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Les aventures de James Bond (en robe), de Jack Aubrey (sur un Ironclad) et d'Allan Quatermain (chez les Mayas)

Cette Gaslamp Fantasy (= esthétique victorienne et gadgets rétrofuturistes dans un monde imaginaire où la magie et les créatures fantastiques existent) propose un recyclage assez bluffant de certains codes du… Cyberpunk (les Firmes dominent le monde, et emploient des groupes « d'Indépendants » pour les basses besognes) dans une ambiance qui se balade entre « James Bond à Downton Abbey », « Allan Quatermain chez les Mayas » et « Jack Aubrey / Horatio Hornblower / Honor Harrington sur un navire à roues à aubes de la Guerre de Sécession ». le mélange, bien que relativement improbable, fonctionne à merveille, et l'univers se révèle très solide. Un point capital est que la magie est liée au sang de dragon, une créature qui est exploitée comme du bétail mais qui va faire un retour explosif sur le devant de la scène. Les personnages, principaux comme secondaires, sont (légèrement) perfectibles, mais certains se révèlent vraiment très sympathiques. Une large place est laissée aux batailles terrestres et navales, et les six-coups et autres fusils aboient souvent au sein de la jungle de ce continent tropical. Car oui, c'est aussi de Colonial Fantasy dont il s'agit, ce qui entraîne l'exploitation de thématiques bien plus solides que dans la Fantasy lambda.

Bref, ce mélange des genres et cette ambiance très sud-américaine (donc : non-européenne), avec armes à feu (donc : technologie post-médiévale), cités perdues, magie et dragons, ainsi que la profondeur des thématiques abordées, font que ce roman se place aux avant-postes d'un certain renouvellement de la Fantasy, jusqu'ici lourdement empêtrée dans le sectarisme de certains lecteurs et l'immobilisme d'une partie des auteurs ou des éditeurs. Si vous avez apprécié le courant Flintlock Fantasy (= Napoléonienne, à mousquets), cette trilogie (bientôt en quatre volumes…) vous en offre une évolution en repoussant encore plus loin le curseur scientifique et l'époque dont elle s'est inspirée.

Ce qui précède n'est qu'un maigre résumé de la logorrhée que j'appelle une critique complète , que je vous invite cordialement à consulter sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Les vaches, vous connaissez ? Evidemment ! Quelle question idiote ! Bon ! Remplacez maintenant les vaches par des dragons, pardon, des « dracs ». Les vaches sont là pour la traite. Les dracs en quelque sorte également, sauf qu'au lieu de les traire, on prélève leur sang qui a des vertus exceptionnelles pour ceux qui sont des « Sang-bénis ». Eh, oui ! Tout le monde ne saurait en profiter. Il est même mortel pour tout autre personne !
Mais l'usage de ce sang, divisé en différentes catégories selon de type de « dragon », n'est pas limité au seul usage des « Sang-bénis ». Il sert aussi de carburant pour les vaisseaux !
Petit problème : les dracs en captivité ne sont pas au mieux de leur forme. Côté reproduction, ce n'est pas top ! Il faut sans cesse partir capturer de nouveaux dracs ou se rendre dans un continent fraîchement colonisé, deux cents ans, pour prélever du sang et le ramener… C'est que cela devient une denrée rare, le drac ! Et qui c'est qui profite de ce fabuleux commerce ? le peuple ? Mais non ! C'est juste pour le plus grand profit des compagnies, et donc de leurs actionnaires. Et la démocratie dans tout ça ? … La quoi ?

