AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,1

sur 51 notes
5
1 avis
4
7 avis
3
9 avis
2
3 avis
1
0 avis
C'est un roman très féminin que nous livre ici Marianne Rubinstein à travers de journal d'une femme au bord du gouffre.
On ne sombre jamais toutefois dans le larmoyant, la narratrice confie sa douleur et ses difficultés à son journal mais sans auto-apitoiement, on est plutôt dans la clairvoyance intelligente et froide presque distante...

J'ai beaucoup aimé ce personnage narrateur et la forme journal de ce roman.
Yaël est une femme de mots et Rubinstein lui prête une plume efficace et intelligente, plaisante à lire.
A la lecture du résumé je m'attendais un peu à une complainte sur la difficulté de nos vies de femme et la crise de la quarantaine... Au final non, c'est juste une belle photographie féminine à la fois réaliste et touchante, une tranche de vie qu'on savoure.

J'ai appris après lecture que c'était le second roman de Rubinstein mettant en scène ce personnage, le premier le journal de Yaël Koppman qui se passe dix ans avant et je regrette bien de ne pas avoir commencé par celui-là mais je le lirai tout de même à l'occasion.
C'est en tous les cas une belle découverte de l'auteur à travers ce roman qui me donne envie de découvrir le reste de son oeuvre.
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
Commenter  J’apprécie          60
« La vie retrouve des contours et des contraste. Elle n'est plus une masse informe de jours amalgamés, mais une succession de moments tissés ensemble dans l'étoffe du temps qui passe. Alors vivre et vite ! »

Yaël, tout juste la quarantaine, vient juste se faire larguer par son compagnon, le père de Simon qui rentre à peine à l'école maternelle. C'est sous la forme d'un journal, qu'elle va relater au jour le jour, ou presque, son quotidien, nous livrer ses pensées, son obsession de la quarantaine et surtout renaitre à une vie nouvelle.

