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CHALLENGE PLUMES FEMININES 2024
Liste créée par Sayuki74 le 07/01/2024
15 livres.

Première participation à ce challenge de lecture cette année avec quinze titres.

Je me suis inscrite cette année pour 15 titres seulement, je me suis prise au jeu en choisissant des autrices que j'apprécie, que j'admire ou que je souhaitais découvrir, tout en respectant les items imposés.

Merci aux organisatrices Laehb80 et Gwen21 ! J'ai beaucoup apprécié de participer à ce challenge. A l'année prochaine !



1. Les gens de Bilbao naissent où ils veulent
Maria Larrea
3.89★ (2849)

1 Un secret de famille est au coeur de ce ROMAN. Pour l'item 1 du challenge Plumes Féminines 2024, j'ai choisi Les gens de Bilbao naissent où ils veulent ; je l'avais repéré lors de sa publication et j'avais hâte de découvrir ce premier roman, sorti en poche ce mois de janvier ; la quête des origines me passionne. Ce roman, récit biographique, alterne, dans sa première partie entre les flash-backs sur l'enfance des parents de la narratrice : Julian et Victoria et les souvenirs de sa propre enfance. Nous rencontrons d'abord Victoria, mère de la narratrice, abandonnée dans un couvent puis Julian, son père, confié aux Jésuites par sa mère, prostituée, tous les deux nés dans les années 40, sous la dictature de Franco. Ils se rencontrent, tombent amoureux, s'exilent en France. Puis, nous partageons l'enfance de la narratrice, à Paris, dans le quartier du théâtre de la Michodière, à Bilbao, l'été. J'ai mis beaucoup de temps à rentrer dans le roman car il y avait une distance qui m'empêchait de m'attacher aux personnages et j'ai éprouvé parfois aussi un certain malaise avec la façon dont l'autrice parle crûment, notamment, de l'intimité de ses parents. C'est avec distance et dérision qu'est évoqué ce que ce trio a vécu. Abandons, maltraitances, violences, misère... J'ai fini par apprécier cette gamine perchée sur un tabouret de bar, walkman vissé sur les oreilles, sirotant sa grenadine au milieu des adultes dont son père qu'elle regarde avec une lucidité et un jugement impitoyables "Le taux d'humidité, la canicule et le raisin putréfié avaient eu raison de sa raison". Et puis je me suis retrouvée happée par l'histoire à partir de la mise à jour du secret, chez la tarologue que va consulter Maria. La déflagration de la révélation sur ses origines, et cette quête qui va désormais l'occuper intensément, envahir chacun de ses actes et chacune de ses pensées, m'ont captivée dans cette deuxième partie. L'émotion arrive aussi lorsque la relation avec son père évolue, lorsque le vieil homme part s'isoler pour terminer sa vie et qu'ils rattrapent le temps perdu tous les deux, lorsqu'elle lui rend visite. Maria Larrea écrit très bien la colère, l'amertume, la frustration, ne tombe jamais dans le pathos et rebondit toujours grâce à son humour décapant. Une autrice à suivre. "J'ai toujours aimé les chiens. Je sais maintenant que je suis comme eux, je suis une chienne. Ma meute m'a abandonnée et l'on m'a sevrée. J'ai lapé l'eau fraîche et mangé la pâtée. J'ai aboyé et j'ai pleuré de peur qu'on me laisse à nouveau. J'ai été nerveuse quand mes maîtres faisaient leurs valises et j'ai fait la fête quand ils rentraient à la maison. J'ai couru derrière eux et j'ai sauté sur leurs genoux. J'ai dormi à leurs pieds. J'ai cherché les caresses et les friandises. Voilà ce que je suis, un animal blessé et tenu en laisse. Je suis docile, je me retiens de mordre pour ne pas que vous me donniez des coups de bâton.Je gémis dans mes nuits traversées de mauvais rêves, ma langue pendante, vie de perdante, je vous en supplie posez vos mains sur ma tête et rassurez-moi. Je suis une chienne qui pistait sa meute, je l'ai finalement retrouvée." Ce choix pour l'item 1 "Un secret de famille est au coeur de ce roman" # Challenge Plumes Féminines 2024
2. Le train bleu
Agatha Christie
3.79★ (2572)

