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4,2

sur 10048 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Et bien, voilà, je n'aurai pas réussi à entrer dedans et ce, jusqu'à la fin.

Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais, eu égard aux éloges qui portent ce roman aux nues, mais sans doute pas à m'engluer ainsi. Engluée dans l'ennui d'une narration où j'ai peiné à trouver les rebondissements promis et dans un style qui, pour prometteur qu'il fût au départ, m'a paru très vite bien poussif, stéréotypant les personnages qui, selon les apparences, avaient pourtant tout pour se démarquer.

Inutile d'en dire plus, c'est un loupé, ça arrive. Les cent dernières pages ont été plus que survolées et moi qui aime tant Barcelone, j'ai été déçue de ne pas m'y sentir transportée, tant pis.


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Je suis entrée dans cette histoire avec excitation et en suis sortie irritée, toutes griffes dehors, réprimant des rires nerveux !
Je ne sais même pas par quel motif commencer ... celui dont personne ne parle peut-être ? le sexisme ! de l'auteur ? du narrateur ? Des personnages masculins ? Tous ! Ça transparaît partout : dans les répliques, dans la distribution des rôles, dans les descriptions ...
Les femmes ici sont des corps et les hommes des têtes pensantes. La description de la femme s'arrête à sa plastique, celle de l'homme s'aventure (fébrilement) jusqu'à son esprit, son intellect, son aura, ce qu'il inspire. Des femmes de pacotille, des femmes créées par un homme, des objets amoureux sans complexité aucune. Elles sont incohérentes, suiveuses, passives, vulnérables, assistées, dans l'attente du sauveur comme des princesses en cage. Si elles rêvent, c'est d'enfanter.
Quelques répliques pour illustrer :

Page 145 :
Bea : Mon père trouve que les sciences ne sont pas faites pour le sexe faible.
Le narrateur : C'est vrai. il y a trop de chiffres.

Page 175 :
Fermin : Comme nous l'enseigne Freud, la femme désire l'opposé de ce qu'elle pense ou déclare, ce qui, à bien y regarder, n'est pas si terrible, car l'homme [...] obéit aux injonctions de son appareil génital ou digestif.

Page 180 :
- Lire, c'est pour les gens qui ont beaucoup de loisirs et rien à faire. Comme les femmes.

Page 211 :
Le narrateur : jolie paire de mères maquerelles ! (En insulte affectueuse à Fermin et son père.)

Page 244 :
Fermin : En ce qui concerne Beatriz [...] viande tendre de premier choix

Page 251 :
Fermin : Vous êtes l'homme, et l'initiative vous revient.
Le narrateur : L'initiative ? Moi ?
Fermin : Que voulez-vous ? Il faut bien payer le privilège de pisser debout.
Le narrateur : Mais puisque Bea m'a fait comprendre qu'elle me ferait signe.
Fermin : Vous ne connaissez rien aux femmes, Daniel. Je parie tout ce que vous voudrez que la donzelle est en ce moment chez elle, en train de guetter langoureusement par la fenêtre, style Dame aux Camélias, dans l'espoir de vous voir arriver pour la sauver de la barbarie de monsieur son père et l'entraîner dans une spirale irrésistible de stupre et de luxure.
Le narrateur : Vous en êtes sûr ?
Fermin : C'est scientifique.
Le narrateur : Et si elle avait décidé de ne plus jamais me revoir ?
Fermin : Ecoutez, Daniel. les femmes, à part quelques exceptions qui confirment la règle [...] sont plus intelligentes que nous, ou en tout cas plus sincères avec elle-même quand il s'agit de savoir ce qu'elles veulent. ça n'a rien à voir avec ce qu'elles vous disent [...] Vous affrontez une énigme de la nature, Daniel. la femme, c'est Babel et labyrinthe. Si vous la laissez réfléchir, vous êtes perdu.

Page 274 :
Ricardo : Chez nous, la seule personne qui lit et réfléchit est ma fille Pénélope, donc tous ces livres sont voués à la disparition.

Page 420 :
Fermin : Faire confiance aux femmes est une chose, et faire confiance à ce qu'elles disent en est une autre.

Page 421 :
Le père de Bea : Moi, je serais mort de honte de savoir qu'une fille de 17 ans en a plus que moi dans le pantalon

Page 506 :
- Mr Ricardo voulait un successeur digne de lui. Jorge, élevé dans du coton, vivait toujours à l'ombre de ses privilèges, allant d'échec en échec. Pénélope, l'adorable Pénélope, était une femme, donc un trésor, mais un trésor ne fait pas un trésorier.

Sans compter entre les lignes ce qui accentue cette obsession de la virilité et de l'assujettissement du féminin. Reflets du rapport de l'auteur aux femmes ?

