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sur 247 notes
C'est un beau roman
C'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'hui ...

Elles sont deux. Deux BB. Brigitte est blonde. Brune et bien oui, sans surprise, elle est brune.
Elles font tout à deux. Les sorties, les premières découvertes, les folies d'aujourd'hui.

Il y a aussi France Gall qui passe et trépasse. Allez viens, je t'emmène 🎶

Elles sont inséparables. Fusionnelles. Complices. Aimantées l'une par l'autre. le même collier de perles pour une blonde et pour une brune. Celui de l'Amitié. Celui qui pardonne, qui réconcilie, qui aide, qui aime, qui déconne, qui comprend. La vraie belle Amitié.

Pourtant, voilà six ans que Brune n'a plus vu Brigitte. le ventre rond, son amie lui manque terriblement. Sa grossesse lui fait faire des rêves, prémonitoires pour certains car elle voit Brigitte enceinte elle aussi. Brune se souvient de son amitié avec Brigitte. Elle la raconte sur les notes d'une histoire inachevée comme pour exorciser la douleur laissée par les absents qui font des trous dans les coeurs.

Puis, il y a toujours France Gall. Évidemment, on rit encore pour des bêtises, comme des enfants, mais pas comme avant 🎶

Un très beau premier roman pour Agathe Ruga qui maîtrise l'art de la plume, l'art du sourire et l'art des émotions. Si même Frédéric Beigbeder vient se glisser dans l'histoire, dans l'euphorie de son roman français, j'acclame l'audace, l'originalité d'y mêler un peu de farine blanche et de notes alcoolisées. On rajoute aussi la sensualité des vingt ans, une ode à la femme, une liberté inassouvie à poursuivre son idéal, ça donne au final, un roman qui sent bon les jupettes et les jambes nues, un roman où le blond et le brun ne font qu'un pour notre plus grand plaisir.

Et France continue de chanter... 🎶
Pour le calypso
Besame mucho
Vertige des pays chauds
Il disait "let's go"
J'ai besoin d'autre chose, calypso
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Le problème lorsqu'on apprécie terriblement quelqu'un et qu'il écrit un livre, c'est cette peur de ne pas être objectif. de ne pas arriver à dépasser cette sympathie que nous inspire l'auteur, l'autrice. Une exigence supplémentaire et inconsciente peut-être.

J'ouvre donc le roman d'Agathe Ruga avec une drôle de sensation dans l'estomac. Tout excité de le tenir entre mes mains et terriblement anxieux à l'idée de ne pas aimer.

Je l'ai lu en un peu moins de 48 heures, critère quantifiable et concret quand à l'intérêt continu que ma procuré cette histoire.

Il y a Brune, la narratrice. Et Brigitte, la blonde. Deux salles, deux ambiances. Pas vraiment en fait. Car elles vont devenir amies.

Dix ans d'une grande amitié avec le lycée, la terrible première année de médecine, les hommes qui passent, qui déçoivent et qui embrasent. Puis cette rupture, brutale.

Brune est enceinte. Brune rêve de Brigitte. Se rappelle. S'interroge. Se souvient.

Un roman résolument contemporain et générationnel. Un roman troublant tant Agathe sait nous emmener avec elle dans cette histoire d'amitié. Sur cette fille qui n'attendait que d'écrire pour être enfin à sa place.

Un roman sur cette obsession de la perte. Qui m'a parlé. Sur ces êtres qui nous accompagnent et qui s'arrachent à nous. Qu'on enlève à soi-même. de façon terriblement définitive.

Entre chansons, astrologie et folle amitié, ce livre passe à toute allure et on le referme comme on quitte une amie tant la sincérité est présente dans chaque phrase. Car oui, on peut tomber amoureux d'un homme pour ses mollets …

Le mélomane en moi a particulièrement apprécié de voir ma lecture traversée par la musique de France Gall.

Un roman qui se lit comme on écoute une chanson pop et qui a donc particulièrement bien trouvé son éditeur dans la collection ARPEGES. Une chanson pop à la fois sucrée et piquante. Que l'on garde en tête. Vers laquelle on revient. Et qui crée des souvenirs.

She's got the look, she writes a book. God save Agathe!

Bienvenue Agathe donc à ta juste place et longue vie à ta plume !

