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Josée Kamoun (Traducteur)
EAN : 9782070337903
576 pages
Gallimard (08/11/2007)
3.84/5   1313 notes
Résumé :
Lorsque le célèbre aviateur Charles Lindberg battit le président Roosevelt aux élections présidentielles de 1940, la peur s'empara des Juifs américains. Non seulement Lindberg avait, dans son discours radiophonique à la nation, reproché aux Juifs de pousser l'Amérique à entreprendre une guerre inutile avec l'Allemagne nazie, mais, en devenant trente-troisième président des Etats-Unis, il s'empressa de signer un pacte de non-agression avec Hitler. Alors la terreur pé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (174) Voir plus Ajouter une critique
3,84

sur 1313 notes
Juin 1940, la communauté juive de Weequahic à Newark est en effervescence , le candidat républicain Charles Lindberg, célèbre aviateur, pro nazi et anti guerre a gagné les élections présidentielles face à Franklin Delano Roosevelt.
Dans la famille Roth vient d'abord la stupeur puis l'indignation et enfin la peur.
En 1940 " Israël n'existait pas encore; en Europe, six millions de juifs n'avaient pas encore cessé d'exister".
Le petit Philip a sept ans et voit avec ses yeux d'enfants le changement qui est entrain de s'opérer dans son pays. La montée du nationalisme, du racisme bref de " l'American first".
" le complot contre l'Amérique" de Philip Roth est un roman écrit en 2004 mais tellement actuel, une uchronie certes mais quand on lit le post-scriptum en fin de roman on se dit que les antisémites comme Henry Ford ou Charles Lindberg auraient pu faire basculer l'histoire….
Pour celles et ceux qui ont envie de connaitre Philip Roth et son oeuvre je vous conseille " le complot contre l'Amérique " un roman facile d'accès.
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« C'est un livre qui représente trois ans de travail » déclarait Philip Roth dans un entretien de 2004, à la sortie de ce roman. Trois ans de travail et quel roman ! Je veux donc prendre quelques petites minutes pour en écrire quelques lignes.

L'originalité de ce roman historique est de mêler intimement la grande et la petite histoire. Alors que d'habitude la fiction vient de la petite histoire, ici elle vient avant tout de la grande Histoire, où les hommes célèbres deviennent personnages. Il s'agit aussi d'autobiographie, celle de Philip Roth, peut-être aussi de sa vraie famille. Lindbergh était vraiment indigné par la perspective de l'entrée en guerre des États-Unis. le romancier a brodé à partir de là.

Roth nous montre la corruption et nous explique l'argent : Monty et les riches étaient prêts à tout pour l'être. le salut vient de l'ironie : les pamphlets de Winchell font mouche, même s'il finit par en mourir.
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"Il est à présent garanti que notre grand pays n'entrera pas dans le conflit d'Europe".

On est en 1940 et Charles Lindbergh devient président républicain des Etats Unis d'Amérique.
Par cette position négociée de neutralité, refusant d'engager le pays dans le conflit, la "démocratie" américaine rentre de facto dans la triple alliance de l'Axe, aux cotés de l'Allemagne et du Japon.

Vous ne rêvez pas...
Philip Roth nous entraine dans un twist historique où la planète se retrouve la tête à l'envers. le fascisme assumé et l'isolationnisme de cette nouvelle présidence conduisent la sarabande de nouveaux comportements humains les plus incongrus dans le pays des libertés individuelles. Et quid de la position gouvernementale envers les juifs? le pire est-il à craindre?
L'Histoire se refait, en miroir...

A travers le quotidien d'une famille juive typiquement américaine, le mécanisme des dérives sectaires est décortiqué avec brio, humour et ironie. La nature humaine s'avère particulièrement créative pour réinventer toutes formes d'antisémitisme, de ségrégation ou d'assimilation. Et la vieille peur ancestrale retrouve dans ce terreau toutes les raisons de ressurgir.

A l'image du pays, la famille va se fragmenter en camps opposés sous l'oeil apeuré du plus jeune, qui va faire, par des interprétations anxieuses de l'attitude des adultes, un apprentissage accéléré de la vie de "bon américain".

Une livre jubilatoire, une uchronie développée au plus prêt du réel, portée par l'écriture généreuse de son auteur.
Démonstration magistrale!
Philip Roth est vraiment un grand Monsieur des lettres américaines.

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Quelle très heureuse surprise que cette lecture !

Hé non, je n'avais jamais lu Philip Roth. Hé non je ne suis pas férue de littérature "étatsunienne". Hé oui j'en ai quelque peu assez des livres sur les deux guerres mondiales.

