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Quelle facette du nouveau livre d'Emmanuel Ruben mettre en avant. Sabre est un roman multiforme et protéiforme.
Comme dans son précédent roman Sur la route du Danube , Emmanuel Ruben prend prétexte d'un objet pour nous faire voyager dans le monde, la géographie,  l'histoire mais aussi la littérature  .
L'objet de Sur la route du Danube était  le vélo et le Danube. Objet qui nous a permis  tout en remontant le Danube de réfléchir à  l'histoire des Balkans, de la MittelEuropa  ou encore de ka place des migrants dans nos sociétés.  Emmanuel Ruben était  lui même  sur le vélo.

Pour Sabre il a pris son double littéraire,  Samuel Vidouble( !! ) pour nous raconter l'histoire d'un sabre familial jadis accroché  dans la maison familiale et alpestre des grands parents.
Cette recherche du sabre et de son histoire est le prétexte  à la mise en perspective de ce roman multiforme.
Emmanuel Ruben nous entraîne dans une saga familiale truffée de secrets, de non dits.
Cette saga familiale  qui déclenchera grâce à une imagination débordante, une histoire vraie-fausse ou rêvée  de Victor Vidouble de Saint Pesant. C'est drôle et enlevé.
Si ce n'était que cela, le roman serait déjà réussi . Mais il est plus .
Sous les traits de Samuel Vidouble,  Emmanuel Ruben nous parle de lui. de ce prof d'histoire géographie confronté aux mondes d'aujourd'hui mais aussi à sa jeunesse iséroise  et à cette famille originaire des montagnes alpines et d'un monde rural entrain de disparaitre.
La recherche du sabre l'a conduit dans les pas violents de la Révolution, des champs de bataille de l'Empire. C'est violent,  sanguinolant et les victoires sont souvent des défaites.
On croisera Bernadotte, Bonaparte, De Gaulle. On voyagera à Dieppe, Moscou, Alger ou encore  Berlin.
Il sera difficile de dénouer le vrai de la fiction mais est ce important  ?
On s'aperçoit  que les chimères et les réalités de l'histoire disent une grande part de la réalité de notre époque.
" Et, tandis qu'ils obtempéreront sans broncher, tu saisiras  sur le bureau la grande équerre jaune des profs de maths, histoire de te donner une contenance,  mais, croisant le regard de Salie au premier rang, tu reposeras l'éq'uerre aussitôt,  penseras une dernière fois à cet enfant seul le soir, dans la salle à manger de ses grands parents, les yeux rivés  vers ce sabre fêlé,  ce bijou de famille qui le croisait, pointait les ténèbres  et lui indiquait, telle l'aiguille d'une  boussole intime, la source infinie du péril "

Un livre remarquable alliant histoire, réflexion  mais aussi drôlerie et imagination.



Lien : https://auxventsdesmots.word..
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"Ce qu'il y a de plus terrifiant avec les objets, c'est qu'ils nous trahissent et nous survivent"
"Ca me turlupine depuis longtemps : on se transmet des objets qui ont une durée de vie plus longue que la nôtre. On a l'habitude de penser qu'ils nous évoquent des souvenirs. Pour moi, ils nous rappellent juste que nous sommes mortels." Emmanuel Ruben. Exécuteur testamentaire de Julien Gracq.