C'est sur le monde d'une libre conversation, sans arrangement formel, qu'est écrit se journal, dont les saisons intitulent les grandes parties. Yaël vit au rythme des petits et grands malheurs, abordent sans transitions choses graves et incidents sans conséquences. Tantôt lapidaires, ou construites, ses phrases collent parfaitement à l'ambiance du moment.
Les quatre parties me font penser aux étapes du deuil que Yaël est en train de vivre, et qu'elle va traverser en se redécouvrant, en construisant de nouvelles amitiés, en réapprenant, et , en mettant en lumière sa vocation littéraire.
Il ressort beaucoup de naturel, d'authenticité, et de vérité. Ce roman se veut d'une grande fluidité. Et sous l'apparente facilité, il regorge de mille et une subtilités où chacune d'entre nous se retrouvera à un moment ou à un autre.
De la douleur des premiers jours, à la liberté retrouvée …et si la quarantaine était pour Yaël une seconde naissance ?
Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
Commenter  J’apprécie          60
Yaël est complètement abattue lorsque son mari lui annonce qu'il la quitte. La solitude, la garde alternée de leur fils, le rejet qui lui rappelle celui de ses parents la font sombrer dans l'isolement et la déprime.
Mais j'ai apprécié que ce noir tableau se limite aux premières pages et que l'auteur sache ouvrir les portes grâce à une richesse des références et à une réflexion plus large sur le couple et la quarantaine.
Car Yaël est professeur d'économie et écrivain. ses références littéraires et sa vision sur l'économie moderne sont donc pertinentes et riches. J'ai particulièrement adoré cette petite satire caricaturale sur l'entreprise de la fourmi.
(Une fourmi productive et heureuse se voit alors entourer de bons nombre d'incapables toujours plus nombreux qui viennent grever la performance de 'entreprise. Lorsque la baisse de performance est avérée par un audit, c'est pas la petite fourmi qui est virée et non les incompétents.)
Yaël tente alors d'écrire et s'efforce de rencontrer des anciens amis et de nouvelles opportunités.
" L'écriture n'est pas un hobby (Anne Frank), elle polit la souffrance et empêche de sombrer (Virginia Woolf), mais ce n'est pas mon métier."
Marianne Rubinstein écrit avec un grand naturel, elle rend " le désir, la crudité du sexe sans abdiquer la tenue du langage".
C'est grâce au naturel et à la richesse du récit que ce livre devient un vrai sujet de réflexion sur le couple et la quarantaine, mais c'est aussi, peut-être à cause de cela que l'émotion est moins présente.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
Commenter  J’apprécie          40
Le roman de Marianne Rubinstein est bien un ouvrage de dame. Pas un de ces récits conventionnels qui fleurissent régulièrement sur les tables des librairies contant les mésaventures d'une quelconque quarantenaire ou plus, un peu écervelée si possible et donc sur un mode comique ou bien geignarde si au bord de la dépression (même si ici, le début...). Ce n'est pas du tout de la chick-lit, avatar de Bridget Jones. Non, c'est un ouvrage de dame dans l'esprit de ce que tissait Pénélope en attendant Ulysse, un travail long, exigeant et plein de finesse.
Pourtant, malgré un épigraphe extrait de la divine comédie, le roman démarre plutôt mal. Ecrit sous la forme d'un journal, nous faisons la connaissance de Yaël, quarante ans, fraîchement lâchée par son mari parti vivre avec une plus jeune. Elle partage son temps entre rumination et venue de son fils Simon dont elle a la garde alternée. Après quelques pages, j'avais l'impression d'avoir lu cent fois et pourtant, je me suis accroché, car derrière les mots, les annotations sur cette déprime, le désarroi du temps qui passe, j'ai perçu comme une lueur intéressante qui s'est précisée au fil des pages.
L'héroïne est prof d'économie dans une fac parisienne. Intelligente, lettrée, son journal au fur et à mesure du temps s'enrichit de notations littéraires, autour du désir, de la peur de vieillir, du sort des femmes après quarante ans. Mélangées à son quotidien, ses rencontres, ses hésitations, ces notations vont peu à peu lui sortir la tête hors de l'eau. Sans psy, sans bonne copine foldingue, elle va revivre à nouveau, finalement sauvée par ses lectures, ses passions culturelles, sa réflexion et son observation de la vie qui continue autour d'elle.
On peut trouver des défauts à ce livre, être agacé par cet étalage psycho-littéraire mais, j'ai pris pas mal de plaisir à suivre cette femme dans sa recherche de nouvelle vie. Ce qui est assez fort, c'est que j'ai eu l'impression que l'auteur sentait les réticences que le lecteur pourrait avoir en lisant et qu'elle déposait au coin de quelques paragraphes des phrases d'illustres penseurs autour du thème de la création littéraire, du désir d'écrire. On lit par exemple page 114 cette maxime de la Rochefoucault : " Nous avouons nos défauts pour réparer par notre sincérité le tort qu'ils nous font dans l'esprit des autres".
la fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
Commenter  J’apprécie          40
Un roman en forme de journal, où l'on retrouve l'héroïne du Journal de Yaël Koppman. Ce roman m'a déçue et m'a fait bâiller d'ennui. J'imaginais que Marianne Rubinstein avait repris le personnage de Yaël après avoir eu une aussi bonne idée que celle à l'origine du Journal de Yaël Koppman. Mais aucune bonne idée n'a présidé à l'écriture de ce roman. Il s'agit presque d'un vrai journal intime, écrit au premier degré, débordant de considérations banales sur la quarantaine. Il n'y a plus ce joli décalage de l'intellectuelle lectrice de Virginia Woolf qui s'essaie à la chick lit. Entre les deux romans Marianne Rubinstein est devenue une auteure de pure chick lit ou au moins de roman féminin et de lecture facile. L'écriture qui m'a paru plus travaillée dans les premières pages revient vite aussi insipide que celle du roman précédent. Bref, une lecture dont j'aurais pu me dispenser.
Lien : https://annatheque.wordpress..
Commenter  J’apprécie          20
Yaël, la quarantaine, est quittée par son mari Yann. Simon, leur fils se voient balader entre ses deux parents. Yaël écrit son journal, sa souffrance, ses gestes, ses sentiments en quelques mots, en quelques phrases.

