Tous les patients chroniques, eux aussi, sont amenés à se surveiller de près, pour éviter la déstabilisation de leur état, engendrée par ce qui pourrait être attribué à un « abus » (pour le malade dialysé, prendre trop de poids ; pour le malade diabétique, mal stabiliser ses constantes biologiques ; pour le malade psychiatrique, arrêter ses traitements). À la difficulté d’être malade s’ajoute donc celle de la responsabilité morale dans la stabilisation de son état.