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2,67

sur 135 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voici un texte plein d'humour et d'absurdité, un moment drôle dans lequel rire et réflexion se mélangent.

Le narrateur décide de plaquer son boulot d'architecte pour écrire un roman, une histoire d'officier SS pétomane…
En fouillant les journaux intimes de sa femme, écrivain elle même, il découvre qu'elle a eu une relation avec un certain Léon, doté d'un sexe plus satisfaisant que le sien.
C'est le point de départ d'une série de questionnements pour notre écrivain en herbe.

Les pensées et digressions autour de la littérature, de la sexualité et des affres de la création se succèdent. Les théories foireuses sur l'écriture, sur la longueur des verges et les théories sur le lien entre littérature et sexe se suivent sur 200 pages.
C'est original, impertinent (ou pertinent). Les 50 premières pages sont carrément hilarantes, après ça tourne un peu en rond mais le plaisir reste bien présent.
Un livre pas très sérieux mais sérieusement écrit
.

Prix de Flore en 2018
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Après avoir peiné à lire et terminer le poussiéreux Tour d'écrou de Henry James, j'avoue avoir été ravigoté en écoutant ce livre de R. Rupert lu par
J. Thibaut.
L'auteur cherche des raisons à sa jalousie et en trouve de très concrètes, tout en nous baladant, plein d'ironie, non seulement dans la sexualité mais la Littérature.
Livre réjouissant se posant des tas de questions sur la réalité, le concret, la fiction et l'imaginaire. Un mélange habile de subtil, de fiction et de sexe.
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J'ai tangué .... je tanguais .... je tangue encore
Ai- je apprécié ce livre ?

Ce livre qui d'un coup, d'une phrase, d'un mot, d'une envolée percute, plein d'humour, de dérision, de questionnements.

* Et pour le questionnement , je peux vous dire
que je suis la "championne" !!!

Une étincelle qui jaillit du silex, me picote, me fait réagir, sourire, rire ...
Et, page après page j'attend la prochaine qui ne manque pas
d'arriver.

En refermant ce livre, je m'aperçois que ce "trousseur de mots" de Raphaël Rupert m'a prise dans ses filets ; telle une araignée et que je m'y suis sentie somme toute pas si mal.

Masturbation physique et mentale, nombreuses références littéraires qui enrichissent cette histoire, et quelques scènes plus drôles qu'érotiques .

Cela reste léger et pas désagréable à lire.

La fin m'a laissée béate et dubitative.

Il a ouvert "une boîte de pandore" sans pouvoir y apporter
de réponses.


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Dès les premières pages de ce folio, j'ai su que ce roman, prix de Flore 2018, finirait à l'honneur dans ma bibliothèque de 50 livres de poche (https://www.babelio.com/liste/10241/une-bibliotheque-de-50-livres-de-poche ). Il vaut bien un Amélie Nothomb ou Sex and the city !
Même si la première moitié du livre est plus réussie que la seconde, tout y est bien écrit, bien trouvé. Certes, c'est un roman que vous aurez beaucoup de mal à conseiller à n'importe qui, sexe omniprésent oblige.
S'il faut classer ou qualifier le style de Raphaël Rupert, on y verra un peu de :
- Frédéric Beigbeder, qui d'ailleurs conseille le livre sur la quatrième de couverture.
- Nicolas Rey, lui aussi Prix de de Flore (en 2000)
- Fabrice Caro (du moins dans le discours), pour les gimmicks
- Christian Costa (j'y pense car Costa, comme Rupert, semblent des auteurs d'un seul livre)
- J.M. Erre, pour la loufoquerie de la fin du roman
Alors au total, on a bien là un représentant de ces nouveaux auteurs, comme Hadrien Laroche, figure de la nouvelle génération chez J'ai lu (comme Nicolas Rey).
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Une découverte fort originale, voire érogène. L'auteur joue (jouit) entre la provocation, l'obscène et le vicieux. C'est drôlement cru, c'est très cul, mais aussi riche cul-turellement, de belles références. Comme le monde il paraît, tout tourne autour de la bite, mais c'est embêtant quand c'est l'amant qui en a une plus grosse. Si cet avis ne vous a pas choqué, alors vous devriez, comme moi, adorer ce livre - Prix de Flore 2018 tout de même.
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Un livre étrange dont je ne sais pas vraiment s'il m'a plu ou non ! C'est typiquement le genre de titre qui se prête mieux à l'écoute en version audio qu'à la lecture me concernant. La présentation du roman souligne son côté humoristique, et c'est cela qui m'a donné envie de le lire. Evidemment, vu le titre, il faut s'attendre à quelques scènes hautes en couleur mais on n'est pas du tout dans le registre provocant et vulgaire de Baise-moi de Virginie Despentes. L'écoute est très agréable, comme le livre est écrit en Je, on plonge immédiatement dedans. La voix de Jérôme Thibault convient très bien à incarner Raphaël, le narrateur.