Critique :

J'ai vraiment dû louper beaucoup de choses dans cette histoire que j'ai trouvée très pénible à lire. La première cause ? J'attendais un ou des personnages avec une forte personnalité… et j'ai eu l'impression d'avoir affaire à des moules. Ce sont parfois les personnages « secondaires » qui l'emportent en fin de compte, tels que l'oncle de Clay ! Clay en lui-même quel est son intérêt ? En quoi, ce super voleur joue-t-il un rôle de premier plan ? Il faut attendre la fin du récit pour qu'il devienne enfin quelque chose, mais vous ne le saurez que si vous êtes prêts à ingurgiter le second tome ! Moi, j'ai décidé de passer mon tour…
Un autre aspect très déroutant, c'est d'avoir de nombreux « peuples » sans vraiment saisir tous les antagonismes qu'il y a entre eux. Il y a clairement du racisme à l'égard des « colonisés » aux yeux bridés, mais encore ?
Mais le plus difficile à digérer, c'est l'objet final de ce bouquin. Une quête ? de quoi ? D'un sang de dragon argenté qui procurerait des supers supers pouvoirs ? Un oeuf de dragon ? Des rivalités politiques ? Une révolte des dragons qui en ont marre d'être chassés et qui se rebellent ? Une guerre ouverte entre deux puissances rivales ?
Il y a une telle confusion que j'ai l'impression que le cuisinier a mis tellement d'ingrédients dans son soufflé, un peu au hasard, que celui-ci est retombé et n'a donné lieu qu'à un plat en carton-pâte sans une réelle saveur.
Sommes-nous dans une caricature d'un libéralisme libertaire où les grandes compagnies se sont arrogées tous les pouvoirs, les états ayant disparu, à l'exception d'un empire totalitaire ? La thématique me paraissait très intéressante, mais cela sert juste de cadre sans une réelle exploitation d'une quelconque opposition. A part les Corventins qui s'obstinent à conserver leur système de gouvernement « d'un autre âge », les compagnies font la pluie et le beau temps et imposent toutes les lois.
J'adore le steampunk pour son côté technique et je me retrouve dans la magie et les supers pouvoirs obtenus par des drogues issues des sangs des dragons et qui confèrent des forces inouïes à quelques individus, seuls aptes à en profiter. Je déteste la magie comme solution aux problèmes. C'est ce qui me désole dans cet ouvrage. Ce mélange magie-steampunk, je ne le digère pas !

Pourtant, l'auteur, Anthony Ryan, est un magnifique conteur. Ses scènes de batailles sont si bien décrites que le lecteur peut les vivre « en direct ».
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Ce roman peut se classer à la fois en Gunpowder Fantasy (armes à feu...) et en Gaslamp Fantasy (ambiance victorienne). le récit se déroule dans un monde partagé entre un empire inspiré du Saint-Empire et une confédération de syndicats indépendants (l'Angleterre ?), le tout avec une technologie du 19ème siècle.
Les dragons sont chassés impitoyablement car leur sang confère des pouvoirs à une frange de la population : les Sang-bénis. Il existe cinq types de dragon qui conférent des capacités spécifiques. Cette chasse aux dragons, qui deviennent de plus en plus rare, permet une critique de la société de consommation et de son impact environnemental.
Le world-building est très original et montre que la Fantasy peut se renouveler.
Le magic-building est solide : les pouvoirs sont intéressants mais limités car ils dépendent de la quantité de sang à la disposition du Sang-béni. Il arrive donc très souvent que nos personnages soient à court de produit.
Le récit adopte le point de vue de trois personnages : une espionne, un bandit qui se retrouve engagé de force dans une expédition dangereuse et un capitaine de marine. Cela permet à l'auteur d'alterner entre aventure, mission d'espionnage et récit de batailles navales.
Bémol de taille : c'est long ! J'ai eu du mal à le terminer car l'histoire tourne un peu en rond. C'est dommage car je ne suis pas certain de continuer pour cette raison.
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Salut les Babelionautes
Avec ce tome 1 de Dragon Blood, Anthony Ryan nous a concocté une superbe Histoire ou les Dragons après des siècles d'exploitations par les Humains vont, à l'instigation du Drac d'Argent, se rebeller.
Nous allons suivre une foule de personnages, chacun ayant une mission différente, dans leur combat pour leur survies.
La Magie est liée au Dragons, mais surtout à leur Sang, que ceux qu'on appellent les Sang-Bénies peuvent boires pour se transformer en des espèces de Super-Héros.
Les Produits dérivés a base de ce Sang sont au nombre de quatre et chacun d'eux a des propriétés différentes.
L'évolution des personnages, est elle aussi, très bien rendu par les choix qu'ils prennent au fil du récit.
C'est un roman complexe, ou il faut des fois se triturer les méninges pour bien saisir ou Anthony Ryan veut nous conduire.
Comme dans Blood Song, que j'ai adoré, j'ai attaqué la lecture du tome deux, en regrettant simplement que la suite ne paraisse qu'en juillet 2019.
Très bien traduit par Maxime le Dain, que je remercie de sont travail sur toutes l'oeuvre de l'auteur parus chez bragelonne.
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Oulala, une chronique qui ne va pas être facile à faire. Cette lecture a été difficile, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le livre. Finalement il n'y a vraiment que la toute fin qui m'a plu et qui m'a redonné espoir. du coup je suis quand même contente d'avoir persévéré mais on ne peux pas dire que ça ai été une bonne lecture.

