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3,96

sur 597 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je dépose le livre et je pousse un grand soupir de soulagement. Enfin fini…

Que de longueurs ! Que de répétitions ! Que de phrases creuses ! Que d'atermoiements! Les deux seuls moments où je suis sortie de ma douce léthargie sont le dialogue entre Marcus et Olivia où le jeune homme évoque avec humour les clients de la boucherie paternelle, et le récit de la guerre en Corée, où le parallèle entre le champ de bataille et les abattoirs de Newark ont flatté mes opinions pacifistes.

A part ça, un mortel ennui …
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Je suis mitigée...

Le livre est bien écrit. Il dresse le portrait d'une époque, l'Amérique des années 50 et son puritanisme ambiant.

J'ai été cependant peu sensible aux turpitudes et indignations intimes de ce jeune homme à demi-mort, sous morphine, qui, durant son court passage à l'Université, craint à chaque moment son renvoi, renvoi qui le mènera au front, à la mort certaine.

Le suspense tient tout du long au motif de ce renvoi inéluctable : son insolence envers le doyen ?, sa mésentente avec ses colocataires successifs ?, ses écarts de conduite avec sa copine suicidaire ?, ou bien, serait-ce simplement "(une de ses) décisions les plus banales, fortuites (...) qui aura une conséquence des plus totalement disproportionnée" ?

Un livre que je ne regrette pas d'avoir lu - d'autant plus qu'il est mon premier Philip Roth (!) - mais, auquel je n'ai pas été sensible et dont il ne me restera, à long terme, pas grand-chose...
Lien : http://delaplumeaucoeur.blog..
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Marcus Messmer, enfant unique d'un boucher Kacher, est élevé avec amour dans le quartier juif de Newark New Jersey. Garçon travailleur, honnête et droit, c'est un brillant étudiant qui se destine à être avocat. Il décide de poursuivre ses étude à l'université de Winesburg Ohio, pour échapper à la domination maladive de son père qui s'est déclenchée à son entrée à l'université. Loin de ses parents, il découvre une Amérique conservatrice, dont il va faire les frais. Daté par l'époque, (1951) Philppe Roth campe des personnages forts, et décrit avec minutie et perspicacité l'engrenage des faits (petits ou grands) qui entraineront le destin des protagonistes en dehors de leur volonté
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Parce que ce titre est au programme du club lecture auquel je participe, j'ai fait l'effort de m'y intéresser. Ce sera un abandon pour moi, je suis allée jusqu'à la convocation de Marcus par le doyen des étudiants. Et j'ai décidé d'arrêter. Peut-être que je lirai le reste en lecture très rapide mais je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage...et ce qu'il vit m'a plutôt ennuyé ou agacé. Je n'ai pas compris toutes ses réactions.

Ce n'est pas du tout un problème d'écriture, car le texte est bien traduit. Mais c'est plutôt l'histoire en elle-même qui ne m'a pas intéressée.
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L'indignation ne peut qu'être exprimée face à un inexistant qui serait la "nature" ou la "contingence" puisque les personnages sont enfermés dans leur corps, prisonniers de leurs émotions, incapables d'action suivie et conscientisée, dans l'illusion d'une société bridée (mais où les actes sont pourtant libérés), écrasée par la contingence et la dérision du monde : en aucun cas le personnage ne se donne les moyens, ni n'en a seulement l'idée, de bouleverser l'ordre établi, tout au plus envisage-t-il, vaguement, qu'on le laisse tranquille ; et en aucun cas le narrateur ne crée de situations d'affrontement qui tourneraient à l'avantage de "l'originalité". Au contraire, c'est l'université qui juge en dernier et on ne voit pas en quoi on lui donnerait tort d'autant que le jugement est mesuré. Quant à Bertrand Russell, il fonde sa logique sur l'idée que le monde puisse être dit sans "je". Donc un monde qui avance tout seul et où le personnage est écrasé non par l'histoire (humaine), la société (humaine), mais la nature, le hasard, le temps... Pas de quoi brandir le poing, sinon vers le ciel... mais peut-on s'indigner contre le vide ?... Reste le sexe pour faciliter la lecture...
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