Et pourtant, ce livre m'a ravie. C'est une très belle écriture, une très belle histoire, bien menée, bien argumentée et qui, en plus, m'a fait connaître un pan de l'histoire américaine que j'ignorais. Pour moi, Charles Lindbergh, c'est le héros de l'aviation qui a traversé l'Atlantique, sans connaître son soutien au mouvement "First America", isolationniste, Hitlerofile et antisémite forcément. ("First America" à ne pas confondre avec une personnalité de l'actualité qui s'est promue sous le slogan "America first" de son cru, même s'il a essayé d'être président du mouvement "First America" lors de sa renaissance en 2002, Trump pour ne pas le citer.)

Cette uchronie, qui suppose que Roosevelt n'obtient pas son troisième mandat, mais que c'est lui, Charles Lindbergh qui devient président des Etats-Unis en 1940, est tout simplement prenante d'un bout à l'autre et m'a appris beaucoup de choses sur l'histoire américaine de 1940 .... et de nos jours.

A mettre entre toutes les mains donc.



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«Mais personne peut battre Roosevelt, dis-je.
-Lindbergh va le battre. L'Amérique sera fasciste.» (p. 46)
Évidemment, dans la vraie vie, ça ne s'est pas produit. Ça ressemble plus à un scénario de film catastrophe. Mais Philip Roth s'est pris à imaginer le pire : et si c'était arrivé ? Et si Lindbergh avait réussi à gravir les échelons de la convention républicaine et à voler son troisième mandat présidentiel à Roosevelt ? Ce n'est pas si fou. En 1940, Charles Lindbergh est un pionnier de l'aviation, une étoile montante, une vedette. Partout, les foules se dépalcent pour le voir, l'écouter. Et il a beaucoup à dire. Leader du mouvement America First, il est un ardent défenseur de l'isolationnisme, du maintient des Etats-Unis hors de la guerre. Pire, il est germanophile (comme beaucoup d'Américains aux origines allemandes et scandinaves), sympathique au régime nazi. L'avenir de ce grand pays, de ses citoyens juifs et du monde entier aurait été tout autre. C'est le complot contre l'Amérique.

Avec un tel individu comme président, comment l'histoire aurait-elle été modifiée ? Lindbergh signerait plutôt un pacte de non-agression avec Hitler. On oublie la participation directe des Etats-Unis dans la Seconde guerre mondiale, mais on oublie également l'aide matérielle et financière au Royaume-Uni pour soutenir son effort de guerre. Ainsi, l'issue du conflit aurait été très différente sur le Vieux Continent.

Toutefois, l'attention de Philip Roth porte surtout sur le sort des Juifs américains. En quoi aurait-il été changé ? Évidemment, les Etats-Unis ne sont pas l'Allemagne. Ce dernier pays remplissait certaines conditions qui l'ont transformé en ferreau fertile à l'essor du nazisme. L'auteur n'imaginait pas des ghettos, des chambres à gaz ni la Shoah en Nouvelle-Angleterre. du moins, pas dans les premières années. Plutôt, l'antisémitisme galopant aux Etats-Unis aurait pris une tournure différente… Plus subtile. Plus terrifiante.

Vraisemblablement, tout aurait commencé graduellement. On aurait sollicité, forcé des leaders juifs à se montrer conciliants, coopérants. On aurait envoyé les enfants juifs dans des camps de «vacances» où ils auraient été pris en charge par des bons chrétiens qui leur auraient appris les «bonnes valeurs». On aurait imposé des «promotions» à leurs parents dans des endroits reculés du pays, loin des leurs, où il leur aurait été difficile de continuer à pratiquer leur religion. Petit à petit, leurs droits auraient été restraints, pour leur propre intérêt. Pourquoi s'opposeraient-ils à toute mesure visant leur meilleure intégration dans la société américaine ? Ce serait très peu patriotique de leur part. Bref, ce qui aurait été envisagé, c'est l'assimilation, purement et simplement. Et en dernier recours seulement, les violences et la solution finale.