Fallait-il subir en plus un narrateur froid, égoïste, illogique ? Des scènes impossibles ou inutiles ? Des personnages décoratifs (Merceditas, le père, le prof) ? Et plus important : un antagonisme très virulent sans motif véritable. le seul qui est suggéré verse aussi dans le sexisme. Mais c'est un antagonisme à hauteur des protagonistes après tout : mal dégrossis, rendus torturés pour obéir aux règles du roman gothique : le malheur par défaut, la mort violente et les deuils interminables.
Moi qui aime pourtant le roman gothique ! Je n'ai vu dans celui-ci qu'une imitation ratée. Loin de mériter tout le tapage autour ...
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Livre trouvé récemment (en 2022) en boite à livres et cela m'arrange énormément car on me l'a offert depuis au moins 5 ans en ebook et j'en ai toujours repoussé la lecture. Il a été commencé avec le roman papier et continué avec Audible. J'espère que le choix aura été judicieux car je ne m'étais pas intéressée à cet opus avant.

Le début était intéressant avec le cimetière des livres oubliés et le narrateur Daniel, jeune garçon à l'époque. Nous le suivons dans l'apprentissage de la vie et de l'amour, puis dans son enquête sur l'auteur de L'ombre du vent, le tout dans les rues de Barcelone. le problème est que l'auteur intercale des passages de la vie d'un peu tout le monde avec cette enquête. Au final, au lieu d'être intrépide, l'histoire devient vite ennuyeuse et lassante. L'auteur a créé un trop grand nombre de personnages en les caricaturant : les femmes par leur aspect et leur plastique, les hommes par leur esprit. Machiste au possible… Certains passages m'ont fait sourire mais l'enquête n'avance pas et je n'en vois pas trop l'intérêt. Elle tourne un peu en rond avec beaucoup de remplissage et de blabla en tous genres. En commençant ce roman, je ne m'attendais pas du tout à ça, plutôt à une histoire sur le cimetière des livres oubliés. Au final, on le voit très peu et peu d'informations en ressort. Au bout de 7h d'écoute (environ 220p), je l'ai donc abandonné car il devenait soporifique et j'en oubliais une grande majorité de passages et de personnages. le début seul était ancré dans ma mémoire et non, tous les détails de la vie et de l'adolescence de l'auteur fictif du roman L'ombre du vent. Ce qui aurait pu être intéressant concernait l'amateur de ces ouvrages pour les rendre aux cendres. Quelle était la raison de cette haine envers l'auteur ? Dommage pour moi car celui qui en avait donné l'idée à mon frère l'avait adoré… Et je n'ai rien vu d'historique dans tout cet enchaînements d'évènements, certains sans lien apparent entre eux.

Comme vous l'aurez compris, ce 1er tome aura été une grosse déception et un abandon avant même la moitié de celui-ci. le style de l'auteur était agréable au début quand on découvrait le cimetière des livres oubliés. Après, avec l'accumulation de personnages, de descriptions et de détours dans tous les sens, c'était un peu plus compliqué à apprécier. Si vous êtes amateurs de littérature espagnole, je vous conseille de découvrir ce roman pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, je passe mon chemin…

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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En un mot : mauvais!

Un récit totalement dépourvu d'originalité. Je n'ai absolument pas compris l'engouement qu'à susciter ce livre - peut-être encore un succès littéraire qui gardera tous ses mystères de "génie" sans me les faire partager. C'est plein de clichés, de déjà-vu.

Ca m'a beaucoup gêné de penser à toutes les histoires dont Carlos Ruiz Safon s'est inspiré pour l'écriture de son roman. Pour aller au bout de l'intrigue et se concentrer dessus.... loin d'être idéal.

J'ai vraiment eu la sensation de perdre mon temps avec cette lecture.
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Cela faisait extrêmement longtemps que cela ne m'était pas arrivé, mais j'ai abandonné la lecture de ce vent... euh de ce livre, à la page 480, épuisé de lire cette histoire qui tourne en rond autour de « Julian Carax ». J'ai repris la lecture à la page 602, par acquit de conscience comme on dit, pour prendre connaissance de la fin (= les 34 dernières pages du livre). Je ne pense pas avoir loupé grand-chose aux 122 pages ainsi évincées !
Je comprends le titre, maintenant... Les personnages, la narration, l'intrigue, tout ça : du vent... Et encore, seulement l'ombre du vent !
Hé, mais finalement, il est fort Zafon : il a écrit un livre qui est exactement le titre du bouquin !
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J'avais lu tellement d'avis positifs sur ce livre que je crois que j'en attendais trop. A priori, ce roman avait tout pour me plaire : un contexte historique et géographique intéressant, des personnages qui semblaient attachants et enfin une histoire dont le fond traîte de littérature et du pouvoir des mots et de leurs auteurs. Pourtant, je n'ai pas été tellement emballée par ce roman. En fait, je l'ai au second degré et j'ai beaucoup ri à des passages qui n'avaient pourtant rien de comique...

