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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une maison laissée à l'abandon après le décès de son propriétaire, ré-ouverte un an plus tard par ses 3 enfants. Chaque objet, chaque lieu évoque des souvenirs racontés tour à tour par les différents protagonistes, entre souvenirs communs et personnels.

Cette bd réussit à retranscrire d'une manière que j'ai trouvé très juste les empreintes mémorielles liées à des lieux où a des objets et la difficulté de tourner la page, d'accepter de laisser derrière une partie de ce qui concrètement nous replonge dans des souvenirs heureux, telle une madeleine de Proust...

Beaucoup aimé le format paysage de cette bd et la simplicité des dessins avec l'alternance de teintes selon la chronologie qui permet de bien suivre les flash-back.

Un petit bémol cependant sur l'organisation des cases qui n'est pas toujours simple à suivre en l'absence d'un sens de lecture clairement établi et systématique...
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Une belle BD, tendre et pleine de souvenirs...
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Meses después de la muerte de su padre, tres hermanos regresan a la casa familiar en la que pasaban las vacaciones durante su infancia. El motivo que les lleva allí es arreglar la casa para venderla, pero cada objeto y rincón le trae a cada uno de ellos recuerdos entrañables de momentos pasados junto a su padre.
Esta novela gráfica es un homenaje al padre fallecido -“Paco Roca ha hecho un libro a partir de los sentimientos generados por la muerte de su padre” escribe Fernando Marías en el epílogo-, y lo hace de un modo soberbio, todo acompaña en sus viñetas, que provocan reflexiones y emociones que el lector reconoce. Una historia melancólica, preciosa y muy humana.
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Après la mort de leur père âgé, les trois enfants, devenus adultes se retrouvent dans la maison de vacances de leur enfance, dont ils ont hérité. Ils comptent la vendre car personne ne veut s'en occuper. Et pourtant, lorsqu'ils reviennent, la maison regorge de souvenirs en tout genre, et les souvenirs de tous, avec leur père, ressurgissent.

J'ai beaucoup aimé le format de lecture, et notamment certaines planches dont le dessin s'étend sur plusieurs cases. Les couleurs sépia ou un peu ocre nous replongent dans une autre époque, mais en douceur. D'ailleurs, toute la BD possède des couleurs plutôt douces, on pourrait presque leur reprocher qu'elles sont un peu ternes, mais je pense que ça permet de donner une ambiance intimiste à tout l'album.



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Paco Roca a souvent porté son regard sur le passé, la mémoire. de la maladie d'Alzheimer dans "Rides", à l'hommage aux dessinateurs des années 60 ( "L'hiver du dessinateur" ), en passant par " La nueve" durant la dernière guerre mondiale, ses albums sont tous empreints de cette même envie de se retourner vers hier. "La maison" n'échappe pas à cette thématique, mais ici avec une nouvelle dimension qui apparaît comme franchement plus autobiographique.
Deux frères et une soeur, que la vie a plus ou moins séparé, se retrouvent dans une résidence secondaire construite été après été par leur père aujourd'hui décédé depuis un an. La vente de cette maison qui a quand même gâché pas mal de leurs vacances est à l'ordre du jour. Les discussions commencent entre nostalgie, joie de vivre et quelques petites rancoeurs. Mais les souvenirs resurgissent à l'évocation des moments passés ou en la redécouverte d'un objet. Et puis, l'image du père hante les enfants. Même s'il était dur à la tâche, assez intransigeant, son aura traîne encore parmi les murs et dans la tête de sa descendance. La peur de quelque part tourner la page, fait hésiter quant à la cession de cet endroit qui les a toujours réunis.
Dans un très agréable format à l'italienne, avec une sensibilité extrême, Paco Roca nous invite dans l'intimité de cette famille, nous fait sentir la valse hésitation d'adultes qui retrouvent leurs réflexes d'enfants, voire continuant sans s'apercevoir à perpétuer une tradition familiale. Avec un jeu de couleurs mêlant avec talent couleurs estivales et pastels de la nostalgie, l'album, proche de la ligne claire, est un régal pour les yeux. Il ne se passe pas grand chose au final, on n'y apprend pas non plus grand chose sur la vie de chacun, mais chaque case recèle un parfum de nostalgie qui nous donne un ton très intime à cette production.
Album fragile et tendre" La maison" parlera sans doute à beaucoup de monde.
La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Tout commence par le départ d'un vieil homme de sa maison. Les dessins détaillent tous les mouvements très lents de ce monsieur âgé et affaibli. Quelques cases nous décrivent le passage des saisons. Ensuite, ce sont deux jeunes gens en couple qui rentrent dans cette maison. le fils revient dans la maison de son enfance suite au décès de son père. le maison est le portrait de trois enfants accompagnés de leur famille retournant dans le lieu qui les a vus grandir. Chacun repense au passé, à leur enfance et à leur père. Nous les voyons nettoyer la maison et repenser, pendant leurs travaux, aux départs en vacances, aux aventures d'un moment et à cette vie de famille. L'idée de conserver la maison et de poursuivre la nostalgie de l'enfance est sous-jacente.
Cette magnifique BD, au format italien, dissèque le temps d'une redécouverte d'un temps oublié. Les trois jeunes gens sont obligés de revenir dans cette maison. On sent que c'est très difficile car certains refusent la mélancolie et la tristesse qui les submergent. Par les sous entendus et les non dits, Paco Roca met en scène très subtilement cette famille blessée par le décès du patriarche.
Les dessins, loin d'un réalisme abusif, sont illuminés par des couleurs très fines. Nous passons d'un enfant à l'autre, la couleur illustrant chaque personnalité. La chaleur de la maison laisse sa place à la froideur bleue de l'hôpital. La simplicité du trait sert à merveille la profondeur du sujet. Chaque enfant vit son deuil à sa manière. L'auteur les suit très précisément pour cerner leur douleur et l'exprimer très finement.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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