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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avais oublié d'écrire un petit retour sur la seconde partie d'Ortog. Je fais décidément tout dans le désordre, vu que j'aurais même dû commencer par Tunnel, mais tout vient à point, même pour ceux qui n'attendent pas.
Paru tout d'abord en 1960, il faut reconnaître que ce livre d'anticipation n'a pas pris une ride et qu'on pourrait le penser écrit récemment sans le moindre problème. La 4e de couverture s'égare un peu, puisque nous ne sommes pas au XXXe siècle au cinquantième siècle... que je ne sais pas écrire en chiffres romains, espérons que j'apprendrai d'ici ma énième réincarnation, sinon j'aurai l'air niaise.
Ceci étant dit, pour revenir à l'histoire, ça reste de la science-fiction et je n'aime toujours pas ça, sauf exceptions. Celui-ci n'en fait pas partie. En résumé rapide, la guerre bleue a fait trente milliards de morts en déglinguant le système solaire. Il ne reste plus grand-chose de l'humanité et le peu qui restent meurent de plus en plus jeunes. Mais bon, aussi peu soient-ils que les humains continuent de se diviser, entre ceux qui tentent de sauver quelque chose et ceux qui n'espèrent que l'extinction totale de l'espèce; soutenus par les adeptes de ce Dieu qui l'aurait voulu, paraît-il, lequel s'exprime par la voix des prêtres, plus fanatiques que pragmatiques. Kurt Steiner et la religion ne sont pas trop potes, n'est-ce pas.
Le père de Dâl Ortog, le héros, jeune berger de la Terre (il est bon de le préciser, Mars et Vénus ayant été colonisées, et un avant-poste sur Alpha 3 ayant été installé.) Bref, notre Dâl est Terrien et il décide de trouver l'origine du mal et de l'éradiquer. Ceci est très mal, vu, on ne peut pas se révolter, il faut se résigner et crier tout haut qu'on va aller contre l'ordre établi n'est pas sans danger. S'ensuivent quelques péripéties, bien entendu il est aidé dans sa "croisade" et grimpe dans l'échelle sociale; Je vous épargne les détails, ce serait dommage de spoiler.
Je dois quand même reconnaître que ce récit bien que relativement court est vraiment très riche, les actions s'enchaînent à une allure hallucinante et l'auteur se révèle un véritable virtuose pour entraîner tout amateur dans un récit haletant. On tourne les pages sans même s'en apercevoir et on arrive à la dernière page presque aussi essouflé que notre jeune berger devenu... vous verrez bien en le lisant, je ne vais pas tout vous raconter non plus. Même si cette ascension fulgurante peut surprendre, ça reste du roman et de la SF qui plus est, donc on ne va pas chipoter sur le réalisme de certains détails.
Donc voilà, je ne vais pas mettre une mauvaise note au livre sous prétexte que ce n'est pas mon genre de lecture. Je ne le qualifierais pas de chef d'oeuvre non plus. C'est un très bon roman, très bien écrit, comme tout ce qu'entreprend cet auteur. Donc si vous êtes fan de SF, n'hésitez pas.
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A première vue, un roman SF vintage ce livre. Personnellement, un de temps en temps j'aime bien.
Mais celui-ci m'a surprise par son originalité (en tous cas , pour l'époque, on parle de 1960...) et son rythme endiablé.
L'auteur mélange joyeusement des troupeaux d'animaux préhistoriques, un système féodal et des armes dernier cri qui rendraient jaloux un Jedi passant par là. Nous sommes dans un futur très lointain où la Guerre Bleue a fait des ravages chez les humains et les animaux. Certains ont muté, d'autres se sont réorganisés, et dans tout cela, un jeune berger décide de ne pas accepter l'ordre établi du moment, institué par les prêtres, qui prêchent la soumission et la résilience.
S'ensuivent moultes aventures, une gente dame fait aussi son apparition, je ne vous raconte pas tout, il y en a trop, Pas de temps mort, 160 pages qui se lisent rapidement, un petit plaisir sympa en ce qui me concerne. Quant à l'auteur, je ne suis pas sure de trouver facilement d'autres de ses livres, mais je note son nom, aucazou...
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Voilà un roman de moins de deux cents pages mais qui était très dense.

Dès le début on est plongé dans un monde assez étrange. Il y a un bestiaire assez peu décrit et qui laisse place à l'imagination. Les rapports sociaux sont régis par une sorte de féodalité inspirée du Moyen-Age. le peuple dominé par de baronnets ou autres maitres de guerre prêts à se faire la guerre pour récupérer quelques misérables terre. A distance d'eux, il y a les Chevaliers-Nautes, sorte de caste guerrière habituée aux voyages spatiaux et aux expéditions périlleuses. Et sur le côté il y a le clergé très fataliste qui enjoint les fidèles à accepter la disparition imminente de l'Humanité.

Du côté des personnages il y a de tout. Ortog est la figure classique du héros. Il a vécu un drame , il ne va pas se laisser faire par l'ordre établi, sans le vouloir il va réussir à nouer des alliances qui vont lui permettre de sortir de sa condition d'humble berger. Heureusement (ou pas) il a une faiblesse : la peur du vide spatial, le comble quand on veut voyager dans l'espace.

Par contre j'ai apprécié le personnage de Zoltan : un noble qui va rapidement se lier à Ortog. Celui-ci est considéré comme un "archéologue" car il connait les coutumes sociales et littéraires des temps reculés de l'Humanité. Ses connaissances lui donnent une tonalité décalée par rapport aux autres hommes.

En terme de méchants c'est un peu la dèche. Ceux qui s'opposent à Ortog finissent par disparaitre rapidement. Ceux qui sont d'une certaine envergure sont les Louctouges, sorte de chauve-souris de taille humain, qui défendent la solution au problème de l'Humanité. Ils vivent en colonies gigantesques, n'ont presue pas d'intelligence et leur nombre les rend quasi-invulnérables.

C'est de la science-fiction de Grand-Papa (à l'époque on disait de l'anticipation) oscillant entre planet- opera et space- opera mais je ne pensais pas que cela serait aussi dense, aussi absorbant.
Lien : http://lecturesdechiwi.wordp..
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1er livre du cycle d'Ortog (qui en contient juste 2), Aux Armes D'Ortog nous présente un monde métissé de Fantasy et de SF.

A dire vrai, le livre se décompose en 2 parties.
La 1ere présentant le monde d'Ortog, un monde médiéval post-apocalyptique empreint de religion et de science, et une seconde décrivant l'expédition d'Ortog, purement SF.

Si la 2eme est ratée et confuse, la première est vraiment réussie. le monde d'Ortog est concret et plein de bonnes idées (certes plus vraiment originales) et c'est la cohésion de cet univers qui me donne envie de lire le tome 2, en espérant que celui-ci sera davantage ancré dans la société décrite que dans une incohérente aventure spatiale et théologique.
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