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4,2

sur 10045 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Passionnant, c'est le seul mot que j'utiliserai pour décrire ce livre, une plongée dans la ville de Barcelone après la guerre 40-45, à la fois historique et fantastique, ce roman ne se lâche pas avant la fin, et on se surprend à vouloir lire la suite immédiatement. Ce que j'ai fait avec le jeu de l'ange et le prisonnier du ciel.
Je n'ai qu'un mot à dire à ceux qui ne les ont pas lus, allez-y, vous resterez scotchés jusqu'au bout.
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Après la guerre civile espagnole, alors qu'il est encore un enfant, suivant une tradition familiale Daniel est emmené par son père pour choisir un livre. Dans une vieille boutique barcelonaise abritant une bibliothèque immense, un lieu secret connu des seuls initiés nommé le Cimetière des Livres Oubliés, le jeune garçon se décide pour un livre d'un auteur inconnu, L'Ombre du vent de Julien Carax. Un choix qui se révèle décisif pour sa vie, car passionné par sa lecture, dans les pas perdus de l'auteur à la découverte de sa vie et de son l'oeuvre, Daniel découvre des aventures et des secrets enfouis qui le mènent à la vérité, celle de Carax et la sienne qui ne sont pas si éloignées.

Un récit complètement addictif où le mélange des genres et l'enchevêtrement des histoires côtoient la perfection pour notre plus grand bonheur.
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Edité en 2004, « L'ombre du vent » est un roman qui ne peut laisser indifférent. le lecteur est rapidement entrainé dans une histoire aux multiples rebondissements ; celle-ci se passe dans les années troubles dans la ville de Barcelone de la première moitié du XXème siècle, ravagée par la guerre civile espagnole. La situation politique reste toujours présente, donnant une représentation tragique bien éloignée de la ville actuelle.

C'est d'abord l'histoire d'un livre très particulier, dont seul un exemplaire subsiste encore, qui attire toutes sortes de convoitises et sur lequel plane un environnement mystérieux. Un jeune garçon, dont le père est propriétaire d'une librairie, doit, à sa demande, choisir un livre, parmi des milliers, dans un « cimetière de livres oubliés ». le garçon choisit « L'ombre du vent » de Julian Carax ; il ne connaît ni le livre ni l'auteur. Devenu adolescent, il souhaite en savoir plus sur cet auteur quasi inconnu… C'est le début de l'histoire…