Vous pensez bien que si je réagis à cela, c'est sur les deux plans, à la fois personnel et général. Comme disait Tolstoï, un objet parce qu'il est objet ne peut pas nous trahir à proprement parler, je présume que Ruben parle de ses objets, qu'ils seraient marchands ou de famille. Enfin voyons, un objet de ce point de vue n'existe que par l'intérêt qu'on lui porte. "On a l'habitude de penser qu'ils nous évoquent des souvenirs". Ben oui, je l'imagine si bien que je vais au dela de sa pensée, je veux tout garder de mon univers personnel qui m'accompagne donc : c'est chez moi, j'ai un sentiment de possession inaccoutumé, à cela rien d'extraordinaire, je ne me soucie aucunement de savoir s'ils ont une valeur au delà de mes propres yeux ; je ne vais jamais chez Kiloutou ou amazone tous les quatre matins pour vendre ma trotinette ou mon fauteuil paille d'enfant. Mes objets c'est moi, voilà tout, c'est simple cela, sinon je serais moine. Il est bien clair ici que mes objets sont ma vie propre. Déjà pour ce qui nous concerne, le livre, je n'aime pas le livre des autres : je n'emprunte jamais et je n'en prête plus du tout parce que la plupart du temps les gens les gardent et cela m'est pénible ! J'ai même longtemps préféré le neuf, car j'aime bien quand ils ont leur parfum de neuf, que c'est moi qui suis le premier à l'ouvrir et à le malaxer comme "je me souviens" de mes livres d'écolier .." Et si des livres prennent le chemin de la cave, alors c'est très mauvais signe pour eux, il me semble qu'ils ne sont plus rien !..

Bon d'abord dans ma jeunesse, j'ai jeté mon dévolu sur des objets dont heureusement certains ont survécu et sont près de moi, parce que je suis matérialiste. J'ai quelqu'un de ma famille par exemple qui n'en a rien à secouer des objets, en particulier ceux des autres pour commencer quand on en fait soi-même les frais !

Moi je me les suis appropriés sans tarder, ils n'étaient pas à moi mais juriquement seulement. Donc de ceux-là et c'est mon regret, la plupart de ceux que j'aimais, le temps pour trente-six raisons me les a détournés de leur destination, comme un vol. Si j'avais su, je les aurais confisqués tout de suite, et pourtant il n'y avait pas de doute qu'ils me reviendraient un jour. mais penser que notre famille a toujours cela en tête, et puis il y a des tiers qui arrivent dans le paysage qui ne l'entendent pas de cette oreille et ne sont pas censés avoir à l'esprit que tels objets en particulier ont une hypothèque (affective) sur eux.

Je ne sais pas si je reste jeune dans ma fidélité aux objets, mais j'ai l'impression moins jeune qu'il en sera toujours ainsi !

Maintenant qu'est-ce qu'on croit des objets, qu'ils sont animés, qu'on peut les personnifier ? Ils ne prennent de valeur qu'à nos yeux bien souvent.

C'est le grand peintre Morandi qui donnait une seconde chance aux objets : il récupérait un tas d'ustensiles désuets, livrés bien souvent au rebus. Bon chez lui ce n'était pas non plus la caverne d'Ali Baba, d'ailleurs il prisait plus certains objets que d'autres que l'on voit reproduits dans ses toiles, il les faisait vivre carrément, leur donnait une autre tonalité, un autre rang dans l'ordre de ses songes. de manière évolutive et exhaustive. Les objets lui permettaient d'accéder au beau, un véhicule de transport vers l'absolu. Ils étaient certes beaux en soi, mais qu'en a-t-il fait ? C'est génial.

Moi, ils ne me rappellent pas du tout que nous sommes mortels. A part sur le terrain marchand en vogue où là il est sûr qu'ils vont passer entre d'autres mains sans état d'âme aucun. Je regrette juste ceux que j'ai perdus et que ça échappe à toute volonté en fait. Ils sont probablement morts ailleurs, personne ne les regarde, voire cassés, détruits, jugés encombrants comme des vieux cartons ou des bouteilles vides. J'ai bien sûr de l'amertume de ne pas les voir, de ne plus les voir, et là aussi le temps fait son effet, car certains sont désormais frappés d'oubli total, et c'est certainement mieux ainsi. Et puis il ne faut pas exagérer la portée de leurs souvenirs, on n'est pas chaque jour en train de se lamenter sur la disparition de ces objets. Ca n'a rien à voir avec les bêtes, nos chers compagnons. Ou alors si, quand c'est un cadeau qu'on m'a fait, je pense à celle qui m'a offert Autant en emporte le vent de chez Gallimard et j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux. Ou alors aussi tout ce dont à quoi j'étais, je suis, attaché personnellement, les livres, ma bibliothèque, mes peintures, et puis bien sûr les photos de famille, une propriété dans mon pays natal. Et tout cela m'accompagnera jusqu'à la fin de mes jours, et je sais qu'après ils n'auront plus de maître, ils seront tôt ou tard, le plus tard possible evidemment, livrés à la mort. Qui d'autre que moi peut avoir le même intérêt à mes choses personnelles ? personne, même si je ferai en sorte qu'il y ait un héritier de confiance et estimable. Mais aller dire que les objets nous trahissent et nous survivent, c'est un pure vue de l'esprit. Je ne m'accorde juste qu'une chance, celle que je ne dévalue pas trop après ma mort, en tout cas pas tout de suite. Basta !