Je ne dirai pas que j'ai détesté ce livre, loin de là, puisque l'intrigue peut sembler intéressante, je dirai simplement que ce n'était pas un roman pour moi...

Tout d'abord, je crois que je n'ai pas tellement aimé le personnage principal, Daniel. Je l'ai trouvé sans réelle consistance, il n'existe dans le roman que par le personnage dont il cherche à tout prix à percer le secret, Julian Carax. Ce dernier est mon personnage préféré du livre, le seul qui, pour moi, ait un caractère intéressant, intriguant même.

En fait, mon problème dans ce roman est que je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, je les ai presque tous trouvé sans réelle psychologie propre. Ils sont tous caricaturaux au possible et leurs nombreuses histoires secondaires alourdissent l'intrigue principale. En effet, on a l'impression qu'ils ne sont là que pour renforcer une mise en abîme qui, elle-même, ne m'a pas transportée.

Le style n'est pas extraordinaire non plus. Il est tout à fait banal et ne sert pas forcément l'histoire. J'aurai apprécié un style plus poétique. En fait, il me semble que ce roman est certainement très intéressant mais que je suis passée à côté ! Pourtant, il a énormément plu et je partais avec un a-priori positif mais peut-être lorsqu'on attend trop d'un roman, a-t-on tendance à être déçu ?

Il y a de très nombreuses longueurs, certains passages m'ont semblé interminables...J'ai lu la fin d'un trait tellement j'avais hâte d'en finir et de passer à autre chose !

En résumé, un roman long qui m'a profondément ennuyée...
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C'est avec beaucoup de regrets que je n'ai pas achevé cette lecture. Malgré tous les avis positifs, et les avalanches de louanges que j'ai pu lire, à aucun moment ce livre ne m'a conquise, et encore moins envoutée.

C'est toujours, pour moi, un échec que de ne pas terminer un livre. Il me prend un sentiment désagréable de ne pas avoir su choisir une lecture, le sentiment de céder à la facilité, et de n'avoir pu persister.

Un jour peut-être viendra, où je croiserai à nouveau ce livre pour en profiter pleinement………

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Un des pires livres sur lesquels j'ai eu la malchance de tomber (suite à de nombreuses critiques positives). Abandonné en cours de lecture : style trop ampoulé, des personnages jouant la surenchère, de la pseudo-poésie.
Bref, pas mon genre.
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J'avais déjà tenté de lire ce livre il y a quelques années et abandonné au bout de quelques pages. Après avoir lu quelques critiques enthousiastes n'hésitant pas à le placer dans leurs livres favoris j'ai voulu réitérer l'expérience. Même cause même résultat, je n'ai tenu que quelques dizaines de pages avant qu'il ne me tombe des mains.
Je trouve le style ampoulé et lourd (dès la 5ème ligne, le soleil "fuligineux" m'a perdu) et je n'ai pas accroché au récit.
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Dans la Barcelone d'après-guerre, Daniel Sempere, le narrateur, a 10 ans quand son père, un libraire réputé, l'emmène au Cimetière des livres oubliés. Là, Daniel doit adopter un livre pour faire en sorte qu'il ne disparaisse jamais. Il choisit alors, au hasard, « L'ombre du vent » de Julian Carax. Il ne sait pas encore que ce choix va bouleverser sa vie.

Il faut d'abord que je spécifie que j'ai commencé ce livre par la fin du coup je connaissais deja les personnages et disons la suite ... le cote positif entre le dernier et celui la j'ai eut l'impression de lire deux histoires différentes qui en même temps se reliés .

L'histoire si le début paraissait mystérieux et je pensais que l'univers allait etre fantastique ce ne fut que par les premières pages, la découverte de cette bibliothèque m'a plu, après l'auteur revient sur Barcelone , son histoire , Daniel et sa poursuite obsessionnelle de l'auteur de l'ombre du vent (je trouvais que cela faisait un peu fan obsédé qui allait un peu trop loin ...) . On a les personnages qui m'ont ennuyée pensant plus a leur vie sexuel (de longues pages a ce sujet ...) et amoureux bien après ...alors oui des fois le cote mystérieux de la vie de Julien Carax me faisait rentrer dans l'histoire mais trop de pages pour un livre qui aurait été tout aussi bien , voir mieux si celui ci avait été réduit ( il y a d'autres livres comme ça ...) .

Ce livre a été cité comme le meilleur , je vais donc pour l'instant laisser cet auteur de coté .



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