Sous nos applaudissements.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Le tourbillon (mais aussi trublion) de la vie ❤️
C'est l'histoire d'une amitié entre Brune et Brigitte. D'une amitié solaire devenue nuit, d'une amitié perdue. Brutalement. Sans explication. Banal pourrait-on penser. C'est sans compter sur la plume et l'art de la narration d'Agathe Ruga qui manie assez subtilement la langue et l'analyse des comportements humains pour donner une envergure et une consistance solide à des trajectoires plutôt ordinaires et les rendre captivantes.
Son écriture est parfois douce délicate et poétique parfois incisive âpre et sans complaisance mais toujours lumineuse.
C'est le récit de ces amitiés fusionnelles que l'ont veut éternelles et exclusives qui nous maintiennent un temps dans un état d'euphorie et de toute-puissance. Ce sont celles également dont l'érosion pernicieuse et la fin soudaine sont cruelles s'éteignant de façon aussi glaciale qu'elles ont pu être incandescentes car devenues toxiques.
Son roman s'ouvre sur deux grossesses superposées magnifiquement décrites ou la mémoire de son ancienne amie ,désormais rêvée et fantasmée, poursuit sa gestation. le roman est dédié à Brigitte qui la hante, lui manque viscéralement. Elle remonte le fil du souvenir.
Ce roman aborde tant de choses : La perte de soi pour mieux se trouver, la quête de soi, la transmission, l'angoisse d'abandon, la jeunesse folle, ses délires explosifs, la découverte du pouvoir de séduction et sexuel, l'envie d'orgie de vie, les relations triangulaires, les shoots d'adrénaline liés à la transgression, l'ambivalence des sentiments , l'inévitable lassitude, la vie étudiante avec le stress en intraveineuse et les excès en exutoire, le désir qui rend égoïste, les rivalités après la complémentarité.
Et les drames venus jeter un voile de brouillard opaque qui craquellent les certitudes.
La maternité, la grossesse sont omniprésentes et le fil de son roman est un cordon ombilical que l'on suit en rappel sur des parois parfois lisses parfois rugueuses.
Dans son récit circulaire la délivrance au sens physiologique et figuré boucle la spirale du tourbillon de la vie enfin prêt pour un nouveau tour.
Une réussite ❤️
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Ce livre m'a bizarrement enthousiasmée.

Enthousiasmée ?

D'abord parce que l'écriture de l'auteure embarque complètement dans son histoire. Elle écrit sans censure et sans tabou : elle partage, elle nous donne accès à son monde intérieur et aux coulisses de sa pensée. Elle écrit tous ses sentiments, toutes ses contradictions, ses rêves et ses peurs, et on passe quelques heures, nous aussi, dans la peau d'une brune qui a vécu sous le soleil des cheveux blonds d'une amie qui s'est éloignée, mais reste sa plus belle histoire d'amitié.

Ensuite parce qu'il y a une bande son. J'adore les livres qui ont une bande son, et là, c'est France Gall. Voilà une chanteuse que nous avons tous forcément en tête, même sans le vouloir, « Vieeeeens, je t'emmène... », « Ma déclaration »... ces chansons ponctuent le texte, font un écho à la blondeur de l'héroïne du titre, et on se dit que dans ce livre comme dans la vie, il y a une chanson de France Gall pour chaque instant. De quoi être perpétuellement de bonne humeur !

Bizarrement ?

Eh oui, parce que je ne l'ai pas lu sans quelques bémols, qui m'ont obligée à me mettre face à une question : qu'est-on prêt à pardonner à une auteure dont le style, le talent à embarquer dans une histoire d'amour, et la capacité d'introspection sont aussi frappants ? Est-on prêt à lui pardonner quelques clichés et un soupçon de conformisme quand on comprend que son but ultime, avant l'écriture, c'est d'abord trouver l'homme de sa vie et faire des enfants avec lui ?

Eh bien oui. Quand l'écriture est celle d'Agathe Ruga, la forme prime sur le fond. Peu importe l'histoire, elle nous y embarque et en la lisant, nous vivons nous aussi une enthousiasmante histoire d'amour et d'amitié. Pour paraphraser un humoriste célèbre qui ambitionnait de faire rire en lisant le bottin, j'ai l'impression qu'Agathe Ruga peut donner le sentiment d'avoir traversé le vent de la passion en racontant ce qui est finalement la banale histoire d'une famille recomposée comme les autres. C'est peut-être encore plus fort que de donner ce même sentiment exceptionnel en racontant une histoire déjà exceptionnelle en elle-même...