Les souvenirs ben oui : les objets ont même une âme, mais c'est la nôtre qui se projète sur eux
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SabreEmmanuel Ruben publié chez Stock.
Attirée par la première phrase:« Il y avait autrefois dans la salle à manger des grands-parents, un sabre de modèle inconnu, que je n'ai jamais manié, jamais soupesé, pas même caressé» je me suis plongée dans ce roman. Samuel de tout gosse a été fasciné par le sabre accroché au dessus du poêle. Il a écouté béat les aventures de V.V R.L l' aïeul vénéré Victor Virouble Roi des Lives.narrées par les anciens. Alors lorsqu'après les obsèques de son grand-père il constate la disparition du sabre son monde s'effondre... ou presque!
Comment reconstituer l'histoire familiale sans lui? Où le chercher? Au près de qui obtenir des informations? Et puis l'idée lumineuse surgit: " Les hommes d'hier n'étaient pas comme aujourd'hui traqués par toutes ces machines qui pourront retracer dans le futur chacun de nos mouvements, chacun de nos faits et gestes, ces machines où nos pensées, nos peurs, nos mensonges, nos erreurs seront gravés pour l'éternité – alors, je crois qu'ils inventaient beaucoup, et le meilleur moyen de leur rendre hommage, je le sais désormais, ce sera d'inventer à mon tour" (p45).
Tout semblait sourire à la lectrice que je suis , une bonne histoire, un auteur à l'imagination foisonnante, une région que je connais mal... Malgré toute ma bonne volonté je n'ai pas adhéré à ce récit. le désintérêt suivi d'un profond ennui m'ont conduit bon an mal an à la fin de cette escapade en la bonne ville de D***.
Merci aux éditions Stock pour ce partage
#Sabre #NetGalleyFrance
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Le grand-père du narrateur, Samuel, vient de mourir, et celui-ci s'aperçoit que sabre qui ornait un mur dans sa salle à manger a disparu. Mais où est-il passé ? Samuel mène l'enquête et son imagination se débride pour combler les manques.
L'auteur, Emmanuel/Samuel, nous livre alternativement souvenirs d'enfance et portraits de famille d'une part, et des généalogies familiales rêvées, fantasmées, sinon délirantes, chacun des membres de la famille ayant la sienne, d'autre part.
On fait connaissance avec des personnages pittoresques, dont l'ancêtre inventé (mais jusqu'à quel point?) Victor Vidouble de Saint-Pesant, nobliau de l'Île Crémieu (qui n'est pas une île !) en Dauphiné, désargenté mais habité de rêves chimériques, en vadrouille dans l'Est de l'Europe de la fin de la monarchie à la campagne de Russie de « l'Usurpateur ». Ces aventures seront un régal pour ceux qui aiment voyager dans le temps et dans l'espace.
J'ai trouvé encore plus d'intérêt aux détails auto-biographiques et aux portraits de famille, à ces personnages si différents décrits avec humour et tendresse, à la vie dans cette ville de D**, dont le nom n'est pas dévoilé, mais quelques indices permettent de l'identifier si le lecteur veut s'en donner la peine.
Le style est vif, le roman jubilatoire, l'auteur a le sens de la formule, même s'il abuse un peu des énumérations et de l'anaphore, mais il s'agit là d'un détail.
Une belle découverte.
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Le résumé de ce roman a fortement attiré mon attention lors d'une visite en librairie. Au premier abord, il semblait contenir tous les ingrédients pour voyager et pour passer un bon moment de lecture : un personnage contemporain qui se lance dans une enquête sur un sabre ayant disparu et qui va donc tenter de retracer l'histoire de ses ancêtres de de ce sabre. Nous voilà donc lancé dans un roman avec une composante historique, une composante aventure, une composante famille et un petit grain de folie par le biais d'une version de l'histoire d'un ancêtre faisant furieusement penser aux Aventures du Baron de Münchhausen. L'auteur se situe dans un style de roman que j'affectionne tout particulièrement et pourtant mon avis sur cette lecture est un peu mitigé.

