Revue XXI, n°14

Mes lectures du magazine XXI ne sont pas chronologiques ; en l'occurrence, si je vous dis une fois de plus que son contenu est toujours d'aussi bonne qualité, cela ne signifie rien sur son évolution globale et sur les attentes que nous pouvons espérer en tant que lecteurs. Cette constatation est toutefois le signe d'une constance appréciable, et la preuve que les articles de ce magazine ne sont pas figés dans un instantané de l'actualité. Comme toujours, les thèmes abordés, même s'ils peuvent se baser sur un fait contemporain à la publication du magazine, approfondissent leur sujet et ne perdent pas de leur pertinence au fil des mois, voire des années (essayez de lire un « Nouvel Obs » de l'année dernière pour voir…).

Dans ce numéro, le dossier est consacré à des « Vieux » qui nous transporteront de surprises en surprises : où l'on lira que des bonnes soeurs se sont mises en cavales pour échapper à la maison de retraite, que le « crime gris » est en phase de devenir un sérieux problème de société dans les années à venir, pendant que des féministes de la première heure décident de vivre dans une « Phalanstère » de mamies. Les autres articles varient toujours autant les formes : un reportage-photo de la prison de Los Hornos, dont la particularité est d'accueillir des délinquantes et leurs enfants ; les plans et commentaires du film « Une place au soleil » par son réalisateur Gabriel Mascaro ; une enquête sur Sidney Rittenberg, américain dévoué à Mao Zedong ; une interview de Charles-Edouard Vincent, le créateur d'Emmaüs Défi ; un reportage en bande-dessinéee de Renaud de Heyn…

Des découvertes enrichissantes en perspective.