Chaque page nous plonge un peu plus dans Barcelone, ses rues, ses recoins, ses drames, ses habitants, tous décrits avec une grande habileté. Carloz Ruiz Zafon sait donner un fort dynamisme à ses personnages et trouver les mots pour nous entraîner dans un récit émouvant dans une sombre période. L'ambiance est si intense, dramatique et magique qu'il est difficile de s'en échapper, même si l'auteur ne nous épargne ni le tragique, ni la violence, dans un passionnant roman qui flirte souvent avec le fantastique. Il emmène le lecteur dans une succession de surprises, de rencontres et de rebondissements. Un roman dense et complexe mais captivant et qui empiète sur le roman policier et le roman historique, avec de nombreuses incursions dans le surnaturel. Zafon est un formidable raconteur d'histoire.
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C'est pour ce titre vraiment poétique que j'ai décidé de découvrir cet auteur.
22 206 lecteurs sur Babelio. 941 critiques. 4.18/5. Ca donne un peu le vertige.
Pour les amoureux des livres, un cimetière des livres oubliés c'est juste trop tentant. On s'imagine très bien à l'instar de Daniel Sempere humer l'odeur des livres, parcourir des dizaines de couloirs, caresser la tranche des livres, en prendre un et puis hésiter en choisir un autre. Hésiter avant de choisir LE livre que l'on va adopter. Daniel ce petit bout de 10 ans qui a perdu sa maman va porter son dévolu sur l'ombre du vent d'un certain Julian Carax.
Et à partir de ce jour de 1945, sa vie va changer.
Car Daniel n'aura de cesse de découvrir qui était Julian Carax, cet écrivain qui semble avoir disparu de la surface de la terre.
On va suivre Daniel dans la librairie de livres d'occasion de son père, le voir grandir puis enquêter.
Son histoire va s'entremêler avec celle de Julian.
Les personnages secondaires sont incroyables en particulier Fermin Romero de Torres un clochard qui va devenir l'ami de Daniel et travailler à la librairie. C'est un personnage haut en couleurs et terriblement touchant. Il apporte aussi un souffle de gaieté.
Car le récit est sombre proche du fantastique. C'est assez violent aussi l'après guerre en Espagne et l'histoire de Julian. J'avoue avoir eu peur.
Et puis quand les révélations arrivent, mon dieu quelle claque ! quelle tristesse !
Un roman très surprenant; haletant, angoissant parfois, triste souvent.
Une belle découverte.
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2ème lecture : On me parlait souvent de ce livre..... Que l'on m'avait offert à sa sortie mais dont je ne gardais pas de souvenirs..... Et pourtant quel roman.... Il en est ainsi de certains livres : ce n'était pas le bon moment soit pour lui soit pour moi mais je l'avais gardé dans ma bibliothèque me promettant de le relire et bien m'en a pris.
A Barcelone, à la fin de la première guerre mondiale, Daniel est accompagné de son père pour se rendre dans le Cimetière des Livres Oubliés afin d'adopter un livre, au hasard. Il choisit l'Ombre du Vent de Julian Carax et décide de partir à la découverte de l'auteur qui a mystérieusement disparu ainsi que tous ses livres.
Nous sommes embarqués dans une aventure au coeur de l'Espagne de la guerre civile à nos jours, avec une chasse poursuite après un mystérieux écrivain mais aussi entourés de personnages hauts en couleur, certains très inquiétants et dangereux, d'autres truculents, et l'on découvre aussi Barcelone, qui fait partie intégrante du roman.
Qui est Julian Carax ? Quel est son passé, qu'est-il devenu : mort, vivant ? Pourquoi tous ses romans ont-ils disparu ?
Il s'agit également dans ce récit d'une quête sur l'identité, l'amour mais les faits ne sont pas toujours ce qu'ils semblent être......
J'ai beaucoup aimé ce roman, on le lit comme une enquête policière, comme un récit de voyage initiatique au coeur des livres et de leurs mystères.
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Deuxième livre que je lis de cet auteur, après "Marina".
Je retrouve l'ambiance mystérieuse, un peu brumeuse.
L'action se passe dans les rues de Barcelone après 1945.
Daniel Sempere vient de perdre sa mère atteinte par le choléra.
Il parcourt les rues avec son père, libraire.
Ils se rendent, en secret, au cimetière des livres oubliés où Daniel va choisir un livre : "L'ombre du vent" d'un certain Julian Carax.
C'est là que l'intrigue commence.
Le gamin va rechercher l'auteur et son chemin sera semé d'embûches et de faits étranges.
On retrouve, comme avec le père de Marina, un personnage libertaire incarné par le clochard Fermin recueilli par Daniel et son père.
Ici, en plus, il est anarchiste.
Ces deux traits pimentent le livre de quelques réflexions savoureuses et bien tapées.
J'ai apprécié ce livre, son écriture avec des expressions et des passages étonnants de précision et de finesse ainsi que sa traduction par François Maspero que j'avais déjà repéré pour ses qualités en lisant "Marina".