7 L'action de ce ROMAN ne se déroule pas dans le pays natal de l'autrice. The Mystery of the Blue Train – le Train Bleu, a été publié en 1928. Ce roman est dérivé d'une nouvelle parue en 1923 : The Plymouth Express. Il a été écrit aux Îles Canaries où elle séjournait alors avec sa fille, Agatha Christie avait perdu sa mère, s'était séparée d'Archie, avait fait sa fameuse fugue, une période difficile pour elle et tout comme le contexte historique et économique suivant la première guerre mondiale. Environ deux cent cinquante pages de mon édition vintage du Club des Masques, le temps d'un voyage en train, à bord du prestigieux Train Bleu, le Train des Millionnaires comme on le nommait parfois qui nous transporte de Calais à Nice. La fille d'un millionnaire américain y est assassinée et "Coeur de Feu", un rubis exceptionnel et convoité que son papa lui avait offert, volé. ""Coeur de Feu", comme tous les bijoux fameux, entraînait à sa suite tout un cortège de meurtres et de violences, de jalousies et de désespoirs. Dans la main de Ruth Kettering, il semblait perdre toute malignité. Cette femme de l'Occident, calme et décidée, semblait à l'abri des tragédies passionnelles..." Agatha Christie nous embarque dans le mystère du Train Bleu avec sa galerie de personnages (une fille de millionnaire américain partant rejoindre son amant, une jeune dame de compagnie venant d'hériter, le volage mari de la fille du millionnaire, une célèbre danseuse...) et ne cesse de nous perdre avec de multiples indices. Il se trouve – heureux hasard – qu'un célèbre détective, se rendant sur la Riviera, voyage à bord. Incroyable, c'est le célèbre Hercule Poirot qui avec ses yeux de chats possède le talent de lire l'âme des autres. Agréable voyage à bord du Train Bleu: un confort luxueux, quelques coupes de champagne, suspense, romantisme, incorrigible Agatha ! # Challenge Read Christie 2024 (choix pour le mois de mars) # Challenge Plumes Féminines 2024 (ce choix pour l'item 7 "L'action de ce roman ne se déroule pas dans le pays natal de l'autrice")
3. Nous irons mieux demain
Tatiana de Rosnay
3.64★ (1517)

9 Le titre de ce LIVRE porte la marque du futur Roman choisi dans le cadre du Challenge Plumes Féminines 2024 et parce que j'aime l'univers de Tatiana de Rosnay, étiquetée romancière à succès, souvent romancière feel-good.... Je lui trouve un côté sombre qui me parle et j'apprécie chez elle un don pour raconter et entraîner son lecteur dans son univers ; je garde un très bon souvenir de ma lecture de Manderley for ever où elle m'a attirée sur la traces de sa chère Daphne. Je viens de lire les dernières phrases de Nous irons mieux demain et c'était une lecture très agréable. J'ai retrouvé quelque chose que je partage avec l'autrice, l'amour des maisons et cet intérêt pour la mémoire des murs. Le roman s'ouvre sur une scène d'accident : une femme, la cinquantaine se fait renverser par une voiture sous les yeux de la narratrice et c'est la naissance d'un lien, d'une amitié entre Candice, 28 ans, mère célibataire, ingénieure du son et Dominique, la cinquantaine élégante, une femme au charisme envoûtant, passionnée d'Emile Zola, danseuse, ensorceleuse... Candice va se sentir immédiatement responsable de cette femme et se rendre à son chevet à l'hôpital, elle semble si seule, si triste.... Elle va retourner la voir, aller chez elle pour lui récupérer des affaires et petit à petit Dominique va entrer dan sa vie. L'appartement de Dominique recèle un secret en lien avec son écrivain fétiche. Tatiana de Rosnay a mis beaucoup d'elle dans ce roman dont les troubles alimentaires endurés pendant vingt cinq ans et que cache son personnage Candice à tout son entourage. Dominique va occuper de plus en plus de place dans la vie de Candice, gagner l'attachement de son fils, des ses collègues, de son compagnon. Seules sa mère, sa soeur et sa meilleure amie la mettent en garde. Une relation envahissante qui prend la forme d'un thriller dont la tension monte et l'imagination du lecteur de galoper vers une issue tragique... Candice est-elle sous emprise ? Que cache Dominique ? Qui est-elle réellement ? Un personnage trouble et magnétique, assurément. Quatre histoires se tissent dans ce roman : celle de Candice, celle de la secrète Dominique, celle d'Emile Zola avec sa femme Alexandrine et sa maîtresse Jeanne, celle du père décédé de Candice qui lui aussi avait un secret, que les deux soeurs vont découvrir. Le sillage des personnes, leurs voix, leurs traces dans les maisons, l'ambiance des lieux et tous ces secrets que les murs gardent si bien en mémoire : Tatiana de Rosnay les écrit très bien et j'ai trouvé cette lecture très addictive. "Pourquoi Zola ? Parce qu'il y a la vie entière dans ses romans. La lumière, mais la noirceur aussi. Il ne craint pas d'aller au fond des choses. Il n'édulcore rien. Il ne prend jamais de gants. Il préfère choquer que de laisser indifférent". "Le pouvoir de cette voix, la lumière semblait alors se rallumer lentement, un feu incandescent, interne, puissant, tranquille". Ce choix pour l'item 9 : "Le titre de ce livre porte la marque du futur" # Challenge Plumes Féminines 2024
4. Une amitié
Silvia Avallone
3.87★ (453)