Un petit résumé car même s'il y a une histoire, ce livre met en avant le personnage de Yaël et de sa situation du moment. Elle passe un cap lorsqu'à 40 ans, son mari la quitte pour une autre. Elle parle d'elle-même, ses peurs, son malheur, ses états-d'âme, ... mais pas que ! Un journal c'est toujours un peu égocentrique, on parle beaucoup de soi. Ici, on apprend que sa soeur passe une période difficile aussi et un rapprochement se crée entre Yaël et sa voisine Cécile et sa fille Olga. Un monde féminin en l'occurence... mais Yaël se décide à avancer et quelques hommes vont apparaître dans sa vie...

Ce roman mise beaucoup sur les émotions. On suit Yaël dans sa tourmente. Elle passe de la tristesse à la colère en passant par la résignation... et j'en passe !
Plus on avance dans la lecture, on découvre que le personnage de Yaël s'interroge sur la notion d'âge, et plus précisément sur cette période oscure qu'est le passage à la quarantaine. Elle questionnera d'ailleurs plusieurs femmes à ce sujet et nous en fera part à différents endroits du livre.

Ce qui m'a un peu gêné dans ce livre c'est les références et les citations nombreuses d'artistes qui ponctuent l'oeuvre un peu trop souvent à mon goût. de plus, je ne connaissais quasiment personne dans les noms qu'elle citait et cela ne m'a pas forcément donné envie d'aller voir plus loin.

La fin est subtile et m'a paru logique, crédible.

Bon par contre, niveau style, il faut aimer les phrases courtes et hâchées ! Un peu c'est bien mais beaucoup c'est trop !


Lien : http://lespetitslivresdelizo..
Commenter  J’apprécie          20
Un journal d'une reconstruction douce après l'effondrement d'une séparation. Ou le moleskine comme confident pour réapprendre à s'aimer et à avancer petit à petit.

La plume de Marianne Rubinstein cisèle ici la thématique de la rupture pour l'héroïne Yaël: la douleur accablante, le dérèglement du quotidien et la surprise des couleurs qui finissent par revenir. Les chapitres sont parfois courts, incisifs et libérateurs. Et d'autres pages s'offrent plus mélancoliques, réflexions intimes et universelles à la fois. Pas de réel approfondissement, pas de remise en question existentielle profonde, mais des émotions distillées. Un parcours cabossé qui finit par trouver peut être un nouveau chemin.

La quadra s'accroche d'abord aux heures qui passent et à l'organisation mécanique de la garde alternée et se livre sans concessions, brute et abrutie par le choc, à son journal. Puis le temps fait son oeuvre et le ton retrouve des éclats de lumière, l'horizon s'élargit et l'héroïne sort la tête de l'eau, très doucement. Elle va prendre du recul, s'interroger un peu sur la signification de la quarantaine, profiter du bonheur solide des amitiés et surtout se ressourcer auprès de ses auteurs favoris. Les saisons passent, la douceur de vivre refait surface, ténue mais décidée.

"Peut être est-il temps de lever de voile, de me souvenir qu'un train peut en cacher un autre et que "Ma plus belle histoire d'amour c'est vous" ne s'adresse ni à un homme ni à une femme mais au public.

Plusieurs présentations du livre s'étalaient sur la thématique de la quarantaine, je ne la trouve pas particulièrement approfondie (bon ok, je ne suis pas dans le créneau, mais j'aurais remarqué quand même) et tant mieux je pense, le livre n'en est que plus accessible aux autres! Un livre qui fait du bien là où ça fait mal!
Lien : http://petitesmadeleines.hau..
Commenter  J’apprécie          20
Au début de ma lecture, j'ai eu un peu peur de ne pas aimer et de passer totalement à côté du livre. le personnage principal a la quarantaine et vient de se séparer : deux situations que je ne connais pas, puisque je n'ai pas quarante ans et que je ne suis pas mariée. Mais finalement, on suit la vie de Yael avec une facilité déconcertante et on se met à espérer qu'elle sorte la tête de l'eau.

