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sur 691 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Paris, dans un avenir proche. Clarissa Katsef, écrivain, a quitté son mari pour des raisons qui seront dévoilées au fil du récit et intègre une résidence d'artistes un peu particulière. Ultramoderne, son appartement au huitième et dernier étage du bâtiment est géré grâce à  l'intelligence artificielle qui s'est largement développée et Clarissa bénéficie d'un assistant personnel virtuel qu'elle a malicieusement nommé Mrs Dalloway.

Au fil du temps, ce lieu qui devait servir de refuge à Clarissa commence pourtant à l'oppresser. Elle s'y sent de plus en plus mal et en révolte contre ce qu'elle ressent comme une intrusion et une volonté de la contrôler. Paranoïa, mal être, dépression, imagination débordante ou réalité d'une manipulation qui ne dit pas son nom ? C'est ce que le lecteur découvre au fur et à mesure du récit. Ou ce qu'il s'attend à découvrir. 

Tatiana de Rosnay nous transporte dans un futur pas si lointain où les catastrophes météorologiques et écologiques s'enchaînent (canicule, tempête, disparition des abeilles...) et où des villes comme Paris, où se déroule le roman, ont subi des attaques terroristes d'envergure (il ne reste de la Tour Eiffel qu'un profond cratère). L'intelligence artificielle a pris une place considérable et régit à peu près tout. Une base plutôt intéressante, d'autant qu'elle paraît assez réaliste et possible.

Mais ce n'est clairement pas dans le style de la science fiction ou de la dystopie que Tatiana de Rosnay excelle. Elle n'est jamais aussi à l'aise et accrocheuse que quand elle revient sur des terrains connus (Virginia Woolf, Romain Gary, l'identité et le bilinguisme). Pour le reste, j'ai assez vite perdu tout intérêt pour cette résidence sous surveillance en me disant que si c'était aussi insupportable il suffisait à Clarissa de s'en aller puisque après tout elle n'est pas prisonnière et que sa fille ainsi que son ex-mari, Toby, étaient susceptibles de l'accueillir.
Par ailleurs, plein de début de pistes sont explorées qui n'aboutissent jamais à rien (quid de cette Mia soi disant fan de Clarissa qui prend contact avec elle ? Ou de ce voisin, Jim, qui disparaît sans laisser de traces ? de cette histoire de poudre qui tombe du plafond dans sa tasse à thé ? Ou encore de ce point commun prometteur entre les résidents mis en lumière par la petite fille de Clarissa ?). Sans parler de la conclusion qui laisse clairement le lecteur sur sa faim et sans aucune réponse à toutes les questions qui ont été soulevées au cours du récit. 

Le tout est sans relief, désincarné, sans émotion. Sauf quand sont abordés les thèmes des écrivains (Woolf et Gary) ou de la perte d'un enfant où on sent poindre un peu de vie dans le récit. 

Une déception pour moi, car cette auteure a su plus d'une fois me toucher avec d'autres romans. Celui-ci ne restera pas longtemps dans ma mémoire. 
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Paris, dans le futur. La Tour Eiffel a été détruite dans une attaque terroriste, l'artificiel règne (il n'y a plus de vrais aliments, ni de vraies fleurs ; et les machines sont de plus en plus présentes…) et le réchauffement climatique provoque des catastrophes…Clarissa Katsef est une auteure à fleur de peau. Pour elle, les murs ont une histoire et quand elle emménage dans un nouvel appartement, très vite, elle ressent un sentiment de malaise. Réalité ou est-ce simplement son imagination ?

Ce roman aborde beaucoup de thèmes (trop !) et j'ai volontairement choisi d'écrire un hameçon très rapide. Ecologie, rapports familiaux, place du virtuel / de l'informatique dans nos vies, le suicide, l'importance de l'écriture, l'amour, les secrets… Et je ne cite pas tous les thèmes ! le roman oscille alors entre plusieurs genres : espionnage, amour, dystopie… Et ce mélange rend le livre bancal. J'ai beaucoup aimé le début : les liens que Clarissa a tissé avec sa fille, sa petite fille, son père…et l'atmosphère étrange de cette résidence trop sécuritaire. Les pages sur V. Woof et R. Gary m'ont aussi beaucoup intéressée. Mais au fur et à mesure que les fils se dénouaient (pourquoi elle a quitté son mari, la progression de son enquête sur la mystérieuse CASA …) j' ai été déçue. Quant à la fin, elle est trop à l'eau de rose et laisse bien des questions en suspens. Donc, non, je n'ai pas été convaincue par ce livre.
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Déjà, à la lecture de la quatrième de couverture, je ne m'attendais pas à un récit d'anticipation. Déception donc puisque l'auteure n'oeuvre pas d'ordinaire dans ce registre.
Mais au-delà de ça, l'intrigue m'a profondément ennuyé et m'a paru très "prétexte". Ajoutez à cela des personnages auxquels je ne me suis pas attaché, et vous obtiendrez un roman qui ne m'a pas du tout plu. Et pourtant, je l'ai lu jusqu'au bout. Il y a bien quelques passages qui ont retenu mon attention, mais ils ont été trop rares.
La fluidité de la plume de l'auteure, que j'affectionne particulièrement d'ordinaire, aurait pu rattraper l'ensemble ; ce ne fut pas le cas. J'ai trouvé ici le style plus insipide, plus quelconque, moins remarquable que d'habitude.
Très déçu.


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Ce roman me rappelle La mer monte d'Aude le Corff pour l'aspect futuriste et La fille d'avant de JP Delaney, comme un mélange des deux. L'écriture et l'intrigue déçoivent, j'ai fini par lire en diagonale. Les trois derniers romans de l'auteure ne sont pas terribles, l'impression d'une perte de vitesse, d'inspiration.
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J'ai déjà lu des romans de cette auteure mais là je n'ai pas accroché. Je n'ai pas aimé l'atmosphère. Il m'a manqué beaucoup de choses pour l'histoire. On a l'impression que tout reste en suspens avec beaucoup de questions sans réponses et la fin nous laisse dans le doute avec un gros sentiment de " pas terminé ". Les personnages sont interessants mais l'histoire est abracadabrante et surtout inachevée.
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Un faux thriller, une fin qui tombe comme un cheveux sur la soupe. Bref, une déception.
Lien : http://aucoindelatre.home.bl..
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