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3,8

sur 2864 notes
Tout d'abord je dois remercier, une fois de plus, la personne sans qui je n'aurais probablement jamais découvert le talent de Carlos Ruiz Zafón. Magali, ma soeur de plume, je te suis extrêmement reconnaissant de m'avoir fait croiser le chemin de cette plume, si pure, si magnifique.

J'aime Carlos Ruiz Zafón, plus précisément j'aime cette sensibilité qu'il a montré de lui à travers ses récits…
Là, vous vous dites que Nick il ne s'embête pas, il commence sa critique de la même façon que celle pour le nom des coquillages d'Anthony Doerr. Pourquoi ? La raison est simple, je retrouve les mêmes qualités d'écriture entre ces deux auteurs. Chacun d'entre eux me montrent l'amour qu'ils ont pour les livres, les mots, cette passion qui se ressent dans leur écriture talentueuse, donnant le meilleur d'eux pour emmener, loin, très loin le lecteur dans l'imaginaire grâce à une plume exceptionnel, poétique, onirique. Certains d'entre vous ne ressentirons pas la même sensation en ouvrant un livre de Carlos Ruiz Zafón, j'ai la conviction que son écriture touche chez le lecteur une sensibilité particulière, indescriptible.

Un amour impossible, un écrivain tourmenté, une maison au passé troublant, un éditeur mystérieux, … C'est une partie des sujets qui vous attendent si vous vous décidez à découvrir le jeu de l'ange. Je me demande si l'auteur à travers ses écrits ne nous confiais pas ses propres déceptions, c'est ça la magie de l'écriture, croire en cette hypothèse, et le concernant elle restera une part de mystère à jamais. Mystère, un mot qui est également propice à l'histoire de fond que le narrateur, David Martin, nous fait découvrir à travers sa vie tumultueuse.

Il a été plaisant de faire un retour dans le passé, de déambuler dans la ville de Barcelone, dans les années folles du siècle dernier. J'ai apprécié de retrouver la famille de libraire Sempere, de découvrir le personnage d'Isabella simplement évoqué dans l'ombre du vent. Entre ces deux livres, il y a des thèmes récurrents principalement accès autour des écrivains et des livres. Cependant l'histoire est bel et bien différente, ce second tome est moins empreint à la romance, plutôt accès sur le polar, sombre, gothique et toujours avec cette pointe de fantastique. Malgré l'obscurité qu'il s'en émane, il y a des passages qui m'ont fait sourires, je pense en particulier aux dialogues entre Isabella et David, souvent ironique, à la limite du sarcasme. Tout ça pour vous dire que le livre est un inclassable par son mélange de genres littéraires.

J'ai fini le jeu de l'ange avec un pincement au coeur, sachant l'oeuvre achevée de cet auteur talentueux et me dire que mes découvertes vont continuer, doucement mais inexorablement à tendre vers la dernière…
Alors oui !!! J'aime Carlos Ruiz Zafón ! J'aime qu'il nous montre dans ses livres qu'aucunement l'humain est un être parfait et par-dessus tout, j'aime savoir qu'il me reste encore six romans de lui à découvrir. le plus dur sera de faire preuve de patience pour poursuivre cette quadrilogie avec le prisonnier de ciel. J'ai été faible, j'ai déjà consulté sa quatrième de couverture j'ai vu que… Wopunaise !!! Fermín, ce personnage haut en couleur que j'ai adoré dans l'ombre du vent reprends du service…

Ay, caramba !!! Je ne vais pas pouvoir tenir longtemps……


Je me permets de vous ajouter en prime une citation que j'ai déjà publiée :

Chaque livre, chaque tome que tu vois a une âme. L'âme de celui qui l'a écrit et l'âme de ceux qui l'ont lu, ont vécu et ont rêvé avec lui. Toutes les fois qu'un livre change de main, toutes les fois que quelqu'un parcourt ses pages, son esprit grandit et devient plus fort. Ici, les livres dont personne ne se souvient, les livres qui sont perdus dans le temps, vivent pour toujours, en attendant d'arriver dans les mains d'un nouveau lecteur, d'un nouvel esprit...

