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3,28

sur 692 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Merci aux éditions Robert Laffont et à Babelio pour l'envoi de ce roman.

Depuis sa séparation avec François, Clarissa une romancière cherche un appartement qui pourrait être une sorte de refuge, un endroit où elle se sente bien, qui l'abrite, qui la protège. Elle pense l'avoir trouvé à CASA une résidence réservée aux artistes. Une sécurité absolue, des caméras dans toutes les pièces. Elle vit seule avec Chablis son chat et Mrs Dalloway une assistante virtuelle. Chablis fait le dos rond, les oreilles aplaties comme s'il sentait une présence. Clarissa a l'impression que quelqu'un l'observe en permanence.

Tatiana de Rosnay nous entraîne dans un futur apocalyptique, des quartiers entiers de Paris ont été dévastés par des attentats, la tour Eiffel a été remplacée par un hologramme qui s'illumine le soir. Les robots se substituent aux humains. L'écriture est fluide et l'atmosphère suffisamment inquiétante pour intéresser le lecteur.

Je ne suis pas adepte des romans de science-fiction où règne l'intelligence artificielle. Mais compte tenu de la qualité des romans précédents de Tatiana de Rosnay, j'espérais un roman dont le suspens me tiendrait en haleine jusqu'au bout. Hélas ! La fin est complètement bâclée et le lecteur se retrouve abandonné au bord de la route.

« Pourquoi un artiste devrait-il se justifier ? Sa création parlait d'elle même. Des lecteurs lui demandaient de temps en temps d'expliquer la fin de ses livres. Cela la faisait rire, pleurer parfois, ou la mettait dans une rage folle. Elle écrivait pour inciter à réfléchir, et non pour donner des réponses. »
Sans commentaire.

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Clarissa, autrice bilingue, intègre une résidence d'artistes d'un nouveau genre : CASA. Installée dans son appartement offrant tout le confort des technologies futuristes, elle ne s'y sent finalement pas à son aise... Que peuvent-"ils" bien lui cacher ?
Clarissa dissimule elle aussi des aspects de sa vie à son entourage : elle a quitté son deuxième mari récemment pour des raisons assez floues (qu'elle explique progressivement dans ses notes) et ne souhaite pas se confier au sujet de son premier enfant, décédé depuis longtemps.

Tatiana de Rosnay s'attaque ici au roman d'anticipation, en restant accrochée à la mémoire des murs... Elle nous dépeint un futur proche très sombre : dérèglements climatiques, erreurs politiques, crises sociétales... Tout est parti à vaut l'eau, et pourtant (à quelques détails cruciaux près...) tout semble assez similaire à notre quotidien post-covid - alors que le roman a été publié en mars 2020. J'ai aimé cette vision aussi futuriste que réaliste, même si elle est très pessimiste.
J'ai mis du temps à m'attacher vraiment à Clarissa et me suis plutôt sentie intriguée par tous les mystères qui s'enchaînent et s'enroulent autour d'elle. Malheureusement pour moi, je suis restée à distance du personnage, qui n'a pas réellement su m'émouvoir.

Le style de Tatiana de Rosnay est toujours très agréable. Elle continue de développer ici ses thèmes favoris : la mémoire des murs, la littérature et ses figures célèbres. Virginia Woolf et Romain Gary hantent ce roman, tant dans la trame de l'histoire que dans la construction (certains chapitres sont introduits par une citation de leur lettre de suicide). J'ai aimé les nombreuses références à la vie de ces artistes, au sujet desquels j'ai beaucoup appris. Tatiana de Rosnay y met aussi beaucoup de sa personnalité : elle-même franco-anglaise, elle explore les nuances de l'écriture bilingue (elle a rédigé le roman dans les deux langues, à la manière de son personnage principal). La narration est bien menée mais un peu plate à mon goût, et j'ai trouvé la fin un peu hâtive et déconnectée des intrigues principales.
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Une femme écrivain, qui vient de quitter son mari, trouve un logement dans une résidence high-tech pour artistes. L'essentiel de l'intrigue repose sur la présence envahissante de l'intelligence artificielle qui gère son quotidien, en alternance avec des chapitres sur la cause de son divorce, elle aussi en lien avec les changements dans la société...
Si le romans e veut glaçant parce que tout à fait possible, à mon sens tout ceci est vu et revu, pas forcément très prenant ni inquiétant, honnêtement je n'ai guère accroché.
Le style ne m'a pas plu non plus, j'ai du mal avec cette auteure... Trop plat, fade, vite oublié...
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Vous connaissez l'histoire qui débute super bien, qui est palpitante, qui gagne en intensité au fur et à mesure, qu'on n'arrive pas à lâcher,... et qui finit en eau de boudin? Et bien je crois bien l'avoir lue.