Challenge pavés 2015- 2016
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O ignorante, ô inculte en littérature espagnole, voire en littérature tout court, voici que je découvre comme un perdreau de l'année, cet auteur Carlos Ruiz Zafon. de surcroît par hasard, dans une grande surface qui pour 2 achetés dans cette collection en offre un (à choisir en caisse centrale, et là je dois reconnaître que le choix est large).
J'ai pensé en aparté que ce Monsieur Zafon était bien célèbre et avait dû vendre bien des livres. le bonus était que les livres étaient publiés dans la collection Babel, que j'apprécie, et que j'ai trouvé directement les quatre volumes. Et hop c'est parti.
Intéressant. Vraiment.
A plusieurs titres.
Le premier est l'écriture ou le style. Très riche, une multitude de métaphores, des millions d'images, drôles, émouvantes, pathétiques, lourdes, répétitives, aussi...Sur ce premier tome, il y a des répétitions d'images.
Le deuxième est la construction. Une histoire parallèle sur deux temps, cruciaux pour les Espagnols, le juste avant la guerre civile et le après. Deux histoires qui s'entrecroisent, des acteurs qui se projettent.
Le troisième est le fond politique très espagnol, de l'avant- guerre civile, de la guerre civile, puis de l'après-guerre. Là, je dirais que ce cadre est non essentiel, sert davantage de prétexte à l'intrigue. Franchement, on n'apprendra rien de cette abomination de guerre civile en lisant ce livre, excepté des choses déjà répandues par d'autres romanciers.
Revenons à l'histoire, prenante et émouvante, qui est celle de Daniel Sempere, jeune homme dans les années cinquante, orphelin de mère, et un père qui croit-il ne l'écoute guère, mais…tous deux vivent au milieu des livres, pour les livres, pour le meilleur et le pire.
L'histoire de Daniel et de son père est une belle histoire, des relations manquées, retrouvées. Leur amour commun des livres les lie profondément même si parfois voire souvent la communication orale reste difficile et constitue un obstacle.
Le livre nous fait suivre Daniel, son père, mais aussi ses relations amoureuses… sur des centaines de pages, nous avalons les pages… pour en fait réaliser que cette histoire en cache une autre, comme l'histoire du train sur le passage de la voie ferrée.
Et au final, ce que j'avais subodoré assez vite, l'histoire dans l'histoire n'en forme qu'une, les parallèles sont énormes, les fils (cousus de blanc) aussi… et là j'ai lâché…
La parentalité entre Pénélope et Julian, ben oui, c'était tellement vendu à l'avance, aucune surprise, le personnage de Julian – alias le monstre dévoré par le feu – pas surprenant non plus, le personnage du policier mangeant à tous les rateliers - Fumero – ignoble, pas étonnant non plus, il m'a semblé à plusieurs moments déjà avoir lu ces pages ou ces personnages.
Quant à la fin, là aussi, il m'a paru trop facile de faire tout découvrir au lecteur par un simple écrit, rédigé « au cas où il m'arriverait quelque chose » d'une protagoniste seule. D'autant que le lecteur avait tout pour pressentir un tel dénouement.
Enfin, les dernières pages relèvent, de mon point de vue, des happy ends à la Hollywood.
Il reste une lecture enthousiasmante, riche, assez drôle, émouvante aussi. Je me suis attachée aux personnages, pas tous, non, mais ceux de Daniel et son père, leurs amis, les femmes aussi, autant de portraits cadrés dans leur temps.
Je reste en deça pour les raisons déjà évoquées, les fils blancs, les ficelles hollywoodiennes, quelques invraisemblances et des distorsions dans le récit qui au départ semblent intéressantes et qui au final apparaissent comme des astuces de romancier et enfin un usage abusif des images et métaphores qui se répètent (ainsi la lumière bleutée du petit matin).
Tout cela dit, j'ai commencé la lecture du deuxième volume.
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L'histoire est très romanesque.
A Barcelone dans les années quarante, un jeune garçon découvre le livre d'un auteur inconnu.
L'histoire le fascine et il se met en quête d'informations sur son auteur.
Mais peu à peu tout se mêle, le roman, l'histoire de l'auteur, la vie du héros....
Qu'est-ce qui est réalité, qu'est-ce qui est fiction ?