Si il y a un point qui est bien fait dans ce livre, c'est l'univers. On est dans de la Flintlock Fantasy, en gros de la fantasy dans un monde qui correspond à peu près à la révolution industrielle, donc avec de la technologie de type moteurs, armes à feu, chemin de fer ...
Et c'est vraiment réussi, on a ce coté industriel qui peut utiliser aussi l'énergie des dragons pour fonctionner. du coup c'est vrai que ça donne bien un coté sense of wonder dans notre découverte du monde et de ses possibilités. D'autant plus qu'il est vraiment riche, aussi bien dans le coté technologique que archéologique vu que l'intrigue joue beaucoup la dessus. Et la dessus rien à dire, il est vraiment réussi.

Le seul défaut est que dans la version numérique il manquait vraiment une carte du monde lisible. J'avoue que j'étais vraiment perdue à certains moments et j'ai du aller chercher sur internet pour la trouver au bout d'un moment parce que c'est important pour s'y retrouver car il n'y a quasiment pas d'explications dans le texte sur les différentes puissances en jeu, tout doit plus ou moins se deviner au fur et à mesure. Et donc sans la carte c'était un peu trop flou pour mon gout.

Au niveau de l'intrigue nous suivons assez rapide 3 groupes de personnages embarqués dans différentes quêtes et missions.
Mon souci avec ce livre venait sans doute de ce niveau la. En fait je n'ai pas du tout réussi à m'attacher aux personnages. Entre le voleur tête à claque et sa relation prise de tête avec son oncle, l'espionne froide, et le militaire plat et sans intérêt, je n'étais pas gâtée. Pas un pour rattraper l'autre. J'étais vraiment indifférente à tout ce qui pouvait leur arriver.
Je pensais que ça allait s'arranger sur la longueur, que j'arriverais à les apprécier mais non, ça n'a pas fonctionné, ils ne m'étaient pas plus sympathiques à la fin qu'au début.

J'avoue que je n'ai pas compris du tout la partie avec Hilemore. Pour moi elle était franchement inutile. le personnage ne sert strictement à rien en fait durant tout ce livre, en dehors de la toute dernière page qui l'intègre dans le reste de l'intrigue. En gros tout ce qui lui arrive aurait très bien pu être résumé rapidement dans le tome suivant sans qu'on ai besoin d'y passer des centaines de pages dans celui ci. D'autant plus que c'est vraiment le personnage que j'ai le moins aimé de tous, intérêt zéro. du coup j'avoue que j'ai vraiment pensé à zapper tout les passages le concernant tellement ça m'ennuyait !