Tout le génie de Philip Roth et de Complot contre l'Amérique, c'est d'entremêler de façon habile les faits histoires à son intrigue. Les propos fascistes de Lindbergh, ceux antisémistes de Henry Ford, les propos incendiaires de Walter Winchell, etc. À la fin, un post-scriptum d'une quarantaine de pages de références et de biographies ayant servi à rédiger son livre. Ça ajoute à la crédibilité de l'oeuvre qui constitue un véritable coup de poing lancé à la gueule des Etats-Unis. On entend souvent les leaders et les élites américaines ressasser leurs sacro-saints droits fondamentaux, en arbitre du monde libre. Pourtant, on sait qu'ils sont les premiers à renier ces droits et libertés quand cela leur convient. Et c'est bien de leur rappeler qu'ils ne sont pas parfaits et que leur pays aurait pu facilement basculer du côté fasciste. Personne n'est à l'abri du populisme et de ses conséquences.

Un seul aspect m'a moins emballé, et c'est la fin. Toute cette histoire d'enlèvement de l'enfant des Lindbergh (qui s'est réellement produit) a été recyclée pour faire partie d'un complot aux envergures effrayantes. Il s'agit d'une théorie qui existe réellement bien que peu y accordent foi. Certains lecteurs l'apprécieront ; moi, j'ai trouvé que c'était inutilement complexe, que cela provoquait trop de rebondissements qui nous éloignaient de l'essentiel. À vous de voir.
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
19 décembre 2022
À travers les yeux d’un Philip de neuf ans, on assiste impuissant aux périls qui menacent la démocratie américaine et en particulier sa minorité juive.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (80) Voir plus Ajouter une citation
Je ne me rappelle rien entre le moment où j’ai quitté la maison comme un voleur pour prendre la direction de l’orphelinat dans la rue déserte, et celui où je me suis réveillé, le lendemain matin, pour voir à mon chevet mes parents qui faisaient une tête lugubre, et m’entendre dire par un médecin fort occupé à extraire de mon nez une sorte de tube, que je me trouvais hospitalisé au Beth Israel et que, même si j’avais sans doute une affreuse migraine, tout allait s’arranger. En effet j’avais un mal de tête atroce, mais il ne provenait pas d’un caillot de sang qui aurait appuyé sur le cerveau – éventualité redoutée quand on m’avait découvert ensanglanté et inconscient – ni d’une lésion cérébrale. La radiographie avait exclu toute fracture du crâne, et l’examen neurologique n’avait révélé aucune lésion nerveuse. À part une écorchure de huit centimètres, qui me valait dix-huit points de suture à retirer la semaine suivante, et le fait que je n’avais aucun souvenir du coup lui-même, je n’avais rien de grave. Une concussion classique, dit le médecin, telle était la cause de la douleur, comme de l’amnésie. Je ne me rappellerais sans doute jamais le coup pied du cheval, ni comment la chose s’était produite. Mais d’après le médecin, c’était non moins classique. À cela près, ma mémoire était intacte. Heureusement. Le médecin répéta le mot plusieurs fois, et dans ma tête douloureuse, j’entendis « piteusement ».

