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3,8

sur 2849 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En fait je me suis rendue compte que j'avais lu ce tome deux il y a bien longtemps et que j'avais ignoré qu'il faisait partie d'une quadrilogie. Je viens de réparer mes erreurs.

Ce roman est tel que dans mes souvenirs, étrange et dérangeant.
Il est bien différent du premier tome, car moins addictif pour moi, mais il est essentiel pour une bonne compréhension des quatres tomes...on peut les lire de façon complètement indépendante , mais malgré tout ils sont complémentaires.

il faut dire que l'auteur a une imagination fertile et qu'il arrive a intéressé son lecteur dès les premières pages. Et c'est sans compter pour les amoureux des livres aux tonnes de référence faites a des auteurs connus et bien souvent aimés.

J'ai apprévcié m'immerger dans le monde de Carlos Ruiz Zafon, a tel point que j'ai lu les 4 tomes les uns derrière les autres , sans me laisser le temps de me poser. Son univers est tellement travaillé et il ne laisse certainement pas le lecteur sortir indemne de ses romans.
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Roman captivant ou se mêlent intrigues policières et surnaturel. Une belle évasion, un bon moment de détente. Je l'ai presque autant savouré que le premier volume "L'ombre du vent". Un grand livre de Carlos Ruiz Zafon, encore une fois.
Lien : http://araucaria.20six.fr
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Je me suis lancé dans la lecture de Carlos Ruis Zafon sur recommandation d'amis babelio et, comme j'aime bien faire les choses à l'envers, j'ai commencé par le Jeu de l'Ange, laissant provisoirement de côté l'Ombre du Vent.

J'ai bien apprécié ce roman, non par son aspect choral -terme et usage désagréablement fashion-, sensé apporter de la densité aux personnages, mais par le coeur que met Zafon à nous conter et décrire la Barcelone des années 20. Elle est pour moi le personnage principal de ce livre. Zafon saisit à merveille cette Barcelone s'élevant dans la modernité, tandis que les vieux hôtels particuliers tombent en décrépitude, et l'accélération sociale des mouvements de fortune, au gré des trafics humains en tous genres.

En ce qui concerne le style de Zafon, c'est aussi sa non modernité qui m'a plu : certes l'atmosphère angoissante est aussi bien rendue que dans un thriller américain moderne, mais en y associant un côté très gothique, digne de Mary Shelley ou Bram Stoker. Est ce son éducation chez les jésuites, qui confère à Carlos Ruiz cete capacité à réveiller la noirceur des romans du XIXème siècle ? C'est en tous cas très réussi.

Dans certaines critiques survolées avant lecture, j'ai retenu que certains avaient pu regretter une tendance de l'auteur au foisonnement... pour moi cette exubérance exprime une déclinaison espagnole du fantastique classique fort bienvenue... reprochera-t-on à la Sagrada Familia de ne pas être Notre Dame de Paris ? Ces deux cousines ont pourtant aujourd'hui, pour des raisons différentes, le charme commun, de l'inachevé...

L'histoire, au suspense enlevé, est au départ assez simple : David Martin, écrivain frustré, hanté par une enfance difficile et par un amour déçu, ami de la famille Sempere, en vient à visiter le Cimetière des Livres Oubliés. Cet élément fantastique introduit dans l'histoire ne se révèle que le temps de quelques pages, mais par la suite la vie de Martin se trouve bouleversée et le héros embarqué dans une sombre affaire. Dans tout le reste du roman, le fantastique n'est jamais révélé, tout juste suggéré... avec beaucoup de finesse. Cette manière de suggérer les choses, partenaire d'un humour noir so british m'ont également souvent fait pensé à Oscar Wilde.

Merci, donc, M. Zafon, pour ce livre qui, en ce qui me concerne, ne finira pas au cimetière des livres oubliés. Son grand frère L'ombre du Vent attend sur l'étagère, et je recommande à mon tour leur lecture. Malgré certains facilités communes au thriller moderne, vos enfants apportent un renouvellement indéniable au genre, associant ainsi au plaisir immédiat d'une lecture simple celui, plus durable, de marquer l'esprit d'images noir et blanc du Barcelone des années 20, où erreront encore pour un temps indéfini les ombres de David, Cristina, Isabella, et celles, effrayantes, de Corelli et Irène Sabino.