Quand à l'intrigue elle ne m'a pas non plus particulièrement impressionnée. En fait j'avais deviné la fin avant même qu'on n'en arrive à la moitié. Bon pas forcement tous les détails et retournements de situations mais la ou allait l'intrigue. du coup niveau surprise on était au niveau zéro à peu près, ça n'a pas du tout aidé.
Le seul moment qui est devenu intéressant a été les 100 dernières pages. Parce qu'on était enfin arrivé au passage dont je me doutais et donc le livre partait vers des chemins qui n'étaient pas aussi évidents que tout le reste du livre. Et c'est ça qui a vraiment sauvé le livre pour moi.
Je n'étais pas non plus totalement dedans à la fin, mais j'avais retrouvé de l'intérêt pour ce qui allait se passer, ce qui était déjà bien mieux qu'avant.

Au final une lecture vraiment très mitigée. Je me suis ennuyée et je n'ai pas réussi à apprécier les personnages du coup je n'étais vraiment pas dans le livre. Les cent dernières pages ont relevé le niveau ce qui fait que ce n'était pas non plus une lecture totalement ratée mais on n'est pas passé bien loin. On peut vraiment dire que je suis passé à coté.
Je ne sais pas encore si je lirais la suite ou pas, mais si je le fais j'attendrais surement la sortie en poche, n'ayant pas vraiment envie de payer le prix fort une lecture que je ne suis pas sure d'aimer.

14.5/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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Dragon blood a tout pour plaire, des personnages atypiques que l'on découvre et que l'on aime petit à petit, du suspense et des machinations, des combats grandioses entre humains ou entre humains et dragons, un système de magie original, du steampunk et un bestiaire de dragons fabuleux. Un immense coup de coeur !!!

Lire la chronique sur le blog:
Lien : https://bookenstock.blogspot..
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J'ai l'impression d'avoir raté quelque chose : je n'ai pas du tout accroché à Dragon Blood. Scènes d'actions courtes s'enchaînant sans réelle tension, personnages en carton pâte... J'ai vraiment vraiment eu du mal à terminer ma lecture.

D'accord, je peux comprendre que le monde d'Anthony Ryan, placé en pleine révolution industrielle, mais avec des dragons, ait un côté séduisant. (Même si, je suis peut-être limitée, mais j'ai pas compris grand chose aux histoires politiques.) Par contre, pour ceux qui encensent le système de magie... Je ne sais pas si ce sont mes lectures de Brandon Sanderson qui m'ont blasée, mais je n'ai pas trouvé la magie particulièrement originale ou captivante.

Ce que j'ai vraiment trouvé impardonnable (et qui est pour moi la cause de l'absence de tensions dans les scènes d'action), ce sont ces personnages mous, invisibles et incapables de créer une quelconque intimité émotionnelle avec le lecteur.

Clay, décrit au début comme un badass criminel de 20-25 ans, agit comme un adolescent passif... Son seul intérêt, c'est de retranscrire les actions de son oncle (personnage bien plus intéressant). Et Hilemore... il représente presque un tiers du bouquin, n'a aucune personnalité, et surtout, sa storyline n'apporte rien à l'histoire et peut être ENTIEREMENT sautée ! Dire que je me suis infligée sa lecture, pensant que tout finirait par avoir un sens... Nope.

C'est dommage, j'avais aimé Blood Song : mais je n'irai pas m'embêter à lire la suite de Dragon Blood.

Lien : https://www.thefrenchreader...
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Ah les dragons...Créatures mythologiques fascinantes et terrifiantes avec leurs crocs, leurs grandes ailes, leurs écailles...Et leur sang.
Ce sang qui donne des pouvoirs surnaturels aux élus qui peuvent l'assimiler et que l'on appelle Sang-bénis (oui, je reconnais, ce n'est pas très original).

Clay est un Sang-béni non immatriculé. Autrement dit, personne ne connait sa véritable nature. Il a fait de son don un atout pour sa profession : voleur dans le pire quartier de sa ville.
Malheureusement, sa vie va être bouleversée. Capturé, il va se retrouver plongé au coeur d'une aventure incroyable : retrouver le mythique Drac-Argent, susceptible de sauver le royaume en perdition.