J'aime ce qui s'en dégage, la pensée philosophique qu'un livre à une âme, une vie et qu'il soit fait pour rencontrer un lecteur qui lui trouvera ses qualités et lui donnera toutes les émotions qui font que nous, les lecteurs, avons cette passion en commun de l'amour des mots.


Bonnes lectures
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Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.

Le jeu de l'ange…

Ca sent le terrain aux mains dans le froc ce titre, maman ta meuf, qui se trouve à quelques mètres, devenue malgré elle une femme respectable, fini la levrette entre deux poilées, maintenant elle popote le paquet de surgelés, date de consommation limite limite, t'as le bidon qui gargouille cette cuisine raffinée made in feignasse, je ne touche pas à la cuisine moi, trop handicapé, avant j'y trainais ma luxure, nuisette aux formes généreuses qui se plisse sous mes mains…

- Putain qu'est ce que tu fais ? hihi ça me chatouille
- Cuisine femme…

Déjà ses mains pour guider une certaine maladresse, tendue pour l'occasion qui fera notre bonheur pendant quelques secondes, faut pas s'éterniser la sauvagerie, faut que ça cogne et j'ai la dalle bordel…

Ah le bon vieux temps qui me nostalgises la gueule à coups de YouPorn, version grand écran, le son bien coupé c'est important, j'ai tapé jeu de l'ange , oh putain de bordel de merde, ça rentre ça ? je fais les gros yeux, mine dé-con-feet, un clic curieux pour voir ou est le point de rupture, une main sur le portable au cas ou il faudrait appeler les urgence, beurk je suis dégouté devant ce spectacle aussi bandant que ma première communion, devant tous ces gens venus s'occuper le Dimanche matin avant le marché, amen les culs bénits, chantez vos louanges à un gars qui se planque l'indifférence au libre arbitre…

Des fois on n'a pas idée des pratiques de certains de nos contemporains, même sans tabou, je ne suis pas certain de garder la gerbe au fond de mon gosier… non mais franchement on a pas idée de faire des trucs aussi chelous bordel…

Allez hop un petit bouquin tranquille pépère pour s'occuper la routine, le bruit de l'aquarium me procure un bien être super agaçant, je vais lui démonter la pompe si il continue à me casser les burnes, maman assise à l'opposé en train de pianoter de trois chauderies à la nouveauté, moi j'ai plus la gueule de l'emploi, passion usagée comme la capote du bon vieux temps, ça passe vite ces conneries, il est ou l'entrain d'antan qui mouillait nos délires de luxure…

Mes chats se trimballent les poils au vent qui s'envolent sur mon désespoir, se déposant avec provoc sur tout ce qui est possible pour s'y déposer soit un peu près tout sa mère, le Swiffer c'est de la merde en poil de chat, il y connait rien de rien, faut que je branche l'aspi qui braille de chaleur sur mes jambes nues, je vous rassure j'ai un short mais pas de t-shirt laissant à l'air quelques tablettes bien plaquées, et j'aspire à éradiquer la poilerie qui s'accroche…

Il est temps de penser à aller se vautrer chez Morphée, tu fermes les yeux, tu cogites tes ruminescences qui t'emmerdent la journée, te laissent un peu peinard pour passer l'aspi mais qui reviennent te chatouiller les insomnies, allez hop debout, maman roupille, elle ronfle un peu aussi, ste honte, t'enregistre un peu au cas ou il faudrait un jour te venger d'un truc moche ou deux…

Ok bon il fait nuit, ya pas de bruit, tout le monde pionce, moi j'allume la télé sur un tas de conneries aussi bandantes que mes cours de cathé, à vous raconter la vraie de vraie histoire d'un barbu plutôt beau gosse crucifié à 33 piges, l'ancienne histoire était trop incestueuse et pour la bienséance donc ils ont préféré lisser un peu les mythos pour le bien de leurs richesses et pour les guerres des guerres… Amen

Si c'est pas malheureux de faire un signe de croix pour se donner une toute puissance, moi je me tape une branlette, certes c'est plus long, moins évident devant la populace, mais plus bandant que mon baptême dont je n'ai aucun putain de souvenir, baigné dans l'eau du robinet bénit de 5 à 7 entre deux gosses… Ou lala tu vas trop loin scélérat, blasphémateur de l'enculerie, 666…

