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Andy Kubert (Illustrateur)Mark Bagley (Illustrateur)
EAN : 9781401228385
192 pages
DC Comics (14/09/2010)
2/5   1 notes
Résumé :
A new era begins for the JLA as a one-time member falls before he can warn the team of looming peril — while what's left of the JLA journeys to the heart of their past to decide if the team has any future at all.

Also in this volume, the BLACKEST NIGHT darkens the skies over the Justice League. Can the team get it together in time to survive the return of the undead Dr. Light?

And then, the team regroups with a new roster that will t... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Cette histoire fait suite à Cry for Justice et elle comprend les épisodes 38 à 43 de la série mensuelle, écrits par James Robinson et dessinés par Mark Bagley.

Dans la scène introductive (4 pages), Blue Jay (Jay Abrams, un ancien membre très mineur de la Justice League Europe) est abattu par un mystérieux assaillant. le lecteur n'en saura pas plus de tout le tome. de retour au QG de la JLA, Vixen fait le bilan des événements survenus lors "Cry for Justice" et la conclusion est catastrophique. Plastic Man est incapable de garder une forme tellement son esprit a été corrompu, Doctor Light (Kimiyo Hoshi) a un bras dans le plâtre, elle-même a une jambe dans le plâtre, seul Red Tornado semble s'en être sorti en bonne condition. Et à eux quatre, ils forment tout ce qui reste de la JLA. C'est le moment que Despero choisit pour arriver en amenant avec lui Gypsy (Cynthia Reynolds) en mauvais état. Après une échauffourée qui voit l'apparition de Zatanna, Blackest Night leur tombe dessus. Les zombis ont pris possession du corps de Zatara (le père de Zatanna), Doctor Light (Arthur Light), Vibe (Paco Ramone) et Steel (Hank Heywood).

Les épisodes 41 à 43 sont consacrés à la reconstruction de l'équipe de la JLA autour de nouveaux membres tels que Donna Troy (en remplaçant de Wonder Woman), le nouveau Batman, Starman (Mikaal Tomas) et Congorilla (William Glenmorgan). Avec l'aide d'autres superhéros, ils se battent contre plusieurs apparitions d'un mystérieux trio qui semble à la recherche d'objets encore plus mystérieux disséminés sur le globe avec lesquels certains membres de la JLA sont déjà entrés en contact.

Mais qui a choisi Mark Bagley comme dessinateur ? Je veux bien croire que ce monsieur est un grand professionnel qui rend ses planches à l'heure, voire en avance. Mais je crains qu'il ne soit resté bloqué dans les années 1990 et qu'il n'ait pas saisi que le lectorat avait vieilli et que le lecteur attend des dessins qui ne soient pas que fonctionnels. Je ne leur trouve qu'un seul aspect positif : les postures des superhéros sont très dynamiques. Pour le reste, c'est laid et paresseux. La majeure partie du temps les décors sont en option, ou sont uniquement présents dans la case d'ouverture de la scène, avec 1 ou 2 traits isolés le reste du temps pour vaguement les rappeler. le pire se trouve dans les épisodes 39 et 40 qui se déroulent dans l'obscurité relative du QG de la JLA ; et là, Bagley se sent autorisé à s'affranchir de tout décor. Ensuite les apparences des personnages font peine à voir. Il est évident que Bagley a voulu assurer une transition en douceur avec le précédent illustrateur Ed Benes. Il reproduit donc avec application quelques unes des caractéristiques de Benes. Mais le résultat n'est pas convaincant. Donna Troy (personnage très attachant) est représentée comme une bimbo siliconée avec une poitrine défiant les lois de la pesanteur, un décolleté plus bas que le nombril et de grands yeux de biches tirant vers le manga. Plus racoleuse et en dessous de l'âge légal, ce n'est pas possible. Il réussit l'exploit de rendre Zatanna peu avenante en représentant son costume d'une manière qui le fait se confondre avec des justaucorps de superhéros. le tout est efficace, se lit vite, mais c'est très industriel et artificiel.

Comparé aux dessins, le scénario de James Robinson semble d'une sophistication inouïe. James Robinson avait annoncé que le carnage de "Cry for justice" n'était pas gratuit. Effectivement, il aborde avec cette histoire les conséquences des exactions de Prometheus. L'esprit combatif de Mari Jiwe McCabe (Vixen) a été anéanti. Kimiyo Hoshi (Doctor Light) commence à penser qu'elle ferait mieux de redevenir une maman à plein temps, etc. à ce titre le premier épisode met l'eau à la bouche. Suivent ensuite les 2 épisodes consacrés à "Blackest Night". James Robinson s'en tire plutôt bien en convoquant les fantômes du passé et en torturant mentalement les pauvres héros. Mais au final ce passage est un peu étiré. Les 3 derniers épisodes comportent leur lot de relations inter-personnages intéressantes et bien vues avec un mystère (les objets et les êtres qui les recherchent) qui n'est pas éclairci à la fin du tome. Donc cette deuxième moitié se lit plus comme un prologue d'une aventure à venir que comme une histoire complète et autosuffisante.

Si vous aimez Mark Bagley, ces histoires de la JLA devraient vous satisfaire, malgré l'aspect parcellaire du scénario. Si vous n'aimez pas Mark Bagley, il vous faudra beaucoup de courage et d'abnégation pour affronter page après page d'illustrations éprouvantes.
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