10 L'action de ce roman se situe intégralement en Italie où ses personnages principaux en sont originaires. Un roman choisi car une personne qui m'est chère m'a conseillé cette autrice, pour le thème de l'amitié, de l'adolescence, pour la langue italienne qui a été un peu la mienne grâce à une amitié... Un roman commencé puis laissé puis recommencé... 528 pages, le double sur ma liseuse, une lecture... fractionnée et chaotique. Un ressenti mitigé. Beaucoup d'attente par rapport à cette histoire d'amitié adolescente. Cette histoire c'est celle d'Elisa Cerruti et de Beatrice Rossetti, deux adolescentes, en Italie, dans les années 2000, qui tombent passionnément en amitié. Deux pôles réunis par un lien fort, comme seuls les adolescents en semblent capables, la sérieuse et sombre Elisa et la futile et lumineuse Beatrice. Fusionnelles, alors qu'internet et les réseaux sociaux viennent bouleverser nos vies et nos liens, elle vont créer un blog "Bea et Eli". Chacune va trahir l'autre à un moment donné. Elles vont faire des choix de vie diamétralement opposés, l'intellectuelle et l'"influenceuse" richissime... Cette amitié résistera t-elle ? Dans ce roman, Silvia Avallone aborde des thèmes tels que les relations mère-fille et la construction de l'identité, l'importance et l'intransigeance des liens amicaux que l'on noue à cet âge - alors que les sentiments éprouvés peuvent paraître excessifs aux adultes, l'émergence de la société du tout image, l'importance de la lecture, le travail d'écriture. J'ai beaucoup apprécié l'écriture de Silvia Avallone, oscillant entre sensibilité et réalisme, son talent pour saisir à la fois l'intime et l'évolution de la société. Mais j'ai trouvé certaines longueurs dans ce roman qui n'était peut-être pas le bon choix pour découvrir cette autrice ; je vais poursuivre mon exploration de son oeuvre. "Je suspends ma vie et reviens vers celle de mon livre, je passe le seuil de mots et je me fonds là où tout, même la souffrance, prend sens." Ce choix pour l'item 10 du Challenge Plumes Féminines 2024 " L'action de ce roman se situe intégralement en Italie ou ses personnages principaux en sont originaires" Une amitié, Un'amicizia – Silvia Avallone – 2022 chez Liana Levi et 2020 da Rizzoli.
5. Vers le phare (La promenade au phare)
Virginia Woolf
4.03★ (2637)