Raphaël est architecte et marié à Laetitia, une écrivaine sans état d'âme qui publie un roman chaque année. Il en a assez de son travail, décrète que désormais il est plus important d'arrêter de bétonner la nature que de construire de nouveaux bâtiments, ce qui l'amène à vendre ses parts dans son cabinet pour se consacrer à son tour à l'écriture. C'est un grand lecteur qui connaît bien les théories sur la littérature émises par les universitaires et les auteurs célèbres. Ayant étudié Kundera, Kafka et de nombreux autres, il décide, pour coller à la théorie, que son héros doit être un méchant et que son roman doit traiter de deux thématiques qui ne vont pas ensemble à première vue, mais dont il s'agit de tirer la quintessence, et bien sûr un sujet que personne n'a encore traité. Ainsi il mettra en scène un nazi pétomane. Raphaël lie sexualité et créativité, aussi se met-il à fréquenter de nombreux sites porno pour trouver l'inspiration. Toutefois, un jour de panne, il lit le journal de sa femme par curiosité. Mal lui en prend, car il sait désormais que Laetitia est la maîtresse d'un certain Léon, que la nature a mieux doté que lui. Il est désormais obsédé par ce Léon et cherche à découvrir son identité par tous les moyens, y compris coucher avec la meilleure amie de sa femme.

Le roman alterne scènes sexuelles le plus souvent cocasses et études littéraires sur différents Léon (Tolstoi, Trotsky etc) ou sur des thèmes récurrents comme l'adultère féminin qui serait le motif le plus traité dans la littérature universelle, sans compter la progression de son roman. C'est à la fois burlesque et très érudit, mais jamais lourd. Il n'y a pas de message profond dans ce roman, mais il est très drôle. J'ai beaucoup aimé cette légèreté et l'immense culture littéraire de l'auteur, même les scènes de sexe sont le plus souvent amusantes. Par le choix inédit et peu cohérent du thème de son roman, l'auteur se moque sans doute des intellectuels parisiens. Il s'agit d'un roman léger agréable à écouter, une lecture d'été distrayante et sans prétention, mais rien d'inoubliable. C'est très réussi pour un premier roman, un auteur à suivre.

Un grand merci à Netgalley et Voolume pour cette découverte qui m'a fait passé un excellent moment.

#Anatomiedelamantdemafemme #NetGalleyFrance
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Bon, soyons clairs... ce titre, cette couverture rose bien tapageuse et cet immeuble en érection, irrémédiablement on se dirige vers une histoire qui ne parlera pas d'un amour platonique effleurant les pâquerettes! NON, évidemment. Doublement NON quand on sait que l'éditeur est L'arbre vengeur annonçant "une littérature insolente et exigeante". Tout est dit et tout est là dans ce texte de Raphaël Rupert, raflant en 2018 le Prix de Flore qui rappelons-le distingue chaque année "un jeune auteur au talent prometteur" (site internet).
Ce livre est à la fois dingue et extrêmement maîtrisé. le ton est irrévérencieux, les mots sont crûment employés sans avoir peur d'appeler un chat...une chatte.
Un ex-architecte, Raphaël (comme l'auteur), décide de se lancer allègrement dans l'oisiveté la plus totale à la recherche de l'inspiration... profonde. Il veut écrire un roman, plus original que les autres et surtout différent de ceux de sa femme, romancière reconnue. Sa conviction que la libido et l'écriture sont liées va trouver raison dans l'ouverture à peine fortuite du journal intime de sa femme... quatre lignes aux accents obscènes et humiliants pour lui qui vont faire basculer sa réalité dans des élucubrations et extrapolations de plus en plus folles. Sorte de quête et de réflexions sur la sexualité, au sein du couple, hors du couple, fantasmée, idéalisée, luxurieuse, toute sa complexité, la souffrance qu'il peut engendrer et surtout toujours son rapport à la littérature et à l'inspiration. Et tout ça à cause du membre phallique surdimensionné de Léon...
Alors oui, si tu ne veux pas lire des mots tels que B., C., bander, se masturber, forniquer ou Youporn... ne lis pas ce livre. Par contre, si tu veux rire, vraiment, tout en lisant un texte culotté et insolent mais beaucoup moins léger qu'il n'en parait, alors lance-toi, ce livre est pour toi!
Oui c'est provocateur à souhait et intelligent à la fois. Raphaël Rupert réussit par un texte ciselé et maîtrisé à nous bousculer, par le sexe non feint et par des situations loufoques, tout en interrogeant son rapport aux autres, à lui-même, à sa femme/aux femmes, la culture du désir, le rapport à la fiction et les limites de la réalité. le tout rythmé par des digressions et des références nombreuses et éclectiques qui excitent (oui) régulièrement l'intérêt du lecteur. Je ne les ai pas toutes aimées à égalité mais rien qu'à travers elles ce livre est impertinent, certes, mais surtout brillant.
Alors après ça? Oseras-tu aller explorer l'Anatomie de l'amant de ma femme?
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L'enregistrement se présente sous la forme d'un CD-ROM, contenant 22 pistes.
Le packaging reprend celui de l'oeuvre papier originale et notamment la couverture de l'éditeur L'arbre Vengeur.
Cette version audio de « Anatomie de l'amant de ma femme » a une durée totale de 3h37 minutes. le texte de Raphaël Rupert dont c'est le premier roman est lu par le comédien et metteur en scène Jérôme Thibaut.
Le livre a reçu le prix de flore en 2018.

