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Citations sur Depuis toujours nous aimons les dimanches (57)

Bonheur surtout de découvrir les plaisirs de la lecture, le dos calé sur de mols oreillers, parfaitement indifférents à tout le reste, et happés, fascinés par l'histoire du marin Yann Gaos racontée par Loti dans son roman Pêcheur d'Islande.
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Si vous chantonnez le matin en allant au travail, c’est que :
1. vous êtes millionnaire
2. vous vous droguez
3. vous êtes l’un des sept nains.
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Bref, nous aimons nous vouer sans calcul ni entrave à ce qui nous console, nous fortifie. nous répare et parfois nous fait mal, à ce qui nous questionne et parfois nous meurtrit, à ce qui nous intrigue, nous élève, nous ravit, nous rassemble, à ce qui nous rend pleinement présents aux autres et à nous-mêmes.
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Nous aimons fumer nonchalamment nos cigarettes,
garder un calme hautain face au dernier crachat du député Chiotti (son nom serait-il un aptonyme ?) sur lequel vont se jeter avidement tous les scatophages en quête de chiures,
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Nous aimons infiniment la façon qu'elle [ la paresse] a de prendre la vie au mot. Nous aimons infiniment qu'elle nous permette de goûter au simple bonheur d'être.
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Une instruction triste est une instruction morte.
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L'un de nos slogans préférés affirmant que l'on doit : TRAVAILLER MOINS POUR LIRE PLUS.
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C’est le travail exagéré qui nous use et nous déglingue, au point que nous nous demandons chaque soir si nous pourrons, le lendemain, reprendre le collier, et si nous aurons assez de jus pour poursuivre.
C’est le travail qui prématurément nous fane.
C’est le travail qui nous épuise, qui nous brise, qui nous vide, qui nous avilit, qui nous humilie, qui nous lamine, qui nous effrite, qui nous dégrade et nous suce la moelle. Pouvez-vous l’entendre un instant ?
C’est le travail qui nous fait tristes, qui nous fait laids et qui nous fait méchants. Tu la veux ta baffe ! hurlons-nous, à peine revenus du chantier, à l’adresse du petit qui ne nous a rien fait, tant nous sommes à bout ; c’est le bordel ici ! hurlons-nous à l’adresse de notre femme afin de nous détendre les nerfs, et nous envoyons un grand coup de pied sur une chaise. Quant à prendre Ginette dans nos bras, caresser ses seins las, baiser ses joues ternies et voir son corps rompu à force de fatigues et de contrariétés, pas le courage, ni le cœur !
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C’est ce qui soulevait de dégoût le poète et écrivain libertaire anglais William Morris à la fin des années 1880, et dont les écrits bouillonnants furent redécouverts dans les années 1950. Lui qui révérait la beauté se désespérait de voir l’élite nantie se satisfaire d’un système fondé sur le culte du travail et une production de masse des plus médiocres et des plus laides. Il se désespérait de voir ce travail produire des objets inutiles et nuisibles, et la société se diviser entre : d’une part ces travailleurs sacrifiés, privés de perspective, parqués dans des faubourgs affligeants de hideur, vivant dans une crasse qui souillait le ciel même, soumis à la bassesse des hommes, reprenant sans cesse le même ouvrage et s’éreintant au bénéfice des autres, et d’autre part ceux-là qui vivaient dans le faste.
Or cette division n’a cessé, depuis, de s’accroître. Une poignée de richissimes détiennent aujourd’hui la moitié du revenu mondial, tandis que des milliards d’hommes et de femmes, vivant de trois fois rien, n’ont que leur fiel à boire et leurs poings à ronger.
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Faites-nous cet honneur, Messieurs, de nous qualifier d'utopistes. C'est la raillerie coutumière jetée par les esprits étroits qu'une vétille effare aux rares audacieux qui se risquent à cracher dans la soupe. Nous avons le souvenir de quelques crachats sublimes, et serons, pour tout dire, extrêmement flattés d'être accusés d'une telle insolence.
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