14 L'action de ce ROMAN se situe essentiellement en bord de mer ou de lac. Valider l'item 14 "L'action de ce roman se situe essentiellement en bord de mer ou de lac" dans le cadre du Challenge Plumes Féminines 2024 : l'occasion était trop belle de relire : To the Lighthouse – Au Phare, de Virginia Woolf, une de mes autrices préférées, pour ce qu'elle représente par son engagement, pour avoir été l'une des écrivaines ayant révolutionné l'écriture avec sa technique du flux de conscience, pour la poésie de son style et juste pour le bonheur de lire une belle plume. Je me dis qu'il est trop difficile de choisir seulement six livres que j'emporterais sur une île déserte, mais To the Lighthouse, assurément, en ferait partie, pour Mrs Ramsay – comment ne pas tomber sous son charme - et pour cette maison des Hébrides, ouverte à tous les vents. L'action se situe au Sud de la mer d'Ecosse, dans l'archipel des Hébrides, sur l'île de Skye. La famille Ramsay et ses invités séjournent dans la villa d'été et le roman s'ouvre par une première partie intitulée "La Fenêtre" (il est découpé en trois parties : La Fenêtre, le Temps passe et le Phare) et sur ces mots "Oui, bien sur, s'il fait beau demain", dit Mrs Ramsay. "Mais, ajouta-t-elle, il faudra que tu te lèves à l'aurore". Cette phrase est adressée au plus jeune de ses garçons, James, impatient à la perspective d'aller faire la promenade au phare promise. La fenêtre, vers laquelle convergent tous les regards afin de s'enquérir de la météo : fera-t-il beau demain ? Ira-t-on au phare ? Impossible par "gros temps". La fenêtre, ouverture vers un avenir incertain (l'action se déroule avant la première guerre mondiale). La fenêtre vers laquelle se tient Mrs Ramsay, personnage central du roman, qui veille à tout et sur tous, dans cette grande maison de vacances "ouverte à tous les vents", alors que le déferlement des vagues ponctue les pensées de Mrs Ramsay et lui fait songer à l'éphémérité de chaque chose, que le lecteur est emporté par le flot de conscience des différents personnages (leurs pensées, leurs sensations), les changements de point de vue, la perception du temps par chacun, ces instants de vie que l'on essaie de capturer par les mots – Virginia, par la peinture – le personnage de Lily Briscoe, l'une des invité-es, artiste-peintre qui travaille au portrait de Mrs Ramsay "à la fenêtre", avec James. La maison de l'Île de Skye, "ouverte à tous les vents", accueille famille et amis, les réunit autour du fameux boeuf en daube, "le chef d'oeuvre de Mildred". Chacun y a sa place à table, sa chambre, y bénéficie de l'attention bienveillante de la lumineuse Mrs Ramsay, y pose ses valises, y participe à de longues discussions, appartient à la maisonnée, le temps d'un été. Autour du couple Ramsay, Mrs Ramsay, figure maternelle qui s'oublie pour les autres, qui admire son époux, Mr Ramsay, philosophe assez tyrannique, gravitent les enfants – ils sont 8 – les amis dont l'artiste-peintre Lily Briscoe, Charles Tansley, étudiant de Mr Ramsay, William Bankes, ami de Mr Ramsay, Mr Carmichael etc. La Promenade au Phare aborde les relations humaines - que connaissons-nous des autres ? - que laissent-ils percevoir ? "nos manifestations, les choses par quoi vous nous connaissez, sont tout simplement puériles. Au-dessous tout est noir, tout est tentaculaire et d'une profondeur insondable ; mais de temps à autre, nous montons à la surface et c'est à cela que vous nous voyez" - tout ce que nous ne parvenons pas à leur dire, le temps qui passe, le travail de l'artiste... La première partie : "La fenêtre" relate une journée qui s'étire sur 150 pages environ, Tous les personnages sont réunis dans la maison de l'Île de Skye...., l'espace-temps se dilate par le flot de leurs pensées nous berçant comme le ressac, nous immergeant dans l'univers si singulier de Virginia Woolf. La deuxième partie "Le temps passe" ne représente qu'une vingtaine de pages. "Ici Mr Carmichael, qui lisait du Virgile, souffla sa bougie. Il était minuit passé". Puis le temps passe très vite. Les ténèbres de la nuit qui suit cette journée où tous étaient encore réunis, les ténèbres de la guerre qui rugit au dehors tout comme la tempête "Les nuits à présent sont pleines de vent et de saccage ; les arbres plongent et se courbent et leurs feuilles tourbillonnent pêle-mêle avant de tapisser la pelouse, de s'entasser dans les chéneaux, d'engorger les conduits et de joncher les sentiers détrempés. La mer aussi se soulève et se brise (...)" et les ténèbres de la mort – 3 protagonistes meurent – Et puis, il y a l'écriture de la maison vide : "La maison était abandonnée ; la maison était désertée. Abandonnée comme un coquillage sur une dune, à se remplir de grains secs et salés à présent que la vie s'en est retirée. La longue nuit semblait s'être installée ; les tout petits airs grignoteurs, les souffles humides et fouineurs, semblaient avoir triomphé. La casserole avait rouillé et la natte pourri. Des crapauds s'étaient fr
6. Grâce à elles 60 portraits de femmes qui ont inventé leur vie et changé la nôtre
Sophie Degano
5.00★ (1)

15 La couverture de ce livre m'a tapé dans l'oeil. « Grâce à elles » met en lumière 60 femmes à travers 60 portraits gravés (allant du XIIe siècle au XXe siècle) par l'artiste plasticienne Sophie Degano qui a également rédigé les biographies accompagnant ces portraits. « Grâce à Elles », l'exposition (en 2017, au Musée de Morlaix) est un travail alliant écriture et gravure (gravure sur linoléum). Sur son site internet, l'artiste explique le choix du noir et blanc comme hommage à toutes ces femmes : « Les grands aplats de noir représentent leurs combats. La feuille blanche, l'horizon qu'elles s'offrent ». « Grâce à elles » est aussi ce livre, du même nom, préfacé par Elizabeth Badinter et dont la couverture « m'a tapé dans l'oeil » avec le beau et magnétique visage de Simone de Beauvoir, dans cette librairie salon de thé que j'aime particulièrement, en Bretagne, au bout du monde. Ce choix pour l'item 15 « La couverture de ce LIVRE m'a tapé dans l'oeil » # CHALLENGE PLUMES FEMININES 2024
7. Sombres Citrouilles
Malika Ferdjoukh
3.86★ (495)

39 Un roman jeunesse Un cadavre dans le potager... et des secrets de famille. Après le glaçant papier peint jaune de Charlotte Perkins Gilman, départ pour la maison familiale, La Collinière, pour les vacances de la Toussaint. Ravie de ce retour en adolescence avec Malika Ferdjoukh dont j'apprécie énormément les romans : Quatre Soeurs, Chaque soir à onze heures... J'ai quatorze ans donc, comme Hermès, l'un des personnages, et je quitte mes copines après qu'on se soit fait le serment de s'écrire tous les jours et en route pour l'anniversaire de Papigrand, né un 31 octobre, jour de l'Halloween, j'ai hâte. Car c'est comme ça avec cette autrice, on se sent chez soi, en famille. Mais j'achève ma lecture et j'aurais du me méfier lorsque l'autrice, en début de roman évoquait "Le nid d'aigle de Mamigrand"... Un roman qui alterne les narrateurs, principalement Hermès et sa cousine Madeleine, ainsi qu'Edith, mère de Colin-six ans, d'Annette et Violette, les soeurs jumelles, Edith que l'on cache dans la Maison de l'Ombre. Un roman à hauteur d'enfants et d'adolescents, un roman sombre, une enquête palpitante, beaucoup d'émotion grâce à Colin-six ans et à Hermès, courageux qui va résoudre les mystères et libérer la parole dans cette famille où l'on cache la vérité dans le tiroir secret d'un secrétaire. Non décidément, on n'enferme par les terreurs et démons familiaux dans un cagibi car ils finissent par ressortir par une sombre nuit d'Halloween. Un très bon moment de lecture à la Collinière. Ce choix pour l'item 39 du Challenge Plumes Féminines 2024
8. Au prochain arrêt
Hiro Arikawa
3.88★ (2324)