Voilà une auteure vraiment très prometteuse !
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Un premier roman intimiste qui couvre une décennie : du lycée à la fac, des premiers amours à la première grossesse, puis la deuxième, d'une amitié forte à une absence insurmontable, des premières fois à un premier mariage, des premières désillusions au grand amour...
Pas évidente cette période, à la fois grisante, émoustillante mais également remplie de doutes, une période où l'on se découvre, tâtonne, se transforme, rêve d'un bel avenir. Et puis la fac (médecine de surcroît, ici), avec ce temps de travail acharné, dément, titanesque, entrecoupé, fort heureusement, de moments de relâche tout aussi fous parce qu'il faut bien lâcher du lest à un moment donné, parce qu' « Il faut bien que le corps exulte »...

Une autofiction qui tient en haleine une fois les premiers chapitres passés, parce que clairement, on a très envie de savoir qui est ce grand amour, l'amour de sa vie qui lui a donné ce deuxième enfant.

L'écriture est précise, directe, parfois crue, et la structure du récit, avec ses va-et-vient entre passé et présent et l'utilisation de la deuxième personne du singulier est très intéressante.
La narratrice, Brune, interpelle son amie de lycée et de fac, Brigitte, avec un "tu" qui questionne, cherche à comprendre, réécrit leur amitié pour trouver les raisons de la rupture. J'ai senti beaucoup de tension, d'agressivité parfois derrière ce "tu" derrière lequel il y a du vécu indéniablement, cela se sent. Un "tu" et un récit très courageux, nécessaire, parce que mettre des mots derrière une déception, c'est aussi panser une blessure.

Je ne me suis pas retrouvée dans cette jeunesse dorée, mais qu'importe, elle a parlé et elle parlera à d'autres lecteurs et lectrices et personnellement, j'ai découvert une plume prometteuse, et par procuration, repensé à ces belles années emplies de promesses que l'on ne tient, certes, pas toujours en effet. Les amitiés ne peuvent toutes durer, c'est la vie, les souvenirs, eux, restent, et nous forgent, nous cimentent, nous accompagnent et c'est déjà là une belle promesse.

Lien : https://seriallectrice.blogs..
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Entre 16 et 26 ans on est quoi ? Cet âge marque la fin de l'adolescence, le début de l'âge adulte. L'âge de l'« orientation », des études et des nuits blanches, du mauvais alcool et de la bonne musique, des comportements compulsifs et excessifs, de l'insouciance et de la liesse, des premières fois. Premiers flirts, premiers émois, premières cuites.
L'âge de l'amitié aussi, avec son cortège de serments, délires et promesses impossibles à tenir. Pendant ces 10 années Brune et Brigitte vivent passionnément une amitié passionnée, fusionnelle, destructrice.

Brune, la narratrice, est devenue mère et épouse avant d'avoir eu le temps d'explorer les sentiers de la sensualité. Ses désirs la rattrapent, désir de plaire, de vibrer, d'exister.

Brigitte, l'amie de toujours, au tempérament volcanique et aux humeurs fantasques, s'est éloignée sans explications et Brune, meurtrie, ressasse et s'interroge.

Enceinte, Brune se remémore les folles nuits, la complicité et les trahisons. Ses souvenirs se mêlent à ses rêves, pour assembler les pièces du puzzle d'une amitié flamboyante qui a volé en éclats.

Sous le soleil de tes cheveux blonds raconte une histoire d'amour dévastatrice et un chagrin d'amitié, rythmé par les chansons de Michel Berger et France Gall. La plume d'Agathe Ruga est sensuelle et piquante. Ce roman est un coup de coeur, j'en recommande la lecture à toutes les femmes passionnées, aux amoureuses exaltées, aux (trop) jeunes mamans, aux amies fidèles et trahies.
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Au lycée, Brune a un coup de foudre amical pour celle que tous surnomment Brigitte. Pendant dix ans, Brune et Brigitte sont les meilleures amies du monde. Elles grandissent et aiment ensemble, chacune à leur manière bien différente.

Quand elles ont vingt-cinq ans, sans que Brune en comprenne la raison, Brigitte disparaît de sa vie pour se construire loin d'elle.

Au moment de sa deuxième grossesse, Brune ne voit plus Brigitte depuis six ans. Lorsqu'elle la voit apparaître dans ses rêves, elle tente de comprendre ce qui les a séparées.

Tout d'abord, j'ai eu beau chercher, je n'ai trouvé absolument aucune critique négative de ce roman. A peine un ou deux avis mitigés qui, encore, encensaient la plume de l'auteure à défaut de l'histoire.

Si ce n'est pas mon cas, c'est un avis tout personnel que je délivre et, si l'univers des blogs littéraires reflète les goûts de la population générale, pas de doute que la majorité d'entre vous adorera cette histoire.