Bien qu'il n'y ait pas d'effet spéciaux ajoutés, ni d'accompagnement musical d'aucune sorte, on rentre relativement facilement dans ce récit pour le moins burlesque.
Le ton facétieux et décomplexé employé est pour beaucoup dans cette immersion rapide.
On associe sans aucune difficulté la voix au narrateur, personnage central de l'histoire.
La narration est effectivement à la première personne du singulier.

Comme le laisse supposer son titre il est beaucoup question d'infidélité dans ce roman, mais aussi de création littéraire.

Architecte, « Raphaël » décide de revendre les parts de son cabinet pour écrire un roman.
Sa femme, Laëtitia, elle-même auteure, n'apprécie que moyennement les projets de son mari dont les méthodes de travail vont s'avérer différentes des siennes.
Disciplinée, elle voit d'un mauvais oeil la concurrence de son mari, qui aborde (malgré de sérieuses connaissances) l'Art de l'écriture en dilettante.
Raphaël cherche l'inspiration sur les sites de vidéos porno.
Le sujet de son livre lui-même, l'histoire d'un nazi pétomane, est pour le moins loufoque.
Lors d'une de ses séances de cogitations, il met la main sur le carnet intime de sa femme et découvre, un, qu'elle a un amant, deux, que ce dernier, prénommé Léon, a été doté plus généreusement que lui par la nature !

Ce roman alterne entre réflexion sur l'écriture et les délires libidineux du narrateur qui va être manifestement très affecté par la découverte de la vie secrète de son épouse, tout en continuant à s'interroger sur la fiction et beaucoup sur le sexe. Il ira jusqu'à lier les deux.

L'ensemble a il faut le dire vraiment ni queue, ni tête.
On passe du coq à l'âne. Emotions et cocasseries se succèdent.
Certaines scènes, notamment le final, sont purement abracadabrantesques.

C'est léger, foncièrement provocateur, jusqu'à parfois être (trop) vulgaire, et d'autant plus savoureux dans cette version audio qui montre tout le talent du comédien Jérôme Thibaut.
Un vrai challenge à relever que de poser sa voix sur ce texte vif et rythmé ; plein de rebondissement ubuesques.

On comprend que ce livre ait plu à Frédéric Beigbeder (fondateur du prix dont le livre est lauréat), c'est franchement « brut de coffre » (« on appelle un chat, un chat.... »)

Raphaël Rupert parsème son oeuvre de réflexions intelligentes, fait preuve de culture livresque. Malheureusement beaucoup de lecteurs risquent de ne pas le voir tant les dialogues et pensées de son personnage principal peuvent paraître choquants pour les plus maniérés.

En ce qui me concerne, j'ai beaucoup apprécié cette comédie savante, que j'ai écouté presque d'une traite.

Cette lecture à voix haute est une réussite et ce fût une excellente écoute que la mienne. J'ai beaucoup ri.

Lien : https://www.facebook.com/843..
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Ce prix de Flore m'a été imposé par un ami, je ne connais pas ses intentions. Il est sûr que je ne serais jamais aller lire ça.Je ne connais rien à la pornographie ni à ses sites. Je ne me suis (presque) jamais posée la question de l'anatomie masculine ni des centimètres. Heureusement la littérature est présente!
Ce premier roman provocateur m'a amusée.
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Mais qu'est ce que c'est que ça...
Il faut reconnaître à ce petit roman une originalité qui se fait rare, une "patte", une jolie drôlerie. Ça ne dit pas grand chose, ça ne va pas très loin, mais c'est plutôt marrant et se lit sans déplaisir. Quelques longueurs auraient méritées d'être coupé, mais pour un premier roman, c'est très réussi.
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