Sean est un rebelle. Pas du genre à casser la baraque (enfin, j'espère pas !) mais juste assez pour s'attirer des ennuis. Et justement, il se fait renvoyer de son lycée et, pour purger sa peine de travaux d'intérêt général, il est envoyé au ranch de M. Hassler. Ce dernier est vieux, ringard et têtu, donc très peu aux goûts du jeune garçon, qui veut s'enfuir plus d'une fois. Mais pour aller où ? Sa mère peut difficilement s'occuper de lui et son père… n'en parlons pas. La relation difficile entre Sean et Hassler s'améliore un peu avec le temps, surtout à partir du moment où le jeune garçon se rend compte que son gardien n'est pas son ennemi. le point tournant pour lui, c'est quand une jument mett bas mais rejète son poulain : il doit s'occuper de l'animal. C'est drôle comment les responsabilités responsabilisent… Avec tout ça, bien sur, Sean en oubliera son impulsivité, sa colère et sa rébellion. C'est fou comment les jeunes se transforment rapidement dans la littérature jeunesse !
L'auteur
S.L. Rottman raconte, dans
Comme un héros, une histoire sympathique mais... En tant qu'enseignant, je n'aime pas beaucoup les histoires dans lesquelles un jeune garçon (ou une jeune fille) se transforme au contact d'un être exceptionnel. Un peu comme dans le film Les choristes. Je me rappelle avoir souvent entendu, à cette époque, « Ah, si j'avais eu un enseignant comme lui, les choses auraient tourné autrement, il m'aurait compris et motivé, j'aurai obtenu de meilleurs résultats, etc. » Étant moi-même enseignant, je trouvais ces remarques embêtantes : la vie n'est pas si facile et de tels mentors ne sont pas si fréquents. Mais bon, je suppose que ça fait du bien d'entendre de belles histoires qui finissent bien, que ça rend l'espoir. Dans tous les cas, pour revenir à
Comme un héros, il est plutôt bien écrit, les descriptions du ranch et des activités qu'on y mène semblent réalistes. Les jeunes devraient apprécier.