Pour ma part, il est très rare que je sois autant agacée par un roman. Et pourtant, j'ai commencé avec un a priori ultra positif. Je n'aime rien plus que les romans d'amitié féminine. Ils me font vibrer comme aucune autre thématique. Et j'ignorais tout de l'auteure, qui se trouve être une blogueuse reconnue, ce qui aurait pu m'inciter à la méfiance étant données mes expériences passées. Mais non. Je suis entrée dans ce roman le coeur léger et le sourire aux lèvres.

Et puis, très vite, je me suis sentie agacée par les récits des soirées au champagne de cette jeunesse dorée.

J'ai lu à plusieurs reprises que ce roman était une exploration de la féminité, mais une féminité dans laquelle je ne me reconnais absolument pas et j'ai la faiblesse de croire que je ne suis pas la seule. Dans les premières pages, la narratrice décrit une de ses amies en disant d'elle "elle a conscience de respirer le sexe". Puis, ce passage tellement réducteur pour les hommes autant que les femmes : "Séduire un homme, à bien y réfléchir, ce n'est pas compliqué. Etre belle, mystérieuse et douce. Tout leur offrir et sourire le plus grand possible. Puis tout d'un coup, disparaître, rechigner, regarder ailleurs avec mélancolie, demander un sac, une semaine de vacances, être sans cesse insatisfaite. Certains vous disent que non, ils aiment les filles honnêtes et braves, des futures mères de famille qui tiennent la route. C'est faux, ils se rabattent toujours sur les gentilles par dépit, pour faire une pause dans leur souffrance et leur fatigue. Parfois, ils ont seulement besoin d'un fond sonore, d'une ambiance, un peu comme une télévision éradique un silence pesant".

Un homme aurait écrit ça, j'aurais hurlé à l'abruti. Les femmes n'ont donc pas d'autre choix que d'être garce ou potiche? J'aurais sûrement même hurlé deux fois puisque, la page d'à côté, j'ai lu ça : "Au vu de ce qu'on m'a dit, je crois qu'elle puait juste la féminité. Elle s'offusquait en levant les yeux au ciel, terminait ses phrases en points d'interrogation, soupirait en papillonnant des cils, elle n'était jamais vulgaire et était soûle au bout d'une coupe. Elle affirmait à chaque nouvel élu qu'avec lui ce serait différent, elle pleurait en lui disant qu'elle l'aimait à la folie et qu'elle y croyait cette fois-ci. Bien sûr, elle raffolait de la sodomie."

Mais les clichés sexistes ont la part belle dans l'univers de Brune et Brigitte où, un lendemain de soirée "Les garçons essayaient de réparer une vieille moto, les filles parlaient chiffons et comméraient sur d'autres." et ou le mari trompé ne peut s'en prendre qu'à lui même puisque "Personne ne lui avait expliqué comment tenir une femme".

Ajouté à cela des références astrologiques toutes les dix pages, des réflexions qui donnent envie de suggérer à la narratrice d'étoffer sa bibliothèque qu'elle prétend bien garnie ("Est-ce une question d'éducation, de classe sociale? La haute bourgeoisie impliquait la pudeur des sentiments, l'absence d'effusions au profit des résultats et des objectifs atteints.") et d'autres qu'on attendrait plus dans la bouche d'une adolescente ("L'absence est pire que la mort" ou "Ils ne s'imaginaient pas combien de temps je l'avais attendu, cet amour" quand la narratrice n'a pas vingt ans et "J'étais née pour vivre cette tragédie, l'écrire et mourir" quand l'amant de la narratrice part un an en Italie), pas mal de vulgarité ("les voies du Seigneur sont impénétrables, contrairement à moi") et de la philosophie de comptoir qui me laisse encore pensive ("Le porno nous dirige, alors que nos enfants dirigeront le porno." , "La vie est une partouze et les enfants regardent"), il me reste le goût non pas d'une histoire d'amitié mais celle d'une Princesse perpétuellement déçue par la vie, les hommes qui n'ont "pas le droit d'être faible" et son amie "perverse, mauvaise, lunatique".

Je suis donc certainement la seule à le penser mais "Sous le soleil de tes cheveux blonds" a été pour moi un livre agaçant à tout point de vue que j'ai lu en visualisant parfaitement les petites garces de certains lycées qui me donnent des frissons dans le dos quand j'imagine que mes fils pourraient traverser un âge assez bête pour s'en enticher.

A lire ivre de champagne.

