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Citations sur Ô mon George, ma belle maîtresse (Correspondance - Alfre.. (87)

Adieu mon enfant [...] quelle que soit ta haine ou ton indifférence pour moi, si le baiser d'adieu que je t'ai donné aujourd'hui est le dernier de ma vie, il faut que tu saches qu'au premier pas que j'ai fait dehors avec la pensée que je t'avais perdue pour toujours, j'ai senti que j'avais mérité de te perdre, et que rien n'est trop dur [pour] moi. S'il t'importe peu de savoir si ton souvenir me reste ou non, il m'importe à moi, aujourd'hui que ton spectre s'efface déjà et s'éloigne devant moi, de te dire que rien d'impur ne restera dans le sillon de ma vie où tu as passé, et que celui qui n'a pas su t'honorer quand il te possédait, peut encore y voir à travers ses larmes, et t'honorer dans son coeur, où ton image ne mourra jamais.
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[ George Sand : ]

Que mon souvenir n'empoisonne aucune des jouissances de ta vie, mais ne laisse pas ces jouissances détruire et mépriser mon souvenir. Sois heureux, sois aimé. Comment ne le serais-tu pas ? Mais garde-moi dans un petit coin secret de ton cœur et descends-y dans tes jours de tristesse pour y trouver une consolation ou un encouragement.
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Le bonheur, le bonheur, et la mort après, la mort avec ! Oui, tu me pardonnes, tu m'aimes ! tu vis, ô mon âme, tu seras heureuse ! Oui, par Dieu, heureuse par moi. Et oui, j'ai vingt-tris ans, et pourquoi les ai-je, pourquoi suis-je dans la force de l'âge, sinon pour te verser ma vie pour que tu la boives sur mes lèvres ?
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Nouvelle réponse de G. Sand à A. de Musset



Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne mon âme.



Réponse laconique : les premiers mots de chaque ligne soit :

Cette Nuit !!!
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Ne crois pas, ne crois pas, Alfred, que je puisse être heureuse avec la pensée d'avoir perdu ton coeur. Que j'aie été ta maîtresse ou ta mère, peu importe. Que je t'aie inspiré de l'amour ou de l'amitié, que j'aie été heureuse ou malheureuse avec toi, tout cela ne change rien à l'état de mon âme à présent. Je sais que je t'aime, et c'est tout. Mais non pas avec cette soif [douloureuse] de t'embrasser sans te donner la mort. Mais avec une force toute virile et aussi avec toutes les tendresses de l'amour féminin. Veiller sur toi, te préserver de tout mal, de toute contrariété, t'entourer de distractions et de plaisirs, voilà le besoin et le regret que je sens depuis que je t'ai perdu...pourquoi cette tâche si douce et que j'aurais remplie avec tant de joie est-elle devenue peu à peu si amère et puis tout à coup impossible ? Quelle fatalité a changé en poison les remèdes que je t'offrais ? Pourquoi, moi qui aurais donné tout mon sang, pour te donner une nuit de repos et de calme, suis-je devenue pour toi, un tourment, un fléau, un spectre ? Quand ces affreux souvenirs m'assiègent ( et à quelle heure me laissent-ils en paix ? ) je deviens presque folle. Je couvre mon oreiller de larmes. J'entends ta voix m'appeler dans le silence de la nuit. Qu'est-ce qui m'appellera à présent ? Qui est-ce qui aura besoin de mes veilles ? à quoi emploierai-je la force que j'ai amassé pour toi, et qui maintenant se tourne contre moi-même ? oh ! mon enfant, mon enfant ! que j'ai besoin de ta tendresse et de ton pardon ! Ne parle pas du mien, ne dis jamais que tu as eu des torts envers moi. Qu'en sais-je ? Je ne me souviens plus de rien, sinon que nous aurons été bien malheureux et que nous nous sommes quittés. Mais je sais, je sens que nous nous aimerons toute la vie avec le coeur, avec l'intelligence, que nous tâcherons par une affection sainte de nous guérir mutuellement du mal que nous avons souffert l'un pour l'autre,, hélas non ! Ce n'était pas notre faute, nous suivions notre destinée, et nos caractères plus âpres, plus violents que ceux des autres, nous empêchaient d'accepter la vie des amants ordinaires. Mais nous sommes nés pour nous connaître et pour nous aimer, sois-en sûr. Sans ta jeunesse et ta faiblesse que tes larmes m'ont causée, un matin, nous serions restés frère et soeur. [...]Tu m'as reproché dans un jour de fièvre et de délire de n'avoir jamais su te donner les plaisirs de l'amour. J'en ai pleuré alors, et maintenant je suis bien aise qu'il y ait quelque chose de vrai dans ce reproche. Je suis bien aise que ces plaisirs aient été plus austères, plus voilés que ceux que tu retrouveras ailleurs. Au moins tu ne te souviendras pas de moi dans les bras des autres femmes.
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Puisses-tu oublier les souffrances que je t'ai causées et ne te rappeler que les bons jours !
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La postérité répétera nos noms comme ceux de ces amants immortels qui n'en ont plus qu'un seul nom pour deux, comme Roméo et Juliette, comme Héloïse et Abélard; on ne parlera jamais de l'un sans parler de l'autre.
Musset, 23 août 1834.
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Le monde n'y comprendra jamais rien, tant mieux, nous nous aimerons, et nous nous moquerons de lui.
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Tu m'as dis de partir et je suis parti tu m'as dis de vivre et je vis.
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Je suis amoureux de vous. Je le suis depuis le premier ou jour ou j'étais chez vous. J'ai crus que je m'en guérirais tout simplement en vous voyant a titre d'ami .
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