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Meses después de la muerte de su padre, tres hermanos regresan a la casa familiar en la que pasaban las vacaciones durante su infancia. El motivo que les lleva allí es arreglar la casa para venderla, pero cada objeto y rincón le trae a cada uno de ellos recuerdos entrañables de momentos pasados junto a su padre.
Esta novela gráfica es un homenaje al padre fallecido -“Paco Roca ha hecho un libro a partir de los sentimientos generados por la muerte de su padre” escribe Fernando Marías en el epílogo-, y lo hace de un modo soberbio, todo acompaña en sus viñetas, que provocan reflexiones y emociones que el lector reconoce. Una historia melancólica, preciosa y muy humana.
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Après la mort de leur père âgé, les trois enfants, devenus adultes se retrouvent dans la maison de vacances de leur enfance, dont ils ont hérité. Ils comptent la vendre car personne ne veut s'en occuper. Et pourtant, lorsqu'ils reviennent, la maison regorge de souvenirs en tout genre, et les souvenirs de tous, avec leur père, ressurgissent.

J'ai beaucoup aimé le format de lecture, et notamment certaines planches dont le dessin s'étend sur plusieurs cases. Les couleurs sépia ou un peu ocre nous replongent dans une autre époque, mais en douceur. D'ailleurs, toute la BD possède des couleurs plutôt douces, on pourrait presque leur reprocher qu'elles sont un peu ternes, mais je pense que ça permet de donner une ambiance intimiste à tout l'album.



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Une maison s'ouvre après plusieurs mois durant lesquels elle a été laissée à l'abandon…

Suite au décès de leur père, une fratrie doit remettre la maison paternelle en l'état afin de pouvoir la mettre en vente. Il faut trier, jeter, laver, ranger, réparer… José, Vincente et Carla s'organisent pour assumer, à parts égales, les différentes travaux et démarches qui doivent être réalisés. L'occasion de se retrouver en famille et qui sait, c'est peut-être l'opportunité d'apaiser certaines rancoeurs.

Paco Roca entre sur la pointe des pieds dans cette famille. A l'aide de quelques planches muettes, il nous donne la possibilité de repérer les lieux. L'endroit est désert, les objets laissés dans le jardin ont été malmenés par les intempéries, le potager attend que quelqu'un daigne reprendre les outils pour le débarrasser de ses mauvaises herbes… Un rapide tour du propriétaire nous permet de constater que tout est serein… pour le moment. On devine qu'un moment familial important va se jouer. La scène est prête, le lecteur est tout ouïe. Ils ne manquent que les personnages qui, d'ailleurs, ne tardent pas à faire leur entrée. Et dès lors que la maison est de nouveau habitée, les émotions vont s'emparer des personnages et guider le scénario… le moindre objet qui passe et c'est un souvenir qui s'impose. On va d'anecdote en confidence, tout a une histoire qui n'est pas la nôtre et pourtant on est là, à partager le quotidien de cette famille comme s'il s'agissait du nôtre.

Paco Roca est un auteur que j'apprécie. Pour avoir eu l'occasion de lire trois de ses albums (« Rides », « Les Rues de sable » et « le Phare »), je sais qu'il est attentif à chaque détail et qu'il prend le temps d'installer ses personnages. Avec peu de chose et à l'aide de passages silencieux, il parvient à nous faire comprendre que ses héros ordinaires sont en pleine rêverie, en pleine réflexion ou dévastés par le chagrin. Roca dessine chaque chose avec délicatesse et veille à ne pas aller trop loin dans l'intimité des personnages, comme s'ils étaient pudiques. Ses histoires ne nous heurtent pas, elles nous touchent. Il ne juge pas, il tente de comprendre. Il ne caricature jamais, il écoute et retranscrit…

« La Maison » est certainement inspiré de sa propre expérience (c'est du moins ce que je me suis dit en regardant la photo insérée dans l'album). C'est peut-être pour éviter l'afflux d'émotion qu'il n'utilise pas un mais trois narrateurs. Tous trois font partie de la même famille, de la même entité… ils sont frères et soeurs. Leurs allées et venues dans la maison familiale dynamisent le récit et lui donnent du souffle. Culpabilité, fierté, colère, nostalgie, joie… aucune émotion ne manque à l'appel. On sent que les larmes des personnages ne sont jamais loin… Paco Roca ne va pas jusqu'à les faire couler. Malgré la faible différence d'âge qui les sépare et leur histoire commune, ils ont logiquement une perception différente des événements ce qui enrichit la narration. J'ai trouvé que le ton était juste.