On me garda en observation toute la journée et la nuit suivante, en me réveillant à peu près toutes les heures pour s’assurer que je ne sombrais pas de nouveau dans l’inconscience ; le lendemain matin, je fus libéré avec pour consigne de ne pas abuser des activités physiques pendant une ou deux semaines. Comme ma mère avait pris un congé pour rester auprès de moi, ce fut elle qui me ramener à la maison en autobus. Ma migraine ne cessa guère dix jours durant, sans qu’on y puisse grand-chose, si bien que je n’allai pas à l’école ; cela mis à part, on disait que je m’en sortais bien, et que je devais d’abord à Seldon, qui avait vu de loin presque tout ce que je n’arrivais pas à me rappeler. S’il ne s’était pas levé en catimini pour me suivre quand il m’avait entendu descendre l’escalier de service ; s’il n’avait pas, dans l’obscurité, longé Summit Avenue sur mes talons, traversé le terrain de gym du lycée jusqu’à Goldschmidt Avenue, pénétré dans l’orphelinat par le portail ouvert, s’il n’était pas entré dans le bois, je serais resté sur le carreau à me vider de mon sang, dans ses vêtements. Il était rentré en courant jusque chez nous, il avait réveillé mes parents, qui avaient aussitôt appelé des secours par l’opératrice, il était monté en voiture avec eux pour les mener là où j’étais. Il n’était pas loin de trois heures du matin, il faisait noir. Agenouillée auprès de moi sur le sol humide, ma mère tamponnait ma blessure avec une serviette apportée pour étancher le sang tandis que mon père me couvrait d’une vieille couverture de pique-nique qu’on laissait dans la malle arrière, pour ne pas que je me refroidisse en attendant l’arrivée de l’ambulance. C’étaient mes parents qui avaient organisé mon sauvetage, mais c’était Seldon qui m’avait sauvé la vie.
On supposa que j’avais effarouché les chevaux en trébuchant dans le noir à l’endroit où les bois s’éclaircissaient pour faire place aux champs cultivés ; lorsque j’avais fait demi-tour pour leur échapper, et revenir dans la rue par le bois, l’un des deux avait rué, je m’étais pris les pieds, j’étais tombé, et l’autre cheval, dans sa fuite, m’avait donné un coup de sabot sur le haut du crâne.
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C'était la première fois que je voyais mon père pleurer. C'est un tournant, dans une enfance, le jour où les larmes de quelqu'un d'autre vous paraissent plus insupportables que les vôtres.
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C'est la peur qui préside à ces Mémoires, une peur perpétuelle. Certes, il n'y a pas d'enfance sans terreurs, mais tout de même : aurais-je été aussi craintif si nous n'avions pas eu Lindbergh pour président, ou si je n'étais pas né dans une famille juive ?
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Steinheim père, qui parlait avec un fort accent, ne savait pas lire l’anglais, mais qui était, selon mon père un « homme de fer », fréquentait la synagogue de notre quartier pour les grandes fêtes. Un jour de Yom Kippour, quelques années plus tôt, il avait vu mon père devant le temple avec Alvin ; le prenant pour mon frère il avait demandé : « Qu’est-ce qu’il fait, ce gamin ? Y’a qu’à me l’envoyer, il travaillera avec nous. » Et voilà comment cet Abe Steinheim, fils de petit maçon immigrant qui n’avait pas hésité à jeter ses deux frères sur le pavé dans une guerre fratricide pour transformer l’affaire paternelle en entreprise de milliardaire, s’enticha d’Alvin, avec sa silhouette trapue et son assurance de petit coq ; si bien qu’au lieu de le laisser croupir au courrier ou comme garçon de bureau, il le prit comme chauffeur ; Alvin faisait le coursier, le facteur, il déposait Abe et le récupérait tambour battant sur les chantiers où il allait surveiller les sous-traitants, qu’il appelait ses arnaqueurs, mais qu’il arnaquait fort bien lui-même, selon Alvin, étant toujours plus retors que tout le monde. Les samedis d’été, Alvin conduisait Abe à Freehold, où il possédait une demi-douzaine de trotteurs qu’il faisait courir sur le vieil hippodrome et qu’il se plaisait à appeler ses «hamburgers ». « On a un hamburger qui court, aujourd’hui, à Freehold», et ils fonçaient en Cadillac pour voir son cheval perdre à tous les coups. Il n’en tira jamais un sou, mais tel n’était pas le but du jeu. Le samedi, pour le compte de la Road House Association, il faisait courir ses chevaux sur le joli champ de courses de Weequahic Park, et il parlait aux journaux de restaurer la piste de plat de Mount Holly qui avait jadis eu son heure de gloire ; et c’est ainsi qu’il obtint sa charge de commissaire aux courses pour le New Jersey, avec un macaron sur sa voiture lui permettant de stationner où il voulait, de rouler sur les trottoirs et d’actionner une sirène. C’est ainsi, toujours qu’il s’était lié d’amitié avec les officiels du comté de Monmouth et qu’il s’était insinué dans les milieux du cheval sur la côte, des goyim de Wall Township et de Sprint Lake qui l’invitaient à déjeuner dans leurs clubs chics, où, il l’avait raconté à Alvin, les gens se mettaient à chuchoter dès qu’ils le voyaient. « Ils peuvent toujours chuchoter « tiens, vous avez vu ce qui arrive », dès qu’ils me voient, ils sont pas fâchés de boire quand c’est moi qui régale ou de se faire inviter à des soupers fins ; si bien qu’en fin de compte c’est rentable. »
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Ce fut mon frère qui, une fois au lit ce soir-là, m’expliqua pourquoi mon père était sorti de ses gonds au point de dire des gros mots devant ses enfants. Cette joyeuse terrasse à l’ambiance familiale, en plein centre-ville, était une guinguette bavaroise, établissement qui n’était pas sans lien avec le Bund germano-américain, lequel n’était pas sans lien avec Hitler, Hitler qui, inutile de me le dire, avait tous les liens possibles avec les persécutions contre les Juifs. Cette ivresse de l’antisémitisme… voilà donc, me dis-je, ce qu’ils buvaient de si bon cœur sur leur terrasse, ce jour-là, comme les nazis sous toutes les latitudes, des litres et des litres d’antisémitisme, remède à tous les maux.
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Vidéo de Philip Roth
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