J'ai aimé la couverture, j'ai aimé le titre, je me faisais une joie de découvrir un auteur inconnu de moi.
Tout se passe fort bien au début, quoique gênée par un phrasé long un peu ampoulé. Un exemple :
« J'avais découvert l'Asie des moussons vers la fin des années soixante alors que s'y côtoyaient plusieurs âges ; celui de l'Asie de toujours inscrit dans ses temples, dans ses odeurs, dans ses couleurs, dans ses marchés dans la cuisine que l'on y fait partout et à toute heure, dans la grâce souriante et retenue de ses femmes, dans le sourire de ses enfants, dans le salut bouddhiste les mains jointes sous le menton, dans le grouillement et la jeunesse de ses foules, dans la laideur et les embarras de ses grandes cités, dabs la beauté des rizières en terrasses et de ses montagnes au petit matin ; celui de l'Asie poste coloniale où les trains avaient encore une troisième classe et des sièges en bois, où les polices indienne et singapourienne étaient équipées de sticks et vêtues de larges shorts à l'anglaise, où les brasseurs d'air du Raffles, qui attendait d'être rénové, étaient bien fatiguées, et où le Taj Mahal de Bombay n'était pas encore affublé d'une tour d'inspiration vaguement moghole….. Il y a encore 11 lignes après.
Une belle écriture classique bien qu'un peu ampoulée, un univers distant que l'auteur n'a pu me rendre attrayant….. Et j'ai abandonné après plusieurs tentatives, même en sautant des pages entières….. D'ennui, j'ai lâché le livre.
Monsieur Samuel, je n'ai pas pu vous rencontrer à travers les pages de votre livre, je préfère les sangliers vivants de mon coin de campagne à ceux de papier de vos souvenirs.
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Ayant été attiré par le commentaire de ce livre, des chroniques de voyages, j'ai coché ce livre dans ma liste et ai été choisi pour le lire et faire part de ma critique. En un mot : Déçue !
Dès les premières pages, le style me mit mal à l'aise, ayant besoin de relire plusieurs fois ce que je venais de lire, tant les phrases sont interminables, à tel point que l'on perd le fil de ses pensées au bout de trois lignes, parfois il faut aller presque au bas de la page pour trouver le point final. A l'instar de « ZAZY » le 26 février 2013 dont je fus bien aise de trouver en sa critique formulées tout ce que j'avais envie de dire. Je vous invite donc à lire son long commentaire auquel je souscris pour étayer le mien. Cependant, moi j'ai poussé jusqu'à la dernière ligne !
Que dire de ce livre qui pourrait être une satire des comportements de certains expatriés, (en cela je n'ai pas été surprise, ayant vécu moi-même longtemps à l'étranger, ayant côtoyé cette catégorie de Français ne faisant pas toujours honneur au drapeau tricolore !) Il y avait pourtant là matière à nous faire partager de façon plus approfondi les lieux visités, la vie locale et les gens pittoresques qu'il y avait rencontré, en nous décrivant mieux les très beaux paysages vus. Je reste sur ma soif d'en savoir plus, c'est une étude trop superficielle même pour un "roman" !
L'auteur a une certaine culture, certes, ses nombreuses références en atteste, mais je ne pense pas qu'il a produit un livre dont on se souviendra, peut-être dans un cercle restreint de haut fonctionnaire un peu snob, qui en parleront un peu dans les prochains cocktails des ambassades françaises … mais peu dans les librairies de quartier.
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