J'ai eu un peu le réflexe de le comparer à Je rends grâce, le livre que j'ai lu la semaine dernière puisque le thème était un peu le même. Finalement, l'idée est la même, la séparation difficile avec le conjoint, mais la façon de le traiter est totalement différente. Ici, l'auteure a choisi de mettre en avant l'entourage et la détermination de Yael. On sent bien que les premiers mois sont difficiles et que tout son quotidien est bouleversé mais grâce à ses amis, son travail, ses voisines et son fils, Simon, elle finit petit à petit par retrouver sa vie de femme, probablement mise de côté pendant plusieurs années. C'est l'évolution de ce personnage qui rend le livre si intéressant et si passionnant.
Lien : http://lireoumourir.e-monsit..
Commenter  J’apprécie          10
Dans Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, Marianne Rubinstein met en relief Yaël Koppman, personnage déjà évoqué dans son oeuvre littéraire, notamment dans le journal de Yaël Koppman, paru en 2007 chez Sabine Wespieser. Dans ce nouveau roman, son double littéraire traverse une crise - celle de la quarantaine, accompagnée de son lot de soucis, de chamboulements et de réflexions - tout cela mené d'une plume fluide et sans concession.



L'héroïne de ce roman - si d'héroïne on peut parler - est, comme Marianne Rubinstein, maître de conférence en économie. Quittée par son mari au début du livre, elle va traverser une période de petits retournements, de questionnements, la plongeant même dans une espèce de pause existentielle. Entourée par ses enfants, ses proches, etc., elle fait part aux lecteurs de ses petites histoires, ses doutes, etc. le ton employé n'est pas pathétique et le lecteur pourrait presque s'identifier à cette femme qu'est Yaël.



Tout cet ébranlement quadragénaire est raconté avec une écriture très simple, très solaire, qui se lit avec beaucoup de plaisir. Cette même écriture de la solitude, des interrogations, posent indirectement le problème de l'âge au lecteur.



C'est donc un très beau texte que nous dévoile ici Marianne Rubinstein. Yaël Koppman se place en personnage récurent et attachant, dans l'univers de l'auteur, et l'effort d'écriture semble être de bon ton et très bien déployé dans ce dernier roman.


Lien : http://actulitteraire.canalb..
Commenter  J’apprécie          10
Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel est l'histoire de Yaël Koppman, 4O ans, prof d'économie dans une fac parisienne, qui voit son foyer se vider : son petit garçon de 3 ans entre à la maternelle tandis que son mari Yann la quitte pour la jeune Laura. Elle reste des heures et des heures couchée, à peine capable de s'occuper de Simon quand c'est sa semaine de garde (merci la télé) mais finit par se réveiller. L'épreuve que doit affronter sa cousine Clara lui permet de se reprendre, tout comme les visites répétées d'Olga (l'ado bien trop souvent seule chez elle) et le drame que vit la mère de la jeune fille.

Ecrit sous forme de journal intime, ce roman entraine le lecteur au fil des saisons dans l'intimité d'une jeune et seule quarantenaire. Ce choix narratif permet d'entrer dans la tête de la narratrice qui se livre sans tabou, et de vivre avec elle ses doutes tout au long de cette année charnière. J'ai aimé le cheminement de Yaël et de son récit : mélancolique et léthargique, il devient dynamique et plein de promesses. le réalisme des sentiments est indéniable. Sans pour autant avoir connu cette expérience, je ne peux qu'imaginer et supposer mais je dois avouer que les réactions de Yaël tiennent la route et sont parfaitement compréhensibles, justifiées et loin d'être exagérées. Son journal intime est devenu un exutoire où elle livre (à elle-même) ses sentiments, son quotidien et ses questionnements, comme une thérapie. Travail de construction et de reconstruction la lecture et l'écriture prennent une grande place dans sa vie..........la suite sur mon blog
Lien : http://stef93330plaisirdelir..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (85) Voir plus



Quiz Voir plus

La siximème Dinah et moi

Comment s'appelle la meilleure amie de Louis?

Elle se nomme Dinah.
Elle se nomme Jazz.
Elle se nomme Lea.
Elle se nomme Maxime.

6 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : La sixième, Dinah et moi de Marianne RubinsteinCréer un quiz sur ce livre

{* *}