33 Une autrice asiatique, vivant en Asie. Cher Q., Grâce à toi j'ai rencontré Hiro Arikawa. Nous voyageons en ce moment sur la ligne Hankyû Imazu qui relie, comme tu le sais, Takaruska à Nishinomiya. Hiro Arikawa est écrivaine et m'apprend à observer les voyageurs de la ligne. Avec elle, je retrouve le goût des voyages en train de mon adolescence: prendre le temps, ne s'occuper de rien, rêvasser en regardant les paysages, et surtout observer les passagers, imaginer leurs vies, entendre des bribes de conversation, découvrir des tranches de vie de ces hommes et de ces femmes, lire, bercée par le rythme du train glissant sur les rails. Je descends au prochain arrêt, je dois te laisser. Je poursuivrai mon voyage demain et t'écrirai à nouveau. Merci pour cette rencontre avec Hiro Arikawa. J'ai beaucoup aimé cette douce parenthèse méditative, cet hommage au voyage et aux rencontres imprévues. Sayuki. Ce choix pour l'item 33 du Challenge Plumes Féminines 2024 " Une autrice asiatique, vivant en Asie".
9. La séquestrée (Le papier peint jaune)
Charlotte Perkins Gillman
4.09★ (826)

30 Un roman de moins de 300 pages. Choisi dans le cadre du Challenge Plumes Féminines, La Séquestrée est un très court récit, une petite quarantaine de pages, écrit en 1890 par Charlotte Perkins Gilman qui s'est inspirée de son expérience de femme ayant vécu une dépression post-partum, un tabou à cette époque. The Yellow Wallpaper a été publié pour la première fois en 1892, dans New England Magazine. On attendait, de cette femme de médecin, en 1890, qu'elle s'épanouisse dans son rôle d'épouse, qu'elle s'épanouisse en devenant mère. Elle n'avait aucun contrôle sur sa vie, aucune autonomie. On assiste à l'enfermement d'une femme que l'on exhorte à aller mieux comme si cela ne dépendait que de sa bonne volonté, que l'on empêche d'écrire alors qu'elle en ressent le besoin, dont on laisse la santé mentale se dégrader, en décidant pour elle, en l'infantilisant, en refusant d'entendre sa détresse. Une séquestration physique et mentale. Le titre original est The Yellow Wallpaper et ce papier peint et ses motifs deviennent obsessionnels, symboles du rétrécissement de son espace de vie, de son espace de liberté alors qu'elle ne quitte guère le lit et la chambre, ce papier peint devient lentement, inexorablement, l'objet d'hallucinations. Quelques pages du journal secret d'une femme qui rampe lentement vers la folie. Glaçant. "John est médecin, et c'est là, peut-être – bien entendu je ne le dirai jamais à âme qui vive mais après tout ceci n'est que du papier mort et l'écrire soulage mon esprit - la raison pour laquelle mon état ne s'améliore en rien". Ce choix pour l'item 30 "Un roman de moins de 300 pages" du Challenge Plumes Féminines 2024.
10. La Reine du noir
Julia Bartz
3.55★ (306)