Commençons par le positif, j'ai particulièrement apprécié le style d'écriture de l'auteur, j'ai aimé l'idée, cette enquête autour du sabre, et il y avait une alternance agréable entre éclairages historiques et histoires farfelues et inventées. J'ai trouvé l'ensemble très romanesque.

Alors pourquoi cet avis mitigé me direz-vous ? Deux raisons principalement, la première est que je me suis un peu perdu au milieu des différents personnages de la famille, ça m'a semblé un peu brouillon et le fait que chaque membre de la famille fournisse une version différente de l'histoire ne facilite pas les choses. Cela donne un ressort un peu comique au récit mais parfois je ne savais pas quel oncle parlait, qui faisait quoi, bref j'étais un peu perdu. La deuxième raison repose sur le fait que j'ai trouvé l'ensemble un peu déséquilibré et brouillon (et c'est finalement sûrement un peu lié à la première raison).

C'est vraiment un ressenti de lecture et c'est quand même un peu dommage car il y a une vraie qualité d'écriture, l'idée est là et on retrouve beaucoup d'éléments très intéressants mais l'ensemble manque de fluidité.

Bon, mon avis est mitigé mais cela reste tout de même une lecture intéressante, la construction un peu erratique perturbera sûrement plus d'un lecteur mais je pense que certains lecteurs y trouveront leur bonheur. J'ai donc un peu de mal à recommander ou non ce roman, en fait je dirai si vous êtes un amateur du genre aventure, historique, vous pouvez vous lancer dans la lecture et après ça passera ou ça cassera selon votre adhérence au style et à la construction. Si vous vous perdez un peu comme moi, allez quand même au bout de la lecture car il y a des éléments intéressants.