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Barcelone, grandiose, impénétrable, authentique, qui, dans toute sa splendeur, confond son lecteur. Grande prêtresse mangeuse d'hommes, elle brise, emprisonne et détruit dans un souffle muet et narquois. Roman initiatique, d'aventures, policier, le Jeu de l'ange vous surprendra par sa verve, ses mystères et son rythme qui va crescendo, enfonçant ses personnages dans un piège sybillin qui dépasse l'entendement.

Car c'est avec brio que l'auteur nous transporte à nouveau dans l'atmosphère si caractéristique de L'ombre du vent, cette moiteur froide, humide et trouble qui saisit des pieds à la tête ; le lecteur qui aura aimé ce premier opus entrera avec méfiance dans le deuxième, scrutera les moindres recoins qu'il croira reconnaître et sera surpris, au détour d'un chemin, d'un tramway ou d'un train par une sorcière machiavélique, un ripoux nauséeux, ou, qui sait, peut-être aussi le diable en personne…

Les personnages mis en scène, plus étranges et plus fous que jamais, sont profonds, dessinés avec un soin chirurgical et ne sont pas sans rappeler qui un Werther romantique, qui un Vautrin insaisissable, qui une peau de chagrin écornée, qui une Ophélie déséspérée.

Une démonstration grandiose proposée par un maître d'oeuvre hors pair, un éclaboussement de mystères obscurs comme on les aime, qui savent nous émouvoir et nous faire vibrer, nous étonner, nous effrayer, nous envelopper… bravo Monsieur Zafon, votre main de fer glissée dans un gant de velours a su maintenir ce souffle ténébreux si caractéristique de votre écriture !
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On pourrait rebaptiser ma biblio "le cimetière des livres oubliés", tant elle est remplie de livres qui prennent la poussière depuis des années, oubliés de moi-même, achetés parce que je voulais les lire au plus vite et qui, telles des bonnes bouteilles de vin, ont maturé en étagères de chêne (ou de sapin, plutôt, je dirais même en bois Ik Éa).

Anybref, après 14 ans, il était plus que temps de déboucher cette bouteille et de humer son arôme, tout en espérant qu'elle soit aussi bonne que le précédent cru de cette saga.

Il ne faut pas commencer ce roman en pensant que cela va être un thriller qui roule à du 100 à l'heure, car l'auteur prend le temps de poser ses décors (Barcelone) et ses personnages. Que ce soit David Martín, que nous suivrons, ou la famille qui avait les honneurs du premier tome, les Sempere, père et fils (on croisait le fils et le petit-fils dans le premier volume).

Ce roman mélange plusieurs genres de manière harmonieuse et c'est pour cela que l'on ne sentira pas le poids des pages de ce pavé (666 pages), mais aussi que l'on se passionnera pour ce récit qui en plus d'avoir un petit côté ésotérique et fantastique, s'attachera aussi au genre gothique et policier, puisque derrière David Martín, il y aura un cortège de personnes assassinées.

C'est aussi un roman faustien, puisque le pacte que David Martín va passer avec cet homme étrange, qu'il surnommera "Le patron" a tout d'un pacte avec le porteur de la lumière, Lucifer en personne. Mais vous n'aurez jamais de certitude, ce sera à vous de décider qui vous croyez : David ou les autres. Tout est suggéré en finesse, rien ne sera révélé. Et tant mieux.

Plusieurs éléments sont là pour accrocher le lecteur : le scénario mystérieux, les personnages sympathiques (ou pas), les atmosphères étranges, mais il y a aussi l'écriture de l'auteur qui nous embarque pour un voyage que l'on n'a pas envie qu'il se termine. Il y a de l'exubérance, dans son écriture. Elle m'a fait penser à celle des feuilletons publiés dans les journaux, avant, et elle allait parfaitement bien à ce genre de roman.

Quant aux dialogues, certains m'ont fait sourire, notamment pour leurs bonnes réparties entre deux personnages, mais aussi les réflexions de certains, comme le patron, entre autre, qui m'ont fait réfléchir, parce que non dénuées de sens. J'en ai surligné assez bien dans mon édition papier.