43 Un roman emprunté (bibliothèque, boîte à livres, à un proche...) La Reine du Noir "The writing retreat" aux Editions Sonatine, est un emprunt à un proche, qui savait que ce thriller allait m'attirer, un manoir isolé au milieu de nulle part, sans wi-fi, sans réseau, bloqué par la neige, théâtre d'un huis-clos entre 5 candidates à une retraite d'écriture – avec à la clé, un contrat à un million d'à-valoir - sous la coupe d'une romancière charismatique admirée, controversée et manipulatrice : un roman gothique et féministe, une mise en abyme angoissante des affres du travail d'écriture..... dans un manoir potentiellement hanté, comment résister ? Elles étaient cinq... Cinq élues, choisies par la grande prêtresse du roman noir et féministe pour effectuer une retraite d'écriture. Ecrire le meilleur roman en un mois – celui qui sera publié - sacré challenge et l'occasion d'approcher une véritable idole. J'ai passé quelques heures très agréables complètement hors du temps car Julia Bartz a un talent certain pour l'écriture de page-turner. Un style fluide, de courts chapitres, on ne voit pas le temps s'écouler. Elle utilise tous les ressorts du roman gothique et du thriller en vase clos. Dès le début de l'aventure, deux des cinq protagonistes sont mises en garde par un mystérieux chauffeur, leur hôte n'est pas présente lors de leur arrivée, le manoir recèle des pièces secrètes, a été habité par une adepte des séances de spiritisme, de mystérieux bruits de pas vous réveillent dans la nuit... Puis les invitées comprennent qu'elles sont totalement coupées du monde, les moyens de communication – téléphone, radio – ne fonctionnant pas alors qu'une tempête de neige fait rage. Les alliances se créent, compétition, rivalité, méfiance s'installent et la tension monte crescendo. Une retraite d'écriture teintée d'érotisme, de manipulation, et qui vire au roman survivaliste, Julia Bartz sait captiver ses lecteurs. Un avis mitigé pour moi, cependant. J'ai eu de la peine à éprouver de l'empathie pour les personnages et trouvé les rebondissements parfois un peu "too much". Une lecture qui ne restera pas inoubliable malgré le bon moment passé. Ce choix pour l'item 43 "Un roman emprunté – boîte à livres, bibliothèque, emprunté à un proche"
11. Le Manoir des glaces
Camilla Sten
3.57★ (450)

46 L'action de ce roman se déroule sur plusieurs années. Le Manoir des Glaces, c'est le domaine de Haut Soleil légué à Eleonore par sa grand-mère Vivianne. Il est perdu quelque part dans la forêt suédoise. Vivianne en avait caché l'existence, jusqu'à sa mort. C'est une mort violente : Vivianne est victime d'un meurtre, Eleonore croise le tueur ou la tueuse qui sort de l'appartement de sa grand-mère alors qu'elle vient lui rendre visite. L'autrice attaque fort et nous voici plongés dans un roman où se mélangent très habilement thriller, enquête, secrets de famille et ambiance gothique. Eleonore, son compagnon Sebastian, sa tante Veronika, et Rickard – qui se prétend l'avocat chargé de régler la succession, se rendent au domaine de Haut-Soleil. Là où devait les y attendre Mats, gestionnaire du domaine, introuvable. Pour semer le trouble chez ses lecteurs, Camilla Sten se sert du handicap dont Eleonore est atteinte : la prosopagnosie (l'absence de reconnaissance des visages y compris du sien), de sa fragilité psychologique (choquée depuis le décès de sa grand-mère, elle entend sa voix : est-ce son imagination qui lui joue des tours ? L'autrice nous entraîne-t-elle aux frontières de l'irrationnel ?) et des lieux : un domaine au sein d'une forêt inquiétante qui devient rapidement à huis-clos alors que le blizzard coupe ses occupants de toute vie extérieure. de toute vie vraiment ? Une lecture addictive grâce aux chapitres courts qui alternent entre le récit d'Eleonore de nos jours et le journal d'une certaine Anushka, écrit dans les années 60. Et ce domaine, inquiétant, oppressant, digne, de figurer parmi les plus magnétiques de la littérature. Je vais poursuivre la découverte de cette autrice avec la lecture du Village perdu. Ce roman pour valider l'item 46 "L'action de ce roman se déroule sur plusieurs années" du Challenge Plumes Féminines 2024
12. Mudwoman
Joyce Carol Oates
3.69★ (1513)

