Citations sur Indiana (189)
– Je sais que je suis l’esclave et vous le seigneur. La loi de ce pays vous a fait mon maître. Vous pouvez lier mon corps, garrotter mes mains, gouverner mes actions. Vous avez le droit du plus fort, et la société vous le confirme ; mais sur ma volonté, monsieur, vous ne pouvez rien, Dieu seul peut la courber et la réduire.
C’est une grande imprudence d’introduire la politique comme passe-temps dans l’intérieur des familles. (...)
On n’imagine pas ce que les divisions d’opinions apportent d’aigreur et de fiel entre les proches ; ce n’est la plupart du temps qu’une occasion de se reprocher les défauts du caractère, les travers de l’esprit et les vices du cœur.
Il faut m’aimer sans partage, sans retour, sans réserve; il faut être prêt à me sacrifier tout, fortune, réputation, devoir, affaires, principes, famille; tout, monsieur, car je mettrai le même dévouement dans la balance et que je la veux égale”
Il avait vécu tellement seul, qu'il n'avait pu s'habituer à compter sur les autres ; mais aussi, dans cet isolement, il avait appris à se connaître lui-même
En règle générale, vous savez, mesdames, qu’un homme qui vous parle d’amour avec esprit est médiocrement amoureux. Raymon était une exception, il exprimait la passion avec art, et il la ressentait avec chaleur. Seulement ce n’était pas la passion qui le rendait éloquent, c’était l’éloquence qui le rendait passionné.
Peut-être que tout l'art du conteur consiste à intéresser à leur propre histoire les coupables qu'il veut ramener, les malheureux qu'il veut guérir.
"j'ai écrit Indiana avec le sentiment (..)de l'injustice et de la barbarie des lois qui régissent encore l'existence de la femme dans le mariage, dans la famille et la société.
L'homme qui a un peu usé ses émotions est plus pressé de plaire que d'aimer.
Je sais que je suis l’esclave vous le seigneur. La loi de ce pays a fait de vous mon maître. Vous pouvez lier mon corps, garrotter mes mains, gouverner mes actions. Vous avez le droit du plus fort, et la société vous le confirme ; mais sur ma volonté, monsieur, vous ne pouvez rien, Dieu seul peut la courber et la réduire.
Cette vie tout intérieure, ces sensations tout intimes, lui donnaient tous les apparences de l'égoïsme, et peut-être rien n'y ressemble plus que le respect de soi-même.