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Citations sur Ô mon George, ma belle maîtresse (Correspondance - Alfre.. (87)

Plaignez ma triste nature qui s'est habituée à vivre dans un cercueil scellé, et haïssez les hommes qui m'y ont forcé. Voilà un mur de prison, disiez-vous hier, tout viendrait s'y briser - Oui, George, voilà un mur, vous n'avez oublié qu'une chose, c'est qu'il y a derrière un prisonnier.
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Ce qui me fait mal, c'est l'idée que tu ne ménages pas ta santé. Oh je t'en prie à genoux, pas encore de vin, pas encore de filles ! C'est trop tôt. Songe à ton corps qui a moins de force que ton âme, et que j'ai vu mourant dans mes bras. Ne t'abandonne au plaisir que quand la nature viendra te le demander impérieusement, mais ne le cherche pas comme un remède à l'ennui et au chagrin, c'est le pire de tous, quand ce n'est pas le meilleur.
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Qu’espères-tu de la solitude et de l’exaltation d’une douleur déjà si poignante ? Hélas me voici lâche et flasque comme une corde brisée, me voici par terre, me roulant avec mon amour désolé comme avec un cadavre, et je souffre tant que je ne peux pas me relever pour l’enterrer ou pour le rappeler à la vie. Et toi, tu veux exciter et fouetter ta douleur. N’en as-tu pas assez comme cela ?
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Ô ma vie, ma bien-aimée, que je suis malheureux, que je suis fou, que je suis stupide, ingrat, brutal ! Tu es triste, chère ange, et je ne sais pas respecter ta tristesse ! Tu me dis un mot qui m’afflige, et je ne sais pas me taire, je ne sais pas sourire, je ne sais pas te dire que mille larmes, que mille affreux tourments, que les plus horribles malheurs peuvent tomber sur moi, que je peux les souffrir, et qu’ils n’ont qu’à attendre un sourire, un baiser de toi pour disparaître comme un songe !
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Ah ! George, quel amour ! jamais homme n’a aimé comme je t’aime. Je suis perdu, vois-tu, je suis noyé, inondé d’amour ; je ne sais plus si je vis, si je mange, si je marche, si je respire, si je parle ; je sais que je t’aime, je meurs d’amour, d’un amour sans fin, sans nom, insensé, désespéré, perdu, tu es aimée, adorée, idolâtrée jusqu’à mourir ! Et non ! je ne guérirai pas. Et non, je n’essaierai pas de vivre ; et j’aime mieux cela, et mourir en t’aimant vaut mieux que vivre.
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J’éprouve le seul amour que j’aurai de ma vie. Je te le dis franchement et hautement, parce que j’ai raisonné avec cet amour-là jour par jour, minute par minute, dans la solitude et dans la foule, depuis cinq mois ; que je sais qu’il est invincible, mais que tout invincible qu’il est, ma volonté le sera aussi. (Alfred de Musset)
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Va, espère, est que ta vie soit un poème aussi beau que ceux qu’a rêvés ton intelligence. Un jour tu le reliras avec les saintes joies de l’orgueil; Tu verras peut-être derrière toi bien des débris. Mais tu seras debout et sans tache au milieu des trahisons, des bassesses et des turpitudes d’autrui. (George Sand)
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Que mon souvenir n’empoisonne aucune des jouissances de ta vie, mais ne laisse pas ces jouissances détruire et mépriser mon souvenir. Sois heureux, sois aimé. Comment ne le serais-tu pas ? Mais garde-moi dans un petit coin secret de ton coeur, et descends-y dans tes jours de tristesse pour y trouver une consolation, ou un encouragement. (George Sand)
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Dis-moi simplement que tu aimes et que tu es aimée ; alors je me sens plein de courage et je demande au ciel que chacune de mes souffrances se change en joie pour toi. Alors je me sens seul, seul pour toujours, et la force me revient car je suis jeune, et la vie ne veut pas mourir dans sa sève. Mais songe que je t’aime, qu’un mot de toi pourra toujours décider de ma vie, et que le passé tout entier se retourne en l’entendant.
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Mais nous sommes nés pour nous nous connaître et pour nous aimer, sois-en sûr. Sans ta jeunesse et la faiblesse que tes larmes m’ont causée, un matin, nous serions restés frère et soeur.
[…] Oh malheur à nous, si nous nous étions séparés dans un jour de colère, sans nous comprendre, sans nous expliquer ! C’est alors qu’une pensée odieuse eut empoisonné notre vie entière, c’est alors que nous n’aurions jamais cru à rien. Mais aurions-nous pu nous séparer ainsi ? Ne l’avons-nous pas tenté en vain plusieurs fois, nos coeurs enflammés d’orgueil et de ressentiment ne se brisaient-ils pas de douleur et de regret chaque fois que nous nous trouvions seuls ? Non, cela ne pouvait pas être. Nous devions, en renonçant à des relations devenues impossibles, rester liés pour l’éternité. (George Sand)
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