21 Un jouet d'enfant sur la couverture de ce roman Mudwoman est paru en 2012 aux Etats-Unis. L'action de ce roman se déroule dans le Nord Est de l'état de New York, près des Monts Adirondacks, dans les marais de la Black river, à Carthage et dans une prestigieuse université de cette côte Est. L'action se situe après les attentats du 11 septembre et alors que les Etats-Unis s'apprêtent à nouveau à entrer en guerre contre l'Irak, en 2003. A l'ouverture du roman, nous sommes en 1965 et faisons la connaissance d'une petite fille alors âgée de 3 ans. Joyce Carol Oates attaque fort avec un incipit assez terrifiant. Mudgirl, cette fillette âgée de 3 ans, maltraitée par une mère psychotique, est jetée dans la boue, comme sa poupée, "préparée", rasée, blessée, donnée en sacrifice à Dieu. La petite Jedina est laissée pour morte. C'est par cet incipit éprouvant et malaisant que l'autrice nous harponne puis nous entraîne dans un univers tout en noirceur à la géographie désolante : de sombres marais en fabriques abandonnées, au bord d'une rivière nommée la Black Snake, sous les cris sinistres d'un Corbeau. Bien accrochés ? Alors bienvenue dans l'univers de la talentueuse et impressionnante Joyce Carol Oates. Des années après cette scène traumatisante, Mudgirl qui a été sauvée, reccueillie puis adoptée par une famille de Quakers, les Neukirchen, est devenue Meredith Ruth, M.R., brillante professeure de philosophie, qui vient d'être nommée présidente de l'université dans laquelle elle enseigne, la première femme présidente d'une des prestigieuses universités de la côte Est. Les chapitres alternent entre Mudgirl et Mudwoman, avec leurs titres semblant sortis d'un conte "Mudgirl sauvée par le Roi des Corbeaux", "Mudwoman affronte un ennemi" ou encore "Mudwoman tombée. Mudwoman relevée. Mudwoman au temps de "Choc et Stupeur"", un bien sombre conte dans lequel la femme qu'elle est devenue (une femme présidente d'université, brillante, célibataire, sans enfant, toute dévouée à sa carrière et à l'université, tenant le rôle avec la grande rigueur morale qui la caractérise, héritée de ses parents Quakers, une femme puissante en façade) est sans arrêt renvoyée à la boue où elle aurait du mourir. Rattrapée par son passé traumatique lors d'un voyage sur les lieux de son enfance, à l'occasion d'un congrès. Elle y retrouve ces paysages, cette rivière, ces marais, elle s'y perd tout comme elle y perd la notion du temps. Mudgirl, Jedina, Jewel, Mudwoman, Meredith, M.R... Quelle est l'identité de notre héroïne ? A partir de ce congrès, tout semble se déliter pour Meredith, de plus en plus sujette à l'introspection, à l'inattention (elle tombe, se blesse). Les réflexions de Meredith son imagination, ses souvenirs, semblent se confondre et la faire sombrer peu à peu. Joyce Carol Oates excelle par son talent d'écriture à décrire cela, à le faire ressentir à la lecture. Elle excelle à instiller une atmosphère de tension et de trouble. Par moments, j'avais hâte de terminer ce roman afin de ne pas sombrer avec Meredith. Un roman très riche mais parfois éprouvant. Une analyse toujours passionnante de la société américaine: ici pendant cette période anxiogène où les Etats-Unis vont à nouveau entrer en guerre ; une analyse des rapports de pouvoir au sein de l'université, le constat de la montée en puissance du néo-conservatisme face aux idées progressistes de Meredith. Un beau portrait féministe : cette femme paye cher son ascension sociale, son indépendance, sa réussite professionnelle. On la croit tellement forte, mais elle est bien seule et fragile. Ne sombre pas Meredith ! "Car telle était la loi de la nature, les femmes étaient la propriété des hommes – pères, frères, maris. Il n'était pas dans la loi de la nature que les femmes possèdent leur moi, leur corps". "Personne ne connait notre désespoir quand nous sommes seuls. A distance, nous paraissons tous équilibrés. Quand notre apparence a pris le pas sur notre être" "M.R. rit. Cela lui paraissait très drôle. Et s'être si bien acquittée de l'épreuve de cette soirée l'emplissait d'une euphorie malicieuse ; elle s'était livrée à cette imposture habile avec son aisance habituelle ; Mudgirl à l'étage sur l'horrible siège des toilettes, le visage défait et maculé de larmes, et M.R. Neukirchen au rez-de-chaussée, à la place qui était la sienne". Ce roman choisi dans le cadre du Challenge Plumes Féminines 2024 pour l'item 21 "Un jouet d'enfant sur la couverture de ce roman".
13. Les Guerres précieuses
Perrine Tripier
4.12★ (694)

36 Un livre récompensé par un prix littéraire à compter de 2014 Infiniement touchée par ce roman. Une écriture immersive nous entraînant dans les pensées et souvenirs d'une vieille dame qui doit abandonner une maison à laquelle elle est viscéralement attachée pour aller dans une institution. Par la magie de sa mémoire, elle redonne vie à cette maison tant aimée pour laquelle elle a pu abandonner amours et horizons lointains. L'autrice excelle à décrire les sensations, odeurs, bruits, émotions, pensées, souvenirs ; par la magie de sa plume, la narratrice redevient une enfant et nous aussi. Elle sait si bien décrire ce sentiment de nostalgie d'une maison de famille où parents, oncles, tantes, cousins étaient tous présents, une maison où les repas s'éternisaient, où l'on riait, où l'on parlait fort... L'odeur du café et des tartines grillées qui se répandait au réveil de la maisonnée, le bruit des pas du tonton dans les escaliers, les jeux des enfants et leur monde imaginaire..Merci à Perrine Tripier pour ce voyage immersif dans mon enfance, je ressors de cette lecture à la fois heureuse et la gorge serrée. Perrine Tripier m'a transportée tout à la fois dans la maison de famille en lisière de forêt que j'ai eu la chance de connaître et dans le jardin de ma grand-mère où dès le petit matin j'allais pieds nus pendant les vacances d'été... Un roman intime et universel à la fois, porté par une très belle écriture. Ce choix pour l'item 36 "Un livre récompensé par un prix littéraire à compter de 2014 "du Challenge Plumes Féminines 2024. Les Guerres Précieuses a obtenu le Prix Aznavour en 2023.
14. Depuis toujours nous aimons les dimanches
Lydie Salvayre
3.52★ (379)

