait sauter vers les humains mais sans aucun résultat pratique…
- Selon les propos d'un écologie travaillant en Guyane : il est plus facile de de séquencer des virus, qui d'ailleurs mutent en permanence ! Plutôt que de lever des fonds pour préserver des arbres au fin fond d'une forêt tropicale
- Propos d'un spécialiste de l'ulcère de Buruli: il y a une tendance actuelle à l'infectiologie exploratoire qui prétend décrire les monstres de demain, alors que c'est nous qui les créons et les sortons du bois !

En conclusion, nous prenons conscience que le temps de la solidarité écologique est venu, l'urgence commande de faire appel et de construire une recherche transdisciplinaire.

Il faut entendre (adresse aux politiques) les chercheurs de terrain, et donc, pour ne prendre qu'un aspect, en Asie et en Afrique s'attaquer à la pauvreté, car tant qu'on vit dans la pauvreté on ne peut pas s'occuper de protéger la nature. Et nous y avons tous intérêt : pour diminuer les territoires d'émergence la suppression des poches de misères est la condition nécessaire.
Petit rappel : le risque est la combinaison entre le danger, l'exposition, la vulnérabilité, il faut donc considérer ces trois paramètres et ne pas confondre risque et danger.
Application pratique :
- le danger : vous allez au marigot avec une plaie : vous pouvez être infecté par une microbactérie
- L'exposition : vous avez peur de l'eau, la probabilité d'attraper un ulcère de Buruli est presque nulle
- Vulnérabilité : individuelle ou collective conséquence de la précarité, de la malnutrition, de l'absence d'accès aux soins, elle est directement liée à la misère

La disparition des civilisations à deux raisons principales : la surexploitation des ressources naturelles couplée à une distribution in égalitaire de la richesse produite selon Sofa Motesharrei de l'université du Maryland qui a publié une étude sur ce sujet, nous savons également que depuis 1950, tous les 17 ans nous doublons notre impact sur la planète…
Merci donc pour ce travail documentaire passionnant, précis et vivant autour de l'interview de 66 scientifiques, engagés sur leur thèmes de recherche et sur le terrain.
Le meilleur contrefeu à la peur, c'est la connaissance, force est de constater que je Science fait peur ! Même à Arte qui n'a pas voulu produire le film sur la fabrique des pandémies et qui doit sa sortie à la persévérance hors norme et à la notoriété de Marie Monique Robin.
La piste des raisons d'espérer ne peut se trouver qu'en acceptant de regarder les faits en face pour comprendre et ensuite agir..
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Marie-Monique ROBIN as interviewer 62 scientifiques sur la question : le lien entre la pollution de l'air, la biodiversité et l'émergence du COVID-19, la discussion as été plus large sur les différents virus, ceux qu'on connait et d'autres moins.

Quand j'ai choisi ma sélection pour le grand prix des lecteurs mon choix s'est porté ou tous les livres me plaisaient, même si je savais, que certains seront plus difficile à lire que d'autres.

Je m'intéresse à la science et a l'histoire des maladies, j'aime de temps en temps lire ce genre d'ouvrages, où on n'est pas dans une véritable histoire (bien que là on apprend beaucoup sur le parcours des virus) avec un début et une fin et l'addiction que j'aime tant.

Donc je m'attendais à une lecture difficile, mais cela n'a pas était le cas, c'est vraiment tout public, et vraiment passionnant quand j'ai commencé ce livre je n'ai pu m'arrêter.

L'autrice as interroger des scientifiques de diverses disciplines, cela en fait un ouvrage complet sur le sujet et aussi comment certaines maladies ont pu immerger comme le SIDA ou le SRAS et pleins d'autres évidemment le COVID-19 et surtout comment on aurait pu éviter ces pandémies en faisant plus attention à notre milieu naturel.

J'ai appris énormément de choses dans ce récit, sur les maladies mais aussi le lien avec le milieu animal, j'ai retrouvé les bêtes que je déteste le plus : les rongeurs, mais les savants sont accord que cela ne servirait à rien d'enrayer une race, qu'au contraire cela détruirait la biodiversité.

Maintenant en tant qu'année électorale, il faudrait que nos dirigeants qui se présente à des responsabilités ultimes, écoutent ces scientifiques et comprennent que l'enjeu est que notre santé est liée avec l'état de notre planète.

C'est un livre qui fait beaucoup réfléchir, certains passages font froid dans le dos, mais a un moment il faut voir les choses comme elles sont, et pas se faire des idées toutes faites, personnellement, je trouve que c'est un livre utile qu'on devrait mettre entre toutes les mains, pour les gens réalisent ce qui se joue là.

J'ai adoré cette lecture, elle m'a beaucoup apportée, bon évidemment, apprès cette lecture, je vais avoir envie d'un truc plus léger, mais c'est bien de temps en temps de comprendre certaines choses, ce premier livre dans la sélection " non-fiction " est excellent, j'attends avec hâte, de lire les suivants.

Le prochain, je le prévois en mars, qui est le mois de la journée de la femme, qui auras évidemment un rapport
Lien : https://www.nathlivres.fr/l/..
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Loin du bruit et des échanges courtermistes qu'on nous propose à longueur de temps depuis décembre 2019, cet essai nous propose un voyage précis, argumenté, posé, dans le monde des virus, des bactéries, des maladies émergentes et de leur cause réelle. Plus de 60 scientifiques de toutes nationalités y apportent leurs contributions respectives, précises, factuelles, argumentées. Un essai donc, mais qui se lit comme un roman et qui sonne comme une alerte : si nous ne faisons pas un pas de coté, si nous n'arrêtons pas notre course folle vers toujours plus d'exploitation de notre planète, nous allons fabriquer toujours plus de crises sanitaires et humaines.
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J'ai reçu ce livre dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs Pocket et c'est une vraie belle surprise.
A l'heure du Covid, la science a fait la une de tous les journaux. Mais ce livre est bien différent puisqu'il nous apporte un éclairage écologique sur la crise sanitaire que nous traversons.
Le Covid (et de nombreuses autres maladies) sont en fait dues au déclin de la biodiversité. J'avais déjà lu des choses dessus mais rien d'aussi clair (et flippant). Que ça doit être dur d'être scientifique : savoir qu'on va droit dans le mur mais personne ne nous écoute !
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Marie-Monique Robin a une plume exceptionnelle, j'avais quelques appréhension lorsque j'ai reçu ce livre mais dès les premiers mots je me suis laissée embarquer dans cette enquête fascinante sur les pandémies.

On rencontre au fil des pages de nombreuses et nombreux scientifiques qui sont tous d'accord sur une chose. Notre manière de vivre, de consommer ont impacté notre environnement et les écosystèmes de façon la plus négative qui soit.

Je ne vais pas vous faire une synthèse ni de morale car honnêtement je ne suis pas là pour ça. Mais si vous avez l'occasion de lire ce livre lisez le. Parce que cet essai est un indispensable.

On a tout les faits. Des explications simple.

Lorsque l'on lit cet ouvrage on en ressort avec une vision plus grande de notre situation actuelle. On comprend pourquoi et comment aujourd'hui nous en sommes arrivé à ce point.

J'ai très peu vu La Fabrique des pandémies sur les réseaux ou en librairie mais j'espère que beaucoup de gens lirons ce livre de Marie-Monique Robin et donnerons à ce récit un plus grand impact.
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