Le jeu de l'ange mon pote t'a qu'à taper ça sur YouPorn, tu vas voir ou il se cache ton dieu à la con, dans la nature humaine, qui se meurt d'espoir à la con qui font de toi ce héros déchu sur les champs de misère d'un monde qui ne tourne pas vraiment rond…

A plus les copains

PS : Bouquin très moyen hein, mais rien à voir avec ci-dessus
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Nous voilà de retour à Barcelone pour de nouvelles aventures ésotériques en compagnie d'un jeune écrivain qui n'a de cesse de faire les mauvais choix dans sa vie professionnelle autant que privée. En psychiatrie on appellerait ça une névrose d'échec.

David, rescapé d'une enfance de misère, de solitude et de violence réussit malgré les contraintes que lui impose son milieu à faire son trou dans le domaine de l'écriture. En y entrant par la petite porte, comme petite main, jusqu'au jour où la chance lui permettra de faire connaitre son talent, et d'accéder à l'écriture créative. Mais le destin rode, et il tombe dans les griffes (très crochues) d'un être maléfique, qui le soumettra à sa volonté en exigeant de lui la rédaction d'un livre établissant les bases d'une religion nouvelle. Autour de ce couple maudit gravite une foule de personnages secondaires qui compliquent l'intrigue (amis, amours illicites, interdites, impossibles, famille, source de problèmes, personnages influents à la gloire déchue se croisent dans une danse fort macabre)

Si l'on est fan de cet univers, on retrouvera avec bonheur cette ambiance fantomatique, avec de très belles descriptions de paysages urbains au sein ce cette magnifique ville qu'est Barcelone. On retrouve également avec plaisir le libraire de L'Ombre du Vent. Mais le plaisir s'arrête là. Car cette fois on a l'impression d'une redite, en beaucoup plus pâle, comme ces pseudo-suites de films à succès, dont on exploite le filon jusqu'à épuisement. le squelette du roman est beaucoup plus simple, voire simpliste, et à part quelques retournements de situation lié à la duplicité d'un personnage, le mystère est loin d'être épais.

Donc si je me résume

les plus : le décor, très comparable à celui de l'Ombre du Vent, très bien rendu, servi par une écriture évocatrice, prompte à susciter des images mentales hautes en couleur et rendant la lecture facile; les rares personnages récurrents qui font que le lecteur se sent chez lui; la bibliothèques des romans oubliés (tiens, cela me rappelle curieusement Jasper Fforde et son puits des histoires perdues!),

- Les moins : l'impression de déjà lu, en moins intense, les personnages caricaturaux, sans aucune nuance, l'apparition fugace de la mère du narrateur, pas exploitée, un démon d'opérette (même pas peur)

Il est donc fort probable que la prochaine production de l'auteur attendra sa parution en poche pour trôner sur mes étagères et boursoufler ma PAL, mais je ne la rejette cependant pas d'emblée
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Je ne m'attendais pas à une suite aussi bien construite.
Une suite qui n'en est pas vraiment une.
C'est plutôt une nouvelle rencontre.
Un autre personnage, un autre écrivain, le passé divulgué…

Je me suis laissé emporter par ce récit. Par cette histoire hors du commun, mélangeant récit policier et fantastique. Qu'est-ce qui est vrai, qu'est-ce qui est faux ? Amour, trahison, mort, démon, course contre la montre… sont les maîtres mots de ce roman.

Un bel ouvrage, un moment mémorable dans le cimetière des livres oubliés. Que j'aimerais m'y glisser et découvrir mon livre… Il me faut encore lire deux recueils pour arriver à la fin de cette quadrilogie. Mais le talent de Carlos Ruiz Zafón me fait penser que ces prochaines heures de lecture vont être des plus grandioses.

Bonne lecture !
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On pourrait rebaptiser ma biblio "le cimetière des livres oubliés", tant elle est remplie de livres qui prennent la poussière depuis des années, oubliés de moi-même, achetés parce que je voulais les lire au plus vite et qui, telles des bonnes bouteilles de vin, ont maturé en étagères de chêne (ou de sapin, plutôt, je dirais même en bois Ik Éa).

Anybref, après 14 ans, il était plus que temps de déboucher cette bouteille et de humer son arôme, tout en espérant qu'elle soit aussi bonne que le précédent cru de cette saga.