49 Un livre publié ou réédité en 2024 Nous avons toujours aimé les dimanches, Ne travaillez jamais ! de Lydie Salvayre : un roman poétique, un pamphlet ? Une lecture indispensable et très appropriée à un dimanche matin "paresseux" où on s'offre le luxe de petit-déjeuner au lit, de s'extraire de tout et de lire – attention, acte hautement subversif qui conduit à penser et encourage à l'insoumission ! Moins de deux cents pages où la paresse est valorisée en tant qu'art, en tant que désobéissance, acte politique ou encore revendication du droit de travailler moins pour lire plus ! Lydie Salvayre y démonte point par point, arguments écologiques, philosophico-littéraires, psychanalytiques, éthologiques, y compris bibliques à l'appui, les partisans et "apologistes-du-travail-des-autres". "Des arguments, nous l'affirmons haut et clair d'une rigueur et d'une intransigeance toutes mathématiques reposant de surcroît sur une expérience de travail qui vous est totalement étrangère, et que voici, que voilà, magistralement exposés". Beaucoup d'humour, une invitation à s'éloigner de la frénésie, à s'interroger : "Qu'ai-je trouvé de beau et d'admirable dans ce cirque sauvage qu'est devenu le monde et qui me permette de l'endurer ?" et à imaginer beaucoup mieux que ce que nous proposent ces "apologistes-du-travail-des-autres". Ce choix pour l'item 49 "Un livre publié - ou réédité en 2024", du Challenge Plumes Féminines 2024.
15. La mystérieuse bibliothèque de Blackwood Abbey
Hester Fox
3.72★ (401)

35 un terme du champ lexical du livre dans le titre de ce livre. Mes premières impressions à la lecture de ce roman était qu'il était plaisant à lire en raison de l'ambiance et des paysages de la lande du Yorkshire auxquels je résiste difficilement. L'autrice reprend les codes du roman gothique en choisissant en premier lieu une abbaye pour cadre à son roman : l'abbaye un des lieux caractéristiques du roman gothique. Puis en choisissant une jeune femme au caractère bien trempé mais assez naïve que l'on met en garde, à qui l'on conseille de partir, qui se met à souffrir de migraines et de pertes de mémoire... En choisissant un paysage de landes désespérées et tempétueuses ; puis elle mentionne ça et là des romans à conotation gothique : Northanger Abbey de Jane Austen, dès les premières pages (c'est le roman qu'Ivy lit dans le train qui la conduit dans le Yorkshire et qui était plutôt une parodie des romans gothiques dont ceux d'Ann Radcliffe à qui Ivy empreinte son nom) ou encore en faisant référence aux soeurs Brontë ou aux poètes romantiques ; en évoquant la légende du moine fou associée à l'abbaye (Le Moine de MG Lewis est un des romans majeurs du courant Gothique) ; impossible de ne pas être tentée de comparer la gouvernante à Mrs Danvers etc. L'autrice a réussi à installer une atmosphère mais j'ai très vite été agacée (entre le ténébreux Ralph et le sémillant Arthur) par le côté romance gnangnan.... (page 92 : "Tandis qu'elle filait vers l'Abbaye, foulant la bruyère, Ivy sentait presque le goût du whisky sur ses lèvres, la chaleur d'une main sur ses reins. Elle eut l'impression d'être Catherine Earnshaw...."). Et attention, Wuthering Heights, c'est sacré ! La référence à Cathy et Heathcliff ne suffit pas ! Toutes ces références - bien qu'elles fonctionnent comme le goût de la madeleine trempé dans le Earl Grey (on est dans le Yorkshire pas à Combray avec le petit Marcel) des amateurs du genre : on se surprend vite à s'imaginer en train d'arpenter la lande, le bas de la robe traînant dans la boue ou cavalière d'un cheval affolé, météo et émotions tempétueuses – ne suffisent pas et à mi-lecture, attirée par ce roman d'ambiance, les références historiques et le thème de la bibliothèque maléfique, mon intérêt est assez vite retombé. J'ai cependant poursuivi ma lecture car je n'aime pas abandonner un livre et que je souhaitais connaître le secret de cette somptueuse bibliothèque et de ses livres qui ont de drôles de pouvoirs sur leurs lecteurs....et connaître aussi l'origine du manuscrit découvert dans une pièce secrète de la fameuse bibliothèque.... Après l'ambiance gothique "effrayante", on bascule dans la seconde partie dans une dimension plus fantastique qui n'est pas déplaisante. Mais c'est une lecture qui s'achève sur un ressenti très mitigé. C'est avec cette lecture que je termine le Challenge Plumes Féminines 2024 Ce choix pour l'item 35 "Un terme du champ lexical du livre dans le titre de ce livre".
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