L'histoire, tout le monde la connaît : un aviateur, un petit prince, un renard, le désert, la solitude, des discussions, des personnages divers et variés et des tonnes d'impressions/interprétations diverses et variées elles aussi!
Il fallait tout de même que je me penche un jour sur ce classique! Pourquoi? Parce que! Et bien, c'est chose faite, je ne regrette pas mais si je ne l'avais pas lu…Une petite goutte d'eau parmi les 16XX avis et en plus je ne suis pas très inspirée!
Il y a certes plusieurs interprétations possibles mais je suis restée un peu en surface : pour moi, tout ceci n'est que la solitude de l'aviateur qui se manifeste, ses pensées, son imagination qui lui tiennent compagnie. Rien ne s'est éveillé en moi, je n'ai pas été émerveillée. le livre en lui même, du moins l'édition que j'ai eu entre les mains est belle, comme les aquarelles à l'intérieur. Et comme l'aquarelle, cela m'a paru si facile (à lire) que j'ai dû louper quelque chose (reliquat du syndrome de l'imposteur, sans doute). Alors, soit je m'émerveille déjà (trop) au quotidien, de beaucoup de choses, de manière peut être différente, soit je suis…insensible? (argh non!). Je ne suis peut-être pas philosophe, quoique, mais j'ai gardé mon âme d'enfant. Mon coeur est ouvert à la poésie, à la tendresse, à la candeur. J'aime les roses, les renards, l'amour…alors? Je n'ai pas trouvé de magie, je me suis un peu ennuyée, j'ai même trouvé cela pessimiste dans les portraits des adultes rencontrés par
le Petit Prince (qui m'a paru assez agaçant en plus). L'impression de lire les pensées d'un enfant mais d'un point de vue d'adulte, ça ne va pas. Les questionnements, les réflexions, ça oui mais rien d'extraordinaire (ou j'en attendais trop?). J'en serai presque désolée.
“On n'oblige pas quelqu'un à émettre un jugement esthétique sur le premier objet naturel venu, encore moins sur les personnes. Ne pourrait-on pas, vis-à-vis des oeuvres d'art, revendiquer le droit de ne pas émettre d'avis, de suspendre son jugement, de laisser venir les impressions sans être obligé d'aboutir à quoi que ce soit ?” avais-je lu dans "Qu'est-ce qu'un chef-d'oeuvre ?" Cela s'applique aussi à la littérature de mon point de vue. Je vais donc rester avec mes impressions un peu floues, un peu troublées, sans regret mais sans plus et voilà, je n'en dormirai pas plus mal la nuit!