Lizanne est une espionne et également une Sang-bénie. Dédiée à son travail, elle l'accomplit sans jamais poser de question. Sa nouvelle mission : enquêter sur un mystérieux artefact qui pourrait avoir un lien avec le Drac-Argent.

Hilemore est un lieutenant dans la marine, affecté au plus rapide des vaisseaux du royaume. Sa première mission est de chasser un navire pirate mais il va se retrouver pris entre deux feux, lorsque les soldats de l'empire Corvantin vont voiles vers Archefer dans le but de l'envahir. Son seul espoir réside en une Sang-bénie pirate.

Le destin de ces trois personnes vont être liées à celui d'Archefer et du Drac-Argent.

J'ai dévoré ce premier tome avec la même ardeur qu'une tablette de chocolat. le roman est écrit du point de vue des trois personnages principaux et l'on sait combien cette recette a du succès.
Les personnages sont plutôt prévisibles quand on y pense mais Ryan nous réserve quelques surprises.

J'avoue que j'ai trouvé la fin vite expédiée même si elle appelle une suite. Pendant tout le roman, on a une impression de lenteur qui n'est pas désagréable puisqu'on sait qu'il s'agit du premier tome. Mais arrivé au trois-quart du bouquin, tout se précipite comme s'il fallait clore rapidement cet arc narratif avant d'en ouvrir un autre. Et ça, j'ai moyennement aimé.
Et du coup, je suis restée sur ma faim.

Néanmoins, je vous conseille ce roman d'autant que la suite paraîtra en juin. Tout le temps qu'il me faut pour continuer à biffer les livres de ma PAL
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Un gros pavé avec un bilan un petit peu mitigé. L'intrigue est longue à démarrer. Les personnages sont plus ou moins attachants. J'ai bien suivi Clay, surtout à la fin, Lizanne vers la fin. Hilemore vaut surtout pour ceux qui l'entourent sur son vaisseau.
Je trouve que c'est toujours intéressant les romans avec dragons. Dans ce livre il y en a de quatre sortes qui vont révéler leur caractères petit à petit.
Autre originalité, nous sommes à l'ère industrielle dans cet univers. Les firmes élèvent les dragons et tentent d'exploiter toutes leurs possibilités.
Cependant alors que souvent humains et dragons tendent à vivre en harmonie, ce n'est ici pas du tout le cas, mais je ne vous en dit pas plus.
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Dans une société en plein développement industriel disposant de machines à vapeur, d'armes à feu et "progressant" sans vergogne la gouvernance est assurée par le Syndicat du Négoce d'Archefer au capitalisme institutionnel effréné.
La technique et les humains sont transcendés par le sang des dragons qui prend une importance prépondérante dans l'économie, cependant il est de plus en plus difficile à se procurer. Les Sang-bénis, rares personnes à pouvoir l'assimiler afin d'acquérir d'incommensurables pouvoirs, s'inquiètent et lancent une quête afin de trouver une rare variété de Drac.


Le récit est mené alternativement à travers nos héros, un jeune voleur et une espionne sang-bénis d'un côté et un marin de la flotte de l'autre, chacun entourés de personnages hauts en couleur. Progressivement nous découvrons le continent sauvage où vivent les dragons ainsi que les états en conflit qui y établissent des comptoirs, l'un basé sur le capitalisme à outrance, l'autre une monarchie totalitaire et sanguinaire, les deux exploitant les ressources sans retenue. L'action se développe sur plusieurs axes jusqu'à ce que nous saisissions d'où vient la menace.


Des ambiances variées, du merveilleux technologique à la Verne, des "indépendants" genre western, des cités englouties, des peuples disparus, des mutants, des dragons exploités comme du bétail pour leur sang, des guerres, des batailles navales, un roman qui mélange allègrement les genres, de l'action des traîtrises, plus de 600 pages qu'on dévore avec plaisir.
L'écriture est fluide, les personnages et l'univers où ils évoluent sont bien fouillés, un premier tome qui donne envie d'enchaîner sur le suivant. Un bon livre pour tous.
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