Au final, c'est donc un roman intéressant à lire, un mélange des styles entre enquête de famille, roman historique et roman d'aventure un peu fantaisiste, il y a de quoi faire dans ce roman. Dommage que l'ensemble ne soit pas un plus fluide et que l'on se perde un peu dans les différents personnages et dans cette construction un peu hachée, forcément le rythme du récit en prend aussi un petit coup. Un livre à essayer pour les amateurs du genre.
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Décidé à éviter en cette période de sinistrose la littérature doloriste dont les auteurs encombrent depuis quelques années les plateaux de la Grande Librairie et font le bonheur de mes contemporain.e.s, j'optai en ce mois de septembre pour le picaresque "Sabre" : un titre sobre et annonciateur d'action, une jaquette élégante frappée d'une carte aux noms mystérieux, il n'en fallait pas plus au lecteur de Rackham le Rouge pour empocher ce livre.
L'histoire commençait bien : le narrateur, la trentaine, assiste aux obsèques de son grand-père et découvre, intrigué, que le sabre qui ornait depuis des lustres le salon de la maison familiale, a disparu. A qui a-t-il appartenu ? Sur quel champ de bataille a-t-il servi ? Samuel Vidouble - le narrateur, double de l'auteur -, mène son enquête pour exhumer la geste guerrière de ses oncles, ressusciter leur péan et retrouver le fil de cette lame d'acier. Un tel a fait la Résistance, tel autre la guerre d'Algérie... Peine perdue, Tante Esther, qui tenait une librairie où l'on vendait aussi des soutiens gorge, lui confie que les exploits de ses ancêtres ne sont qu'affabulation.
Samuel retrouve la trace d'un certain Victor Vidouble, un nobliau qui assiste au début de la Révolution française, avant d'errer à travers l'Europe. C'est là que le roman perd, je trouve, de son intérêt. Personnage purement fictif ou ancêtre de Samuel, Victor nous donne le tournis, il accumule les aventures et traverse les époques mais son personnage insaisissable devient une silhouette sans chair ni âme qui, surtout, n'a plus aucun lien avec le narrateur ni sa famille.
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Pour ce roman, lu dans le cadre du Prix Fnac 2020, auquel j'ai participé pendant l'été cette année en tant qu'adhérente, et dont les résultats ont été publiés dernièrement, la déception a été au rendez-vous. J'ai abandonné sa lecture page 168 (sur 384) avec le sentiment que j'avais déjà assez perdu mon temps… Pourtant, l'intrigue ne commençait pas si mal. Un jeune homme se souvient du sabre qui trônait dans le salon de son grand-père, dans son enfance. Il se souvient que cette arme l'inquiétait beaucoup mais le fascinait également. A l'époque, personne ne voulait répondre aux questions de l'enfant quant à sa provenance et à sa présence incongrue dans cette maison. Ce sabre a disparu aujourd'hui, et le grand-père vient juste de décéder. Avec l'aide de sa tante Esther, ancienne libraire, le voilà en quête de l'objet, mais également du passé de leur famille et de leurs secrets. Ces deux personnages, ainsi que sa famille, sont très attachants. Malheureusement, l'auteur s'embourbe dans de nombreuses digressions, laissant l'imaginaire l'emporter très loin, refaire l'histoire, etc. J'ai aimé ce qui avait lieu dans un présent très réel mais le reste m'a très vite ennuyé. La fantaisie n'a pas toujours bonne presse auprès de moi. Ce roman est qualifié en quatrième de couverture d'invention géographique drolatique et de voyage baroque à la poursuite de chimères… Il plaira certainement aux adeptes du genre.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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L'auteur se crée un double en la personne du narrateur,  Samuel Vidouble, professeur désabusé qui se rappelle avec beaucoup de nostalgie et tendresse la fascination qu'exerçait sur lui un sabre exposé dans la salle à manger de ses grands-parents. À qui appartenait-il ? Durant quelles guerres avait-il servi ?
Lors des obsèques de son grand-père, Samuel retourne dans la maison familiale et découvre avec stupeur que le fameux sabre a disparu, laissant un espace vide au mur.
Voici comment un objet devient le point de départ pour une saga familiale. le narrateur va mener l'enquête sur l'arme mais surtout sur sa famille et ses ancêtres, leurs secrets en y insérant ses souvenirs d'enfance.
Malheureusement j'ai été vite lassée par les nombreuses digressions, l'auteur nous emmenant dans mille directions différentes, vers trop de personnages, je me suis perdue sur les routes européennes, au fil d'un cours d'Histoire.
J'aurai sûrement préféré un récit plus linéaire,  ceux qui ont aimé ce roman me répondront que c'est justement cette particularité rédactionnelle qui apporte tout le sel et l'originalité, mais je dois être trop conventionnelle. 
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Il est difficile de caractériser ce roman, tant il est riche, flamboyant, à la fois saga familiale, chronique historique tout aussi délirante qu'érudite, délire géographique, roman d'apprentissage... Faut-il voir en ce sabre un symbole psychanalytique ? Certains éléments l'y incitent. Ce que l'on peut dire, c'est que ce roman est passionnant.
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Magnifique ! Très bien écrit, les mots et expressions sont justes, les métaphores très bien choisies, cela fait plaisir de lire un roman bien écrit. L'auteur connaît bien ses personnages ce qui fait qu' on y reconnait nous aussi des figures de notre enfance. le thème est original, l'histoire d'un objet, le sabre, non comme un documentaire mais au travers des histoires racontées par les grandes personnes. On se laisse guider par l'auteur dans des périples qu'il connaît bien, ce qui fait qu'on est toujours à la lisière entre le vrai et l'imaginaire. Un bon moment passé en compagnie de ce livre.
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