Lien : https://lucioleetfeufollet.c..
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Je connaissais Agathe Ruga par le biais du "Prix littéraire des blogueurs" et pour sa page Instagram sous le pseudo d'Agathe.the.book mais je ne savais pas qu'elle préparait un livre. Ayant pris connaissance de cette sortie, j'ai voulu le lire pour voir ce que cela pouvait donner, et quelle fût ma surprise une fois la dernière page tournée de me dire mince c'est fini. En effet j'ai été complètement absorbé par les pages de cette histoire sensible et forte à la fois, une histoire de vie, une histoire de passion, une histoire de construction de soi.

L'écriture est moderne et passionnante, à chaque phrase le lecteur n'a qu'une idée en tête, savoir la suite, connaitre chacun des mots qui vont suivre, chacune des péripéties de "Brune" et des acteurs de sa vie, de connaitre le pourquoi et le comment de ce chamboulement entre "Brune" et "Brigitte", pour finalement ne plus y penser ou presque mais suivre cette histoire pour son entier, pour chaque petit détail, les amours, les joies, les peines, les désillusions, le destin finalement de ces personnages si vrais qu'Agathe Ruga nous fait découvrir sans langue de bois mais avec pudeur, avec force et sensibilité comme le faisait un peu Marguerite Duras.

"Sous le soleil de mes cheveux blonds" est de ces livres que l'on aime pour plein de détails et qui dans son ensemble nous laisse un souvenir de bonheur de lecture. C'est pour ma part un énorme coup de coeur que je vous conseille vivement d'explorer à votre tour.

Sur le blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Lorsque Agathe m'a confiée son manuscrit aux lendemains de la première soirée de remise du prix des blogueurs littéraires, j'étais enthousiaste, mais aussi fébrile. Lire l'écrit d'une amie n'est pas facile, voire compliqué puisqu'il fallait ensuite lui partager mon ressenti. Je pensais le risque de fâcherie ou de blessure minime au vu de sa jolie plume, mais je restais tendue.

J'ai attaqué le livre dans le train qui me ramenait de Paris … et ne l'ai plus lâché. Cette histoire, c'était bien sûr l'histoire d'une amitié manquée, mais surtout c'était Agathe. Une fille, une femme, une étudiante, une amoureuse, une amie, une presque mère, une mère. Les mots se sont associés, là, comme ils devaient être, entraînant la lectrice que j'étais dans les rues de Nancy, avec elle. Ce livre devait être absolument publié et lu.

Voilà. Il l'est. Publié et lu par de nombreux lecteurs. Encensé, commenté, critiqué, partagé. Sa couverture est belle. J'aime moins le titre. Et il est dans mes mains. J'hésite. Je ne sais pas si je souhaite lire la version définitive. Par peur sans doute de ne pas retrouver sa spontanéité, de le savoir transformé, arrangé, travaillé. Je le pose. Je lis les critiques des nombreux blogueurs, les lettres de certaines, vois les photos, les articles. Je le reprends, le repose. Je ne peux pas.

Et puis … je me lance.

Ce livre est toujours celui d'Agathe. Il est et reste celui d'une génération, celui d'une femme de son temps. Une femme qui assume, qui vit, qui aime. Un roman moderne à l'écriture vive et percutante. L'écrit des blessures, des failles, des doutes et celui des victoires.

Un livre sincère et lumineux.
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Je n'ai pas apprécié cette lecture, contrairement à la plupart des babeliotes.
Déçue. Pourtant, le thème amitié féminine, l'idée "tranches de vie, destins de femmes" me tentaient bien, découvrant l'auteure avec ce roman.
*
Au gré des chansons de France Gall (ça j'ai aimé !) ; depuis les années lycée en passant par la jeunesse étudiante, à la vingtaine, puis aux trente ans, Brune s'exprime en s'adressant (en direct, en pensée, en rêve) à Brigitte, celle qui fut sa meilleure amie et qui a, un soir d'été, brutalement mis fin à leur relation, sans explication.
Celles que l'on surnommait les BB étaient pourtant inséparables à l'époque...
*
Brune, enceinte et mariée très (trop) jeune, une issue prévisible...
Puis à trente ans lorsqu'elle raconte, enceinte de "l'homme de sa vie".
*
Jeunesse en folie, soirées festives, débauches, sexe, fumer et boire (beaucoup).
*
Anarchie des sentiments.
*
Désordres émotionnels et blessures affectives, tromperies, trahisons, ruptures, incompréhensions.
Amour, amitié, passion.
*
Enivrant, violent, cru, incisif, le cocktail "très contemporain" que je n'ai pas aimé.
Dommage.
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