Un album où l'on oscille entre passé et présent. Une babiole qui prend la poussière sur une étagère, un fruit qui attend d'être cueilli… chaque objet porte en lui la mémoire d'un souvenir. le deuil se fait lentement, la vie reprend ses droits. Mais même si j'ai bien aimé cet album, force est de constater que je ne parviens pas à en parler. Je peine car je ne parviens pas à cacher ma légère déception. Bien que tout soit cohérent et limpide, que les personnages soient touchants à souhait et que planches et couleurs soient belles… ça glisse. Je m'attendais à un album plus émouvant, bien plus fort, bien plus marquant. Une jolie lecture mais qui n'est pas le coup de coeur attendu.
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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Paco Roca a souvent porté son regard sur le passé, la mémoire. de la maladie d'Alzheimer dans "Rides", à l'hommage aux dessinateurs des années 60 ( "L'hiver du dessinateur" ), en passant par " La nueve" durant la dernière guerre mondiale, ses albums sont tous empreints de cette même envie de se retourner vers hier. "La maison" n'échappe pas à cette thématique, mais ici avec une nouvelle dimension qui apparaît comme franchement plus autobiographique.
Deux frères et une soeur, que la vie a plus ou moins séparé, se retrouvent dans une résidence secondaire construite été après été par leur père aujourd'hui décédé depuis un an. La vente de cette maison qui a quand même gâché pas mal de leurs vacances est à l'ordre du jour. Les discussions commencent entre nostalgie, joie de vivre et quelques petites rancoeurs. Mais les souvenirs resurgissent à l'évocation des moments passés ou en la redécouverte d'un objet. Et puis, l'image du père hante les enfants. Même s'il était dur à la tâche, assez intransigeant, son aura traîne encore parmi les murs et dans la tête de sa descendance. La peur de quelque part tourner la page, fait hésiter quant à la cession de cet endroit qui les a toujours réunis.
Dans un très agréable format à l'italienne, avec une sensibilité extrême, Paco Roca nous invite dans l'intimité de cette famille, nous fait sentir la valse hésitation d'adultes qui retrouvent leurs réflexes d'enfants, voire continuant sans s'apercevoir à perpétuer une tradition familiale. Avec un jeu de couleurs mêlant avec talent couleurs estivales et pastels de la nostalgie, l'album, proche de la ligne claire, est un régal pour les yeux. Il ne se passe pas grand chose au final, on n'y apprend pas non plus grand chose sur la vie de chacun, mais chaque case recèle un parfum de nostalgie qui nous donne un ton très intime à cette production.
Album fragile et tendre" La maison" parlera sans doute à beaucoup de monde.
La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Tout commence par le départ d'un vieil homme de sa maison. Les dessins détaillent tous les mouvements très lents de ce monsieur âgé et affaibli. Quelques cases nous décrivent le passage des saisons. Ensuite, ce sont deux jeunes gens en couple qui rentrent dans cette maison. le fils revient dans la maison de son enfance suite au décès de son père. le maison est le portrait de trois enfants accompagnés de leur famille retournant dans le lieu qui les a vus grandir. Chacun repense au passé, à leur enfance et à leur père. Nous les voyons nettoyer la maison et repenser, pendant leurs travaux, aux départs en vacances, aux aventures d'un moment et à cette vie de famille. L'idée de conserver la maison et de poursuivre la nostalgie de l'enfance est sous-jacente.
Cette magnifique BD, au format italien, dissèque le temps d'une redécouverte d'un temps oublié. Les trois jeunes gens sont obligés de revenir dans cette maison. On sent que c'est très difficile car certains refusent la mélancolie et la tristesse qui les submergent. Par les sous entendus et les non dits, Paco Roca met en scène très subtilement cette famille blessée par le décès du patriarche.
Les dessins, loin d'un réalisme abusif, sont illuminés par des couleurs très fines. Nous passons d'un enfant à l'autre, la couleur illustrant chaque personnalité. La chaleur de la maison laisse sa place à la froideur bleue de l'hôpital. La simplicité du trait sert à merveille la profondeur du sujet. Chaque enfant vit son deuil à sa manière. L'auteur les suit très précisément pour cerner leur douleur et l'exprimer très finement.
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