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Citations sur Rose (112)

Vivre à Paris sous le règne de notre empereur et de notre préfet était comme vivre dans une ville assiégée, envahie chaque jour par la saleté, les gravats ; les cendres et la boue.
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Je peux les entendre remonter notre rue. Un grondement étrange, menaçant. Des chocs et des coups. Le sol qui frémit sous mes pieds. Et les cris, aussi. Des voix d'hommes, fortes, excités. Le hennissement des chevaux, les martèlement des sabots. (…) L'odeur d'une bataille. Des nuages de poussières suffocants. Une fumée âcre. Terre et gravats.
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Rose, mon amour, je suis un jardinier mélancolique qui ne sait plus comment faire pour que sa merveilleuse fleur retrouve sa glorieuse plénitude.
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Personne ne se souviendra de la rue Childebert, de la rue d'Erfurth, la rue Sainte-Marthe. Personne ne se souviendra du Paris que nous aimions, vous et moi.
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Le livre m'attendait sur la petite table devant le fauteuil et je me ruais dessus. Expliquer ce que j'éprouvais en lisant me paraît difficile, mais je vais m'y efforcer. Vous, grand lecteur, devriez me comprendre. C'était comme si je me trouvais en un lieu où nul ne pouvait me troubler, m'atteindre. Je devenais insensible aux bruits autour de moi, à la voix de M. Zamaretti, à celle des autres clients, aux passants dans la rue.
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Qu'est ce que vous savez des sentiments ? cracha-t-il. Mademoiselle qui a toujours dormi dans un lit propre, qui n'a jamais connu la faim, mademoiselle comme il faut avec son joli nez collé dans ses pétales de fleurs. Qu'est-ce que vous savez de l'amour, de la souffrance et de la peine ? Qu'est-ce que vous savez de la vie et de la mort ? Dites-le-moi.
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Je le sais désormais, en tant que lecteur, il faut faire confiance à l'auteur, au poète. Ils savent comment s'y prendre pour nous extirper de notre vie ordinaire et nous envoyer tanguer dans un autre monde dont nous n'avions même pas soupçonné l'existence.
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Le livre m'attendait sur la petite table et je me ruais dessus. Expliquer ce que j'éprouvais en lisant me paraît difficile, mais je vais m'y efforcer. Vous, grand lecteur, devriez me comprendre. C'était comme si je me trouvais en un lieu où nul ne pouvait me troubler, m'atteindre. Je devenais insensible aux bruits autour de moi, à la voix des autres clients, aux passants dans la rue. Je ne voyais que les mots sur la page. Les phrases se muaient en images dans lesquelles j'étais aspirée comme par magie.
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Je sais que votre mère m'accepta, du jour où vous me présentâtes à elle. Elle était assise dans son fauteuil favori, le grand vert avec les franges, son tricot sur les genoux. Elle devint une seconde mère pour moi, en à peine quelques mois, avant même notre mariage à Saint-Germain. Ma propre mère, Berthe, s'était remariée quand j'avais sept ans avec Edouard Vaudin, une canaille braillarde. Mon frère Emile et moi le détestions. Quelle enfance solitaire nous vécûmes place Gozlin. Berthe et Edouard ne vivaient que pour eux. Nous ne les intéressions pas. Maman Odette me fit le plus beau des cadeaux : elle me donna le sentiment d'être aimée.
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Nous avons vécu ici et, en dépit des embûches que le sort nous a réservées, nous y avons été heureux. Et personne, écoutez-moi bien, personne ne pourra jamais nous l'ôter.
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