Avis mitigé pour ce quatrième tome de la saga du Sorceleur.
Ayant beaucoup aimé les trois premiers tomes, j'ai vraiment eu l'impression de régresser avec celui-là.
L'intrigue avance et les conflits politiques se font plus présents. L'auteur nous fait découvrir progressivement tous leurs enjeux, de nombreux personnages font leur entrée et le monde s'élargit largement. C'est ce qui m'a valu d'être largement perdue : j'ai rapidement confondu tous les personnages et eu besoin de télécharger une carte du monde pour m'y retrouver.
Le rythme est également très varié, le roman alterne entre de courtes scènes d'actions et de longues scènes de développement de personnages secondaires. Ce rythme a rendu ma lecture assez saccadée et difficile.
Malgré tout, j'ai pris plaisir à suivre Ciri, qui prend une grande place dans ce tome : son développement avance, elle évolue et continue de se chercher.
Je poursuivrais tout de même avec plaisir la saga, en espérant que l'intrigue politique se clarifie dans les tomes suivants. J'ai également envie de continuer à suivre les trois personnages principaux, que j'apprécie.
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J'adore cette saga. Elle est gorgée d'humour, de magies, de créatures fantastiques, de magnifiques paysages et de personnages géniaux!
Malheureusement, la lecture audio n'était pas le bon choix pour celle-ci, je suis complètement passée à côté... Je ne sais pas si c'est ce tome qui est en dessous, mais j'ai été beaucoup moins emportée par le récit, l'aventure et l'intrigue. J'ai tout de même beaucoup aimé l'évolution de Ciri et je suis toujours aussi émerveillée par la plume de l'auteur !
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Un quatrième opus troublant. Après l'avoir terminé je ne sais même plus de quoi il résulte tellement il est hors du temps et de la dynamique créée par les 3 premiers.
Gérald veille sur Ciri tout comme Yennifer, Ciri s'échappe, se perd, est retrouvée, est kidnappée, est délivrée et voici 410 pages de résumées.
Entre sorceleuse et magicienne, son coeur balance, peut-être deviendra t-elle une sorcelienne ou une magileuse.
En espérant que le 5ème reviendra dans trame laissée par la trilogie précédente.
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Le récit prend enfin la forme d'un récit linéaire dans ce troisième opus. Nous nous focalisons sur ce qui est appelé "Le Temps du Mépris" : celui des pertes, de la douleur et de l'amertume.
Un tome très, trop lent ? Une narration qui s'épuise avant d'avoir débutée. Qui épuise d'autant le lecteurice. Il faut vraiment s'accrocher pour suivre les pérégrinations des personnages.
Un tome pathétique par moment, la relation entre Geralt et Yennefer est mièvre, mal traduite peut-être, manquant cruellement de naturel : "Fais-moi l'amour Geralt" : Hum on avait pas une discussion là (rire).
Nous suivons donc Ciri tout au long de son périple vers l'âge adulte au vu des choix scénaristiques violents de l'auteur pour l'avenir physique et morale de la jeune sorceleuse. Dans un premier temps, elle parfait ses talents de mage aux côtés de Yennefer, très touchante dans son rôle de mère. Ciri tentera par tous les moyens d'échapper à sa formation au sein d'Aretuza pour rejoindre sa destinée, auprès de Geralt, à ses risques et surtout ses périls !
Une seconde partie sera centrée sur les conflits géopolitiques avec les Scoia'taels : au programme, trahisons à foisons chez les mages, banquet orgiaque, explosions, disparitions et "malaisances" ! Que ce passage est long et ridicule. Geralt qui se fait draguer par tous.tes les mages, c'est d'un risible. Un passage méprisable, en effet.
Une dernière partie sur la traversée du désert avec Ciri, sa rencontre avec la licorne, son sauvetage par des rebelles, l'importance de sa sexualité déjà introduite à Kaer Morhen, et un magnifique viol. Enfin plusieurs à vrai dire. L'auteur avait vraiment envie de se focaliser là dessus à la fin du récit. "Le sexe violent par-ci, le sexe violent par-là". Sans être pudibond dans les récits féodaux, dans la mesure où l'on se veut être "histo", le droit de cuisage, les rites violents lors de prises de pouvoir, les sacs des villes et des habitants, ne sont pas ahurissants. Ce sont des choix réalistes mais qui ne sont pas obligés d'être dénués de sens commun, de sensibilité et de morale...
Que c'est gênant comme passage. J'en ai oublié par énervement sûrement la beauté de certains moments de l'apprentissage de Ciri avec Yennefer notamment.
En conclusion, le titre de l'opus prend tout son sens de par la violence des choix de Ciri, de l'apprentissage, des événements subis et du mépris du lectorat.
Un récit qui aurait plus de vraisemblance si une morale et une écriture agréable était à en retirer.
Bien sûr, je continuerai la lecture car je souhaite savoir où va aller l'intrigue, les complots, la relation de ce trio et leur destiné. Bien joué Sapkow !
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Enhardie en diable par la lecture du sang des elfes, j'ai ouvert ce volume en me frottant les mains.
Et au début, ô joie, j'ai aimé me balader de chapitres en chapitres, baladée par de nouveaux intervenants sans trop savoir où je mettais les pieds jusqu'à ce que tout se joigne.
Et puis, telle Géralt mais en pire, j'ai tiré la langue dans la deuxième partie faite de conflits, de guerres et politiques conquérantes et interminables. Blablabla, je vais m'en mordre les doigts si les livres suivants se nourrissent de tous ces événements mais j'ai appliqué la méthode du sorceleur en goguette, la lecture globale, pratique pour traquer la viverne tout en lisant "les sorcières viennent de venus et les sorceleurs d'un peu nulle part" mais un peu moins pour maîtriser son alchimie, "potions de sorceleurs pour les nu-outch"!
C'est alors que, virant brusquement de bord comme pendant tout le bouquin, le livre s'est clôt par la fuite de Ciri. Une escapade sans douceur aucune à travers désert, forets, et êtres dissemblables mais mauvais mêlé de magie, (des)illusions, mythes, violence et courts (pseudo) répits. de quoi se remettre en selle un peu moins amer et de nouveau attentif pour affronter la suite.
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L'auteur nous propose un quatrième tome un peu long et plat... On sent qu'on approche de quelque chose mais... Ça traîne...
Malgré tout, on est tenu par l'envie de savoir où tout cela va aller et ce qui va se passer pour les personnes qu'on suit depuis quelque temps déjà.
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Je dénonce pour commencer : quelques passages dans ce livre sont relativement ennuyants. Tous (et je répète, TOUS) les personnes féminins sont des traitresses, à la limite de la nymphomanie, ou si ça ne va pas jusque là, sont loin d'êtres sympathiques (on ne voit pas Nenneke dans ce livre, et très peu Triss). Et le dernier chapitre du livre (ceux qui savent, savent), est juste … N'en parlons pas. Bruh. Ugh. AAAAH.
Bref, passons.
Le reste du livre, donc.
Eh bien si on laisse de côté le sexisme patent et ce dernier chapitre épouvantable … C'est mon livre préféré pour l'instant avec The Last Wish ? On a de la politique vicieuse, des alliances qui tournent mal, des morts, des bastons, du drama, de l'amour, bref, tout pour faire un bon livre. Encore une fois, je mets un bémol sur le fait qu'on suive plus Ciri que Geralt (dans une saga qui s'appelle The Witcher ? DONNEZ MOI PLUS DE WITCHER). Peut-être dans les prochains ?
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