La princesse au petit moi (2021) est le quatrième tome des aventures du consul Timescu. Cette fois il partira dans un endroit inventé de toutes pièces par son père littéraire, la Principauté de Starkenbach au coeur des Alpes, un petit paradis fiscal où règne la princesse Hilda depuis des années, princesse qui s'est évanouie dans la nature.
C'est son mari, le prince consort Rupert, d'origine française qui va contacter Aurel suite à la recommandation d'un ancien ambassadeur français ayant eu à faire à lui au Mozambique. Car si Aurel Timescu est archi nul pour le Quai d'Orsay, il adore mener des enquêtes pour son compte, et en général il y arrive moyennant pas mal de bouteilles de Tokay bien frais et un piano pour se délier les neurones en réfléchissant au cas.
Aurel va hésiter, car il est sur le point d'être nommé quelque part, au fin fond d'un territoire là où personne ne veut y aller. Mais une intervention du prince fera qu'il pourra se rendre à la Principauté quelque temps afin de résoudre cette disparition, pour le moment ignorée de tous sauf du mari et de la secrétaire personnelle de la princesse.
Voilà, le mot est lâché. La secrétaire personnelle de la princesse est un personnage encore plus "haut en couleur" que l'ami Timescu. Il fallait y penser pour raviver la curiosité du lecteur et c'est réussi. La jeune femme en question s'appelle Shayna, elle est d'origine syrienne, a été torturée, s'entend à merveille avec la princesse pour laquelle elle éprouve une fidélité absolue, elle possède plusieurs cordes à son arc que le lecteur va découvrir au fil du récit. Elle n'a peur de rien et elle va droit au but, elle a un physique impressionnant. le pauvre Aurel Timescu sera fulminé par les flèches de Cupidon et deviendra par moments tellement ridicule. La paire s'entend bien, travaille bien ensemble et Shayna est encore plus drôle que lui car beaucoup plus déterminée.
L'enquête avancera, elle sera compliquée par moments mais tout sera dûment expliqué; pendant l'enquête Aurel aura joué beaucoup du piano et éclusé quelques caisses de Tokay. L'aventure aura peut-être un happy end inattendu avec une suite à Obock (Djibouti) si toute fois Timescu accepte la nomination du Quai d'Orsay car maintenant il est riche grâce à la générosité des Princes de Starkenbach.
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