Il ne faut pas commencer ce roman en pensant que cela va être un thriller qui roule à du 100 à l'heure, car l'auteur prend le temps de poser ses décors (Barcelone) et ses personnages. Que ce soit David Martín, que nous suivrons, ou la famille qui avait les honneurs du premier tome, les Sempere, père et fils (on croisait le fils et le petit-fils dans le premier volume).

Ce roman mélange plusieurs genres de manière harmonieuse et c'est pour cela que l'on ne sentira pas le poids des pages de ce pavé (666 pages), mais aussi que l'on se passionnera pour ce récit qui en plus d'avoir un petit côté ésotérique et fantastique, s'attachera aussi au genre gothique et policier, puisque derrière David Martín, il y aura un cortège de personnes assassinées.

C'est aussi un roman faustien, puisque le pacte que David Martín va passer avec cet homme étrange, qu'il surnommera "Le patron" a tout d'un pacte avec le porteur de la lumière, Lucifer en personne. Mais vous n'aurez jamais de certitude, ce sera à vous de décider qui vous croyez : David ou les autres. Tout est suggéré en finesse, rien ne sera révélé. Et tant mieux.

Plusieurs éléments sont là pour accrocher le lecteur : le scénario mystérieux, les personnages sympathiques (ou pas), les atmosphères étranges, mais il y a aussi l'écriture de l'auteur qui nous embarque pour un voyage que l'on n'a pas envie qu'il se termine. Il y a de l'exubérance, dans son écriture. Elle m'a fait penser à celle des feuilletons publiés dans les journaux, avant, et elle allait parfaitement bien à ce genre de roman.

Quant aux dialogues, certains m'ont fait sourire, notamment pour leurs bonnes réparties entre deux personnages, mais aussi les réflexions de certains, comme le patron, entre autre, qui m'ont fait réfléchir, parce que non dénuées de sens. J'en ai surligné assez bien dans mon édition papier.

Oui, cette lecture fut une réussite, un beau voyage dans une Barcelone des années 1920 à 1935, une lecture remplie de mystères, d'intrigues, de passion, de folie (ou pas) et qui met en avant un pacte faustien (ou pas), le tout servi par une écriture qui m'a emportée, à tel point que j'ai bouffé ce pavé en deux jours, sans même me rendre compte que j'avalais les pages, tant j'étais immergée dedans.

Comme toujours, je me poserai la question : mais pourquoi diable ai-je laissé traîner ce super roman dans mes étagères, alors que j'avais adoré le premier ? Les yeux plus gros que le ventre, sans aucun doute. Là, il va aller retrouver le premier tome dans mes étagères des coups de coeur !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Il n'y a que les andouilles qui ne changent pas d'avis. Ce tome étant dispo, j'en tente la lecture en espérant l'apprécier plus que le premier.

Pour le coup, celui-ci aura été dévoré en 3 jours. J'ai apprécié découvrir Barcelone en compagnie de notre narrateur, David est écrivain. Contrairement au précédent, on ne suit qu'un seul personnage au travers de ses aventures et de ses déboires en tant qu'homme et écrivain. du fait de son aménagement dans une maison intrigante, il se retrouve embarqué un peu contre son gré dans une étrange aventure littéraire. Qui est cet éditeur inconnu ? David rêve-t-il ? Ou tout ce qui lui arrive est bien réel ? Tout au long de ma lecture, ce sont les trois questions qui revenaient le plus souvent. L'auteur mêle réel et fantastique dans ce roman et c'est difficile de démêler le vrai du faux. Par ailleurs, il alterne également passé et présent de Davis ainsi que de certains autres protagonistes. J'ai pris plaisir à retrouver M. Sempere et ses enseignements littéraires. La fin m'a malgré tout laissée une impression d'inachevé comme si l'auteur ne savait pas comment finir ce roman. Sinon, j'ai trouvé le style de l'auteur très agréable entre étrangeté et poésie. Même quand il ne se passait pas grand-chose, je n'ai jamais eu l'impression de m'ennuyer en compagnie de David et de ses amis fidèles. Tout en réalisant un projet littéraire, il mène l'enquête sur la disparition de sa meilleure amie. Chemin faisant, il se demande dans quoi il s'est empêtré (et nous avec).