Nous sommes à Paris, dans un futur proche, en 2034 si je sais bien compter. Clarissa, écrivaine reconnue, vient de quitter son mari, cherche un nouveau logement et a bien du mal à trouver un lieu où vivre, comble pour celle dont l'oeuvre tourne autour justement de la mémoire des murs. Jusqu'au jour où elle entre dans le programme CASA, immeuble réservé aux artistes de tous horizons, et qui possède une nouvelle technologie de pointe. Mais, très vite, Clarissa se sent épiée, scrutée, et commence à se méfier de tout et tout le monde. A-t-elle raison ou est-ce simplement un retour de la dépression dont elle a souffert des dizaines d'années auparavant?

Comme indiqué précédemment, le roman débutait très bien, je me laissais embarquer dans le tourbillon des pensées et de la vie de Clarissa, trouvant le tout intéressant et plutôt bien écrit. J'imaginais très bien l'appartement luxueux où elle vivait et sa drôle de relation avec son assistante virtuelle, Mrs Dalloway. Malheureusement, le sujet n'est pas suffisamment approfondi, les idées sont pour la plupart sous-exploitées, on tourne vite en rond et ça part dans quelque chose que non seulement je n'espérais pas mais, en prime, je n'attendais pas du tout, et qui ne fut pas une bonne surprise. Je n'ai vraiment pas compris pourquoi, et comment elle avait pu prendre ce virage-là.

Il y a de très bonnes choses dans ce roman, notamment les passages sur Romain Gary et Virginia Woolf, je pense que Tatiana de Rosnay, en plus de très bien maîtriser ce sujet, s'est fait plaisir. Oui, il y a de très bonnes choses mais cette fin... Cela ne me gêne pas particulièrement quand une fin de me plaît pas (après tout, c'est le choix de l'auteur), quand une fin reste ouverte (cela peut même se révéler très intéressant) ou même quand il n'y a pas vraiment de fin, ce n'est pas nécessairement cela qui me gâchera mon plaisir de lecture. Mais ici, non, je suis désolée, mais non, elle n'a aucun intérêt, elle n'a rien à voir avec le reste du livre. Pourtant, Tatiana [m'] avait prévenu[e],: "Elle tenait à leur dire une chose: pour elle, un artiste n'avait pas besoin d'expliquer son oeuvre; si le public ne comprenait pas ou passait à côté, c'était son problème. Pourquoi un artiste devrait-il se justifier? Sa création parlait d'elle-même. Des lecteurs lui demandaient de temps en temps d'expliquer la fin de ses livres. Cela la faisait rire, pleurer parfois, ou la mettait dans une rage folle. Elle écrivait pour inciter à réfléchir, et non pour donner des réponses" (page 32).
Voilà, tout est dit. Certes l'auteur n'a pas à expliquer son oeuvre; de mon point de vue, d'ailleurs, une fois publié, un roman appartient autant à son auteur qu'à son lecteur (dans ce qu'il met derrière bien sûr). Mais le lecteur a le droit d'être déçu et de le dire. Alors, moi cette fin m'a fait rire (jaune), ne m'a pas fait pleurer (ou alors de déception) ni mise dans une rage folle. Mais elle m'a donné un gros goût d'inachevé et de bâclage pas du tout agréable.

En résumé, je vous laisse faire votre propre avis sur ce roman. Peut-être que la fin vous plaira.

Lu en mai 2021


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Un livre qui se lit bien. On retrouve la belle écriture de Tatiana de Rosnay : fluide, touchante dans ses descriptions de lieux, dans les introspections des personnages.
Mais, et c'est déjà un premier écueil, Tatiana de Rosnay ne s'est pas renouvelée. On retrouvait déjà les thèmes de l'isolement, de la surveillance malsaine et de l'importance des lieux dans "le voisin" , "l'appartement témoin" ou même "Rose".
Quand on connait les romans de cette auteure, on ne peut donc qu'être déçue.
Certes le décor a changé : on se retrouve dans un futur proche, à Paris, où des attentats ont fait des ravages. Les insectes, la flore ont disparu, le monde est régi par des robots.
C'est d'ailleurs le thème dominant du roman : l'Intelligence Artificielle. C'est vrai que Tatiana arrive à nous emporter dans cet univers aseptisé, angoissant, étouffant. On a peur avec Clarissa. Tout devient sujet à suspicion.
Mais l'auteur a compris les rouages d'un bon livre. du coup, tout semble artificiel : on surfe sur l'écologie, la surveillance, le féminisme.
Au bout d'un moment, on se lasse comme un soufflé qui, à la sortie du four, s'affaisserait.
Les références à Virginia Woolf et Romain Gary m'ont parue intéressantes, au premier abord, car je ne connaissais pas leur histoire. Cela m'a même donné envie de lire leurs livres (un bon point pour cela). Mais ensuite quel intérêt ? Sinon de nous emmener sur une piste savonneuse ?
Et la fin… Mon Dieu, la fin… Dommage que je ne puisse rien dévoiler. Je crois que si la fin n'avait pas été sabotée, j'aurais pu aimer ce roman. Car, malheureusement, la fin ne répond à aucune question.
Bref, très décevant.
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Après avoir lu et adoré Elle s'appelait Sarah de la même auteur, je me suis tentée à ce titre. Pour être sincère, j'ai regretté de ne pas m'être arrêté là ; le livre fait sans arrêt des références à la très connue écrivaine Virginia Woolf, et plus précisément à son ouvrage Madame Dalloway. L'histoire est celle de Cécilia, également écrivaine et bilingue, qui change d'appartement et, sur conseils d'une connaissance, choisit un appartement chez CASA : magnifiques ateliers meublés d'articles très demandés. Mais en échange d'avoir l'honneur d'habiter dans un de ces ateliers, les habitants sont contraints de signer un contrat stipulant qu'ils acceptent d'être filmés 24h/24, d'avoir chacun un robot à leur côté, qu'ils devront passer des tests médicaux dans leur salle de bains chaque jour à l'aide d'un appareil, etc... Toutes ces contraintes rendent rapidement Cécilia dépressive, et méfiante ; ses proches la prennent pour une folle, elle se persuade au fur et à mesure qu'on veut la tuer, etc... elle décide finalement de se libérer de toutes ces règles, après avoir failli mourir plusieurs fois. Bien différent en somme que Elle s'appelait Sarah qui relate davantage une histoire vraie.
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J'ai été attirée par ce livre lors d'un passage à la médiathèque. le coté thriller/mystère autour de l'appartement me semblait très prometteur.

