"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux."
Jules Renard
J'ai lu quelques romans de cette auteure, mais celui-ci est clairement mon préféré 💚
📖 En quelques mots
On découvre trois générations de femmes courageuses et de caractère. Chacune va vivre des événements très difficiles, pourtant elles vont toutes garder l'espoir et la rage de vivre !
🌈 Qu'est-ce que ça raconte ?
Abby a besoin de souffler et retourne en Irlande pour se retrouver. Elle découvre ainsi des cassettes audio enregistrées par sa grand-mère Lucy, qui lui font faire un bon dans le temps, changeant à jamais sa vision de la vie.
Un passé familial troublé et peut-être une belle rencontre (mais je n'en dis pas plus !) vont montrer à Abby à quel point la vie peut se montrer difficile mais également si belle 😉
Bon, je m'arrête ici sinon je vais tout vous raconter, tellement j'aurais à dire !
🌀 Ce que j'en ai pensé
Je ne vais pas y aller par quatre chemins, ce roman est un vrai coup de coeur pour moi. La plume de l'auteure est juste sublime, remplie d'émotions, et nous entraîne dans une fresque familiale incroyable, qui nous fait tourner les pages sans même s'en rendre compte !
J'ai beaucoup aimé être baladée sur plusieurs époques, cela donne une vraie dynamique au récit. Dans chacune des époques, on est vraiment plongé dans le contexte, ce qui m'a permis d'apprendre beaucoup de choses.
Je me suis immédiatement attachée à Abby, une femme forte malgré ses faiblesses, qui sait se remettre en cause et se débarrasser de toutes ses certitudes pour comprendre d'où elle vient et où elle va. On se retrouve à ses côtés, on vit avec elle, on pleure et on rit avec elle également.
Que j'ai aimé traverser ces époques et voir l'évolution de la vie de ces trois femmes.
Vous ne l'avez pas encore lu ? Ouh la la, je vous le recommande à 1000% et je vous envie de ne pas encore l'avoir découvert ❤️
📜 Un extrait
"Abigail 1987
Les nuits à Manhattan étaient tout le temps bruyantes. Circulation, chantiers permanents, rues animées, c'était une véritable avalanche de décibels à laquelle on finissait par s'accoutumer - pour peu qu'on y vive depuis des années.
Le bruit était indissociable de la Grosse Pomme, ce n'était pas pour rien que l'on surnommait New York "la ville qui ne dort jamais". Selon la légende, même les écureuils de Central Park devaient gazouiller plus fort pour se faire entendre. de Central Park, je n'étais d'ailleurs pas loin puisque mon mari et moi vivions à quelques mètres du tristement célèbre Dakota Building, devant lequel
John Lennon avait été assassiné, sept ans plus tôt.
Notre immeuble comptait parmi les plus beaux en matière d'architecture, avec ses fenêtres en saillie qui m'évoquaient des sortes de tourelles. Depuis notre appartement, situé aux sixième étage, nous avions une belle vue sur le parc, redevenu depuis peu un lieu verdoyant et accueillant.
Pourtant, en dépit de tout l'amour que je portais à cette ville, ce soir-là j'aurais largement préféré me trouver dans la tranquillité du Massachusetts. Une fois encore, malgré le double vitrage, je venais d'être réveillée par les sirènes des voitures de police qui filaient à toute allure en contrebas. Les yeux plissés, j'aperçus un rai de lumière en provenance du bureau de Michael. Sans doute avait-il encore rapporté un dossier épineux sur lequel il avait l'intention de plancher durant une bonne partie de la nuit."
Lien :
https://www.facebook.com/ps...