Si Yael commence inévitablement par s'apitoyer sur son sort, elle réfléchit, s'interroge sur elle-même, ses choix, les tournants de la vie, la quarantaine... L'auteur montre plusieurs cas de familles amputées ou recomposées, et chacun réagit comme il le peut. La narratrice a des réflexions pertinentes. Par exemple, elle constate qu'une mauvaise chose n'est pas forcément mauvaise sur tous les points, elle peut apporter du positif: ce qui arrive à Clara, le désarroi d'Olga, et peut-être même le départ de Yann...
J'ai bien aimé les petites anecdotes qu'elle distille sur
Flaubert,
Virginia Woolf,
Montaigne, etc.
J'ai également apprécié que
Marianne Rubinstein nous interroge sur le désir, le bonheur. En filigrane, elle demande à son lecteur s'il sait saisir les moments de félicité... Son héroïne finit par le faire, tout en sachant se rendre maîtresse de ses actes et de ses décisions.
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