Comme vous l'aurez compris, ce second tome a été une excellente découverte. Dès que le 3ème tome est dispo, je le tente aussi. En revanche, pour le tome 1, j'attends de retrouver l'envie et la concentration pour me replonger dans un livre papier. Pour le moment, je n'en suis pas capable et surtout pas avec un pavé de 700p. Je vous conseille donc de le découvrir pour vous en faire votre propre avis. En tout cas, ma mère apprécie beaucoup le 1er tome même si elle trouve qu'il y a trop de personnages.

Sur ce, bonnes lectures à vous ;-)
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Ouah quel roman ! Quelle imagination ! Quel hommage aux livres ! Histoire qui se lit plus qu'elle ne se raconte. Suspens garanti. Scènes de poursuites dignes des meilleurs polars. Celle dans le téléphérique est forte dans ce Barcelone que l'auteur met à l'honneur. Belle écriture. J'ai beaucoup aimé certaines tournures de phrases plutôt drôles. Exemple : Je me levai et entendis grincer deux ou trois engrenages de mon anatomie. Un peu difficile à comprendre, peut-être à cause de mon esprit cartésien. Plus de 500 pages qui se lisent facilement avec des chapitres courts. En parcourant les critiques je vois que, comme missmolko1, c'est la suite d'un premier tome. Je ne m'en suis pas rendu compte. Comme quoi il n'est pas indispensable d'avoir lu le premier.
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Ayant lu l'Ombre du Vent, qui par conséquent m'a mené au Jeu de l'Ange, je ne peux faire qu'une comparaison entre les deux tomes. Et quelle comparaison, car le premier est porté en haute estime à mon goût.

Ainsi, le Jeu de l'ange fait partie de cette trilogie indépendante où mystère, intrigue, sentiment et fantastique se mêlent. Au plus grand plaisir du lecteur, nous retrouvons toujours ce magnifique labyrinthe que sont le Cimetière des Livres Oubliés et la très célèbre et attachante librairie Sempere & Fils. le dépaysement n'existe pas. Nous retrouvons toujours cette sombre Barcelone où l'agréable côtoie la méfiance dans une ville chargée d'histoire.
A côté, nous découvrons un nouveau personnage, David Martin, vaniteux mais talentueux. Un écrivain à la plume incroyable qui fait vibrer tous ses lecteurs. Sa jeunesse fut difficile, mais arrivé à l'âge adulte, sa vie est loin de se voir arranger. Voilà qu'un mystérieux gentleman lui propose une somme d'argent importante contre un manuscrit religieux qui pourrait secouer les âmes. Mais à quel dessein ? David accepte, une telle richesse ne se refuse pas facilement, mais quel sera le prix qu'il devra, lui, payer ?

Carlos Ruiz Zafon continue d'éblouir par son écriture fluide et empreinte de cette obscurité qui caractérise parfaitement sa vision de Barcelone. On y décèle la chaleur climatique mais également la froideur et la noirceur des traces de la guerre. Plus qu'une aventure où nombres rebondissements font leur apparition, nous sommes témoins par moment de la difficulté historique de la ville qui semble être un personnage à part entière dans l'arrière-plan du roman.
Bien que j'aie trouvé David moins attachant que le jeune Daniel, et l'intrigue moins captivante que le précédent opus, je dois concéder à cette oeuvre une plus grande maturité. Autant sur le plan de la construction que sur l'histoire en elle-même.
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Livres, écrivain, mystère.
Un roman mystérieux où l'écrivain et le livre sont au coeur de l'histoire. Un livre sur le respect, sur les personnes aidantes sur fond d'intrigue et de personnages mal sains.
Une lecture très fluide toujours dans l'attente d'en savoir plus, les pages se tournent toutes seules.
Une très belle écriture.
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Un titre largement raté.
Un pavé qui vous fera bien un mois si vous êtes un peu lent.
Une édition Robert Laffont avec une faute dès la page 19 ("tandis que que je continuerais". Oui il y a deux fois le "que").
A part ça, le thème un peu éculé du pacte avec la diable, des événements peu crédibles qui donnent un peu l'impression de lire Stephen King. A vous de voir.
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