Oui, cette lecture fut une réussite, un beau voyage dans une Barcelone des années 1920 à 1935, une lecture remplie de mystères, d'intrigues, de passion, de folie (ou pas) et qui met en avant un pacte faustien (ou pas), le tout servi par une écriture qui m'a emportée, à tel point que j'ai bouffé ce pavé en deux jours, sans même me rendre compte que j'avalais les pages, tant j'étais immergée dedans.

Comme toujours, je me poserai la question : mais pourquoi diable ai-je laissé traîner ce super roman dans mes étagères, alors que j'avais adoré le premier ? Les yeux plus gros que le ventre, sans aucun doute. Là, il va aller retrouver le premier tome dans mes étagères des coups de coeur !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Ouah quel roman ! Quelle imagination ! Quel hommage aux livres ! Histoire qui se lit plus qu'elle ne se raconte. Suspens garanti. Scènes de poursuites dignes des meilleurs polars. Celle dans le téléphérique est forte dans ce Barcelone que l'auteur met à l'honneur. Belle écriture. J'ai beaucoup aimé certaines tournures de phrases plutôt drôles. Exemple : Je me levai et entendis grincer deux ou trois engrenages de mon anatomie. Un peu difficile à comprendre, peut-être à cause de mon esprit cartésien. Plus de 500 pages qui se lisent facilement avec des chapitres courts. En parcourant les critiques je vois que, comme missmolko1, c'est la suite d'un premier tome. Je ne m'en suis pas rendu compte. Comme quoi il n'est pas indispensable d'avoir lu le premier.
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Ayant lu l'Ombre du Vent, qui par conséquent m'a mené au Jeu de l'Ange, je ne peux faire qu'une comparaison entre les deux tomes. Et quelle comparaison, car le premier est porté en haute estime à mon goût.

Ainsi, le Jeu de l'ange fait partie de cette trilogie indépendante où mystère, intrigue, sentiment et fantastique se mêlent. Au plus grand plaisir du lecteur, nous retrouvons toujours ce magnifique labyrinthe que sont le Cimetière des Livres Oubliés et la très célèbre et attachante librairie Sempere & Fils. le dépaysement n'existe pas. Nous retrouvons toujours cette sombre Barcelone où l'agréable côtoie la méfiance dans une ville chargée d'histoire.
A côté, nous découvrons un nouveau personnage, David Martin, vaniteux mais talentueux. Un écrivain à la plume incroyable qui fait vibrer tous ses lecteurs. Sa jeunesse fut difficile, mais arrivé à l'âge adulte, sa vie est loin de se voir arranger. Voilà qu'un mystérieux gentleman lui propose une somme d'argent importante contre un manuscrit religieux qui pourrait secouer les âmes. Mais à quel dessein ? David accepte, une telle richesse ne se refuse pas facilement, mais quel sera le prix qu'il devra, lui, payer ?

Carlos Ruiz Zafon continue d'éblouir par son écriture fluide et empreinte de cette obscurité qui caractérise parfaitement sa vision de Barcelone. On y décèle la chaleur climatique mais également la froideur et la noirceur des traces de la guerre. Plus qu'une aventure où nombres rebondissements font leur apparition, nous sommes témoins par moment de la difficulté historique de la ville qui semble être un personnage à part entière dans l'arrière-plan du roman.
Bien que j'aie trouvé David moins attachant que le jeune Daniel, et l'intrigue moins captivante que le précédent opus, je dois concéder à cette oeuvre une plus grande maturité. Autant sur le plan de la construction que sur l'histoire en elle-même.
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Il est difficile de commenter ce livre sans le comparer inévitablement à «L'ombre du vent»... et je m'y suis laissée prendre... Si j'avais à choisir? Sans hésiter, ce serait le premier. Non pas que «Le jeu de l'ange» soit, à mes yeux, un roman poubelle, bien au contraire. On y retrouve toujours cette si belle atmosphère caractéristique de Zafon, mystérieuse et énigmatique, qu'il sait rendre plus que quiconque avec doigté. Son «monde» est unique et je n'ai jamais côtoyé une autre plume qui m'ait procuré autant de satisfaction, pour le coeur et l'âme, que celle de cet auteur.