Le ton alerte, les personnages attachants, le thème même du livre qui tourne autour du livre et de l'écriture, la ville de Barcelone, tout se conjugue pour que l'on soit entraîné par cette histoire palpitante.
C'est un livre à lire quand on a du temps, d'abord parce qu'il est épais (650 pages en poche), ensuite parce qu'il comporte de nombreuses digressions et qu'il vaut mieux ne pas s'y perdre.
J'ai même lu que certaines blogueuses trouvaient que c'était un des meilleurs romans qu'elles aient lus...
Je ne sais pas si j'irais aussi loin, mais il serait sûrement dans une liste d'une cinquantaine de romans contemporains !



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Être le 7099 eme lecteur, publier la 408 eme critique de ce livre.....
Que dire qui n'a pas déjà été dit et redit !
Ce livre est un vrai bijou. Nous nous promenons avec beaucoup d'émotion dans ce cimetière des livres oubliés, nous nous réapproprions une histoire, un auteur, et nous errons dans ce Barcelone avec nos rêves, les odeurs, les clameurs....
Nous partageons les émois amoureux de tous les protagonistes, la même curiosité nous dévore, et nous cherchons dans notre mémoire, ce livre que nous aussi nous voulons sauver de l'oubli, de l'indifférence, ce livre pour lequel nous serons prêts à réinventer le monde !
Un livre, le livre .... Une histoire, mais qu'est ce qui est important ?
L'histoire, L'auteur ou Ce qu'il a voulu nous dire ?
Derrière chaque livre unique, il y a un homme unique avec sa vie, ses sentiments, ses émotions. Mais derrière chaque homme unique, il n'y a pas forcément un livre. L'important n'est pas le texte en lui même mais bien plus ce qu'il a appris à chacun de nous, même de manière insidieuse, ce qui nous permet de nous forger une opinion, de défendre nos idées, d'essayer de faire avancer l'humanité !
Le livre est il ce qui reste de l'auteur dans l'immensité de l'univers ? Est ce le témoin d'une pensée, d'une volonté d'expliquer quelque chose, de convaincre du bien fondé d'un raisonnement ?
Le livre est il une carte de visite éternelle qui permet à chacun de retrouver un ancêtre ?
On ne meurt pas tant que quelqu'un ne vous oublie pas !
Il existe des cimetières dans lesquels nos restes sont enfermés, mais combien sont ils ces corps dont il ne reste rien, les cendres ou les restes étant retournés à la terre mère.
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La réputation de cet auteur n'est plus à faire et ce roman, son quatrième, été récompensé par de nombreux prix. Ce fut un best-seller mondial. Ruiz Zafón fait partie des auteurs contemporains les plus appréciés… mais j'ai bien du mal à me joindre à ce concert panégyrique.
Je suis pourtant entrée avec bonheur dans le roman: écriture séduisante, personnages hauts en couleur et intrigue alléchante. J'hésitais à le rattacher à un genre, me rappelant à la fois le réalisme magique par certains aspects et un roman aussi fantastique que le Maître et Marguerite par d'autres — sa complexité, présentant, comme lui, plusieurs niveaux de lecture et s'inscrivant dans une réalité politique douloureuse. Mais plus je progressais dans ma lecture et plus le côté rocambolesque (un peu à la manière de son compatriote Arturo Perez-Reverte ou même de Daniel Pennac) m'agaçait. Ce qui m'a fait décrocher, c'est le procédé employé pour nous révéler les dessous de tous les mystères: une sorte de journal, une lettre de Nuria Monfort (un personnage secondaire mais néanmoins mystérieux) écrit à Daniel Sempere, le jeune héros pris malgré lui dans les enchevêtrements d'une intrigue angoissante. Non seulement, je trouve le procédé éculé mais si, comme ici, la lettre remplit un copieux chapitre, c'est assez pour me distancier des personnages et me faire perdre l'intérêt. C'est un peu comme si l'auteur me donnait à lire son script… Je ne m'appesantirai pas sur la fin du roman à la saveur d'eau de rose qui contraste largement avec le suspense et la violence du reste. Bref, une grosse brique que j'ai mis longtemps à terminer tant j'avais perdu l'intérêt.
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