Je n'ai pas été déçue par le début du roman qui s'inscrit exactement dans cela. Nous lecteurs plongeons dans la vie de Clarissa Katsef et petit à petit l'angoisse monte autour de ce lieu singulier qu'est la résidence CASA. Des évènements étranges, des bruits bizarres...

Puis poufff..Tout retombe comme un soufflet à la fin du roman, j'ai trouvé la fin extrêmement confuse comme si le roman n'était pas vraiment terminé, une déception pour moi, un final beaucoup trop ouvert qui laisse au lecteur le choix de sa fin mais qui personnellement m'a laissée sur ma faim (jeu de mot :D).

Un autre élément m'a également perturbé (au point que j'ai failli arrêter ma lecture) l'allusion a un futur proche extrêmement plausible et très noir (attentats lors des JO paris 2024, Marine le Pen au pouvoir, Extinction des abeilles...). A-t-on vraiment besoin de cela lorsque l'on lit un livre? de mon côté, ce n'est pas ce que je recherche, m'évader, vivre une aventure, rêver, chercher, découvrir, se faire un peu peur, être étonnée : oui. Angoisser, culpabiliser, avoir vraiment peur pour son futur...il y a BFM pour cela non?

✨Note : 1.5/5

Une déception pour moi...la thématique était cependant prometteuse.
Lien : http://monysbooks.blogspot.c..
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Je n'ai pas vraiment accroché à ce roman de Tatiana de Rosnay.
Paris a été détruite par une attaque terroriste et tout le quartier de la Tour Eiffel a été réhabilité. Clarissa trouve, un peu par hasard alors que son second mariage se solde par une séparation, un logement dans ce quartier – un appartement moderne et froid géré par CASA où son assistant personnel / une voix numérique se charge de toute la logistique.
Clarissa ne s'y sent pas bien et, avec sa petite-fille, mène l'enquête afin de faire toute la lumière sur cette société CASA, propriétaire et gestionnaire de l'immeuble.
Cette dystopie ne m'a vraiment pas du tout convaincue.
Les seuls passages qui sauvent ce roman sont, pour moi, ceux qui parlent de la passion de Clarissa (romancière dans le livre) pour Romain Gary et Virginia Woolf.
Lien : https://letempslibredenath.w..
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Dystopie de l'IA et récit inachevé pour les Fleurs de l'ombre de Tatiana de Rosnay
Un récit futuriste où l'intelligence artificielle est partout afin d'aider l'humain dans sa vie quotidienne et ses tâches. Un Paris où les abeilles et la tour Eiffel ont disparu. Une histoire dont 9/10es sont haletants, prenants et vous empêchent de reposer le livre… Mais dont la fin est bâclée… Comme si l'auteur de talent n'était plus apte à écrire, à finir, et que son agent avait voulu terminer rapidement et sans imagination cet excellent récit. Une fin qui ne présente aucun intérêt et qui ne résout aucune des questions laissée en suspens. Grosse déception que Les fleurs de l'ombre de Tatiana de Rosnay.
Lien : https://branchesculture.com/..
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Paris, dans un futur peut être pas si éloigné. Clarissa Katsef, écrivain à succès, emménage dans une appartement connecté ultra moderne. Très vite elle ressent un malaise à vivre là en se sentant épiée en permanance…
Est ce la réalité ou bien Clarissa fragilisée par de récentes découvertes perd t-elle la tête?

💝 Bon…. Alors je pense que je suis passée complètement à cote de ce roman! Je n'ai pas compris les réactions de Clarissa, je n'ai pas eu d'empathie pour elle non plus.
Alors que j'avais beaucoup aimé c'autres livres de Tatiana de Rosnay (Elle s'appelait Sarah, le coeur d'une autre ou encore Boomerang) celui ci, sans être véritablement un flop, ne me laissera guère de souvenir.
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