Toutefois, j'ai trouvé l'histoire inutilement complexe et les énigmes sans fin, alourdissant la trame. Les personnages sont nombreux, ombrageux (ce qui n'est pas un défaut) et à mon sens moins aboutis. Je préfère avoir le privilège d'approfondir la personnalité d'un nombre plus restreint de personnages. L'ensemble est trop fantastique à mon goût, mais pour qui aime, vous serez ravi. le livre se termine un peu en queue de poisson, non pas que je souhaite systématiquement des fins de lecture enthousiastes et sans fracas, seulement, j'ai eu le sentiment de rester sur ma soif, particulièrement en ce qui concerne le destin de Cristina. Les bras m'en sont tombés...

Même si je n'ai pas vibré aussi fort que dans «L'ombre du vent», Zafon demeure pour moi un auteur culte et non seulement de la littérature espagnole. Mais n'est-ce pas un défi de taille que d'arriver à rendre aussi majestueusement la suite d'un livre qui a connu un tel succès et qui est d'une telle beauté?
Lien : http://www.lamarreedesmots.c..
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Retour à Barcelone, la ville des maudits, mais cette fois dans les années 1920, soit vingt ans avant l'intrigue de "L'ombre du vent", sans que ce deuxième volet soit pour autant un préquel du premier. Les deux peuvent se lire indépendamment l'un de l'autre, les personnages sont différents (dans la très grande majorité) mais un lieu fait le lien entre ces deux histoires : le cimetière des livres oubliés.

Cette nouvelle intrigue comporte à peu près les mêmes ingrédients que le précédent : un livre mystérieux, un manoir sinistre, des individus malintentionnés, des complots, des policiers méchants … mais nous suivons ici le jeune écrivain David Martín qui accepte d'écrire, contre une considérable somme d'argent, un livre pour lequel les hommes seraient capables de vivre et de mourir.

On retrouve l'atmosphère sombre et le magnifique style d'écriture de Zafón dans ces 600 nouvelles pages, même si ce roman m'est personnellement apparu beaucoup plus dense, l'action prenant place sur une plus courte période de temps.

Encore une fois, le destin tourmenté des personnages, hantés par leurs propres fantômes, invite le lecteur à se poser de nombreuses questions, d'autant plus que l'auteur mêle ici le roman policier au fantastique. C'est peut-être d'ailleurs ce dernier point qui m'empêche aujourd'hui de donner 5 étoiles à ce roman, car il persiste à la fin, selon moi, quelques incohérences et faits inexpliqués.
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Barcelone années 20. David Martin pigiste dans un journal barcelonais va connaître une ascension comme écrivain. Celle-ci va bientôt être contrariée (euphémisme) par la commande d'un éditeur mystérieux (le diable ?) qui va entrainer notre héros dans une sombre histoire de malédiction pour lui et son entourage ...
J'ai découvert et adoré Carlos Ruiz Zafon avec l'Ombre du vent (Tome 1 de la tétralogie le Cimetière des Livres oubliés).
Le Jeu de l'ange est le Tome 2 bien que cela ne soit pas une suite (l'histoire se situe en amont du Tome 1).
J'ai retrouvé avec délectation le style poétique de Zafon et ce talent incroyable lorsqu'il dépeint Barcelone. Les descriptions de cette ville sont une histoire dans l'histoire et font presque passer l'intrigue au second plan. En ce qui concerne cette dernière, j'ai le sentiment Zafon s'est enfermé dans une intrigue très (trop) mystique.
Si la première partie est haletante et que l'on s'interroge à chaque page où l'auteur veut nous emmener, la deuxième partie (et la fin) est une déception.
Le talent et la poésie de Zàfon ne compense pas les invraisemblances avec un épilogue tellement empli de paranormal pour mon esprit (trop) cartésien que j'ai eu du mal à accrocher jusqu'à la fin.
Au final une petite déception au regard de l'Ombre du vent mais cela ne m'empêchera de lire le livre 3 ..

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