Le Sorceleur, tome 6 : La Tour de l'hirondelle

J'ai craqué.
Stimulée par ce rendez-vous mensuel entre Gégé et moi-même (à moins que ce soit à cause des couvertures ultra moches des bouquins signées cd projekt), j'ai réinstallé le witcher 3. J'ai réécouté la voix anglaise rocailleuse du héros commenter la météo comme un coiffeur inspiré. Ça m'avait manqué.
Et c'était comment alors ?
Pas aussi cool qu'espéré, le problème des quêtes chiantes qu'on connaît dej-
Non ! le bouquin ! C'était comment le bouquin ?
Aaaaah. Ah.
Je l'ai ouvert joyeusement, pouffé comme une collégienne quand un certain personnage au nom chaud lapin s'est amené fissa. Moins rigolé ensuite car ce n'est pas un tome qui respire la joie. Pesté par moment par le style vacillant, summum glorieux où sur un échange de quelques pages mes personnages tour à tour se tutoient puis vouvoient au fil des discours.
J'ai mis longtemps à le lire, 10 jours je crois, et c'est comme si la quête de ceux qui cherchent Ciri, de Ciri qui poursuit sa quête avaient eu le temps de se graver dans mon esprit. Sans être parfait (je suis pas trop dans le trip licornes) (ni sévices) ce volume fait fort quelque soit le personnage suivi et je me demande si la saga me tiendra pareillement en haleine dans le prochain et dernier opus. Réponse le mois prochain. En attendant jouer en parallèle me maintient dans l'univers et ce n'est pas encore ce jour que je quitte la saga.
Mmmmh might wanna look around some.

Après un peu d'attente, j'ai enfin pu me plonger dans ce tome 6. Un opus riche en événements. On retrouve Ciri principalement, Geralt et sa troupe haute en couleur et Yennefer dans une moindre mesure mais toujours intéressant de connaître plusieurs points de vue. Surtout que dans ce cas, on a droit à pas mal de retour sur ce qui s'est passé entre la fin du volume 5 et le début de celui-ci.
J'ai trouvé Geralt un peu trop tête de pioche dans ce tome comparé à Ciri qui a fait une évolution énorme en peu de temps. Il y a toujours plus de personnages détestables dont une partie mérite les châtiments qu'ils reçoivent. Milva me plaît de plus en plus, Regis est vraiment un personnage sympathique et Cahir moins mystérieux.
Concernant l'histoire, même si on a l'impression qu'elle n'avance pas, on sent que quelque chose de très important arrive et va être décisif. Les nombreux points de vue apportent le dynamisme au récit car les scènes d'action se font un peu moins présentes ici. Cependant, j'ai beaucoup aimé la direction prise par le scénario et la fin me fait demander s'il n'y a pas anguille sous roche.
Pour conclure, ce tome 6 est dans la continuité des autres, j'ai passé un très bon moment de lecture et j'ai hâte de lire le dernier opus et de connaître enfin la fin.
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"Le Sorceleur Livre VI - La Tour de l'Hirondelle" est le sixième livre de la grande saga fantasy du sorceleur, quatrième et avant-dernier roman. Il reprend dans la foulée du dernier opus, avec la même fougue, tant est que si vous décidez de les lire l'un à la suite de l'autre, vous risquerez de ne pas vraiment remarquer la frontière des deux tomes.

Néanmoins, on retrouve certaines particularités à ce volume. Par le contenu, tout d'abord, puisque nous sommes résolument tournés vers l'aventure de Ciri (un peu délaissée le tome précédent). Eh bien, mes pauvres amis, vous n'avez pas fini de la plaindre, cette jeune fille... Si son enfance n'était pas franchement celle attendue pour une princesse, autant vous dire qu'on bascule ici dans le glauque pur et dur. Pourchassée de toute part (pour de l'argent, pour profiter du fruit de la prophétie, pour la tuer, l'enlever, l'interroger, la faire souffrir...), notre lionceau de Cintra ne saura plus où donner de la tête tant les protagonistes gravitant autour d'elle sont nombreux. Et tous plus malsains les uns que les autres.
En chef de file, LE personnage de ce volume, mal incarné provoquant un malaise instantané: Bonhart. Epéiste de génie, mercenaire sadique (sic) et appliqué, il fera vivre un enfer à Ciri.

Cette dernière pourtant, s'en est réchappé: et c'est là que la forme ajoute un éclat authentique et désarçonnant. Tout le volume est composé de souvenirs reconstitués, la majorité ,provenant de Vysogota, ermite ayant recueilli une Ciri à l'article de la mort et faisant l'oreille attentive à son récit. Et les points de vue se multiplient, tant par les personnages narrant les bribes de récit que la temporalité dans laquelle ils s'inscrivent. Et c'est évidemment stimulant: on dissèque la moindre tournure afin de tenter de percevoir des ersatz de réponses, des détails laissant présager de la suite des évènements... Rien n'y fait: Sapkowski ménage son lecteur et le fait bouillir jusqu'à une fin trépidante où les pages défilent à toute vitesse.

Bien sûr, j'ai été un peu déçu par la relative absence de Geralt, même s'il faut avouer qu'il était bien nécessaire d'amener Ciri à se complexifier et s'autonomiser (vous ne serez pas déçus), tout comme il fallait bousculer Yennefer pour qu'enfin elle s'ancre dans ce récit et cesse enfin ses "incursions" erratiques. Et comme je vous l'ai confié, cette avalanches de nouveaux antagonistes fait du bien et confirme qu'à l'image de ses (anti-)héros, Sapkowski sait dresser des personnages merveilleux.

Que de rebondissement, ce roman est le plus intéressant selon moi (je verrais si je change d'avis à ma lecture du dernier). Nous allons principalement suivre Ciri. Elle va raconter à Vysogota tout ce qui lui est arrivé sous forme de flash-back très bien réalisés, c'était très intéressant et bien construit. Dans ce roman le style de narration change des précédents et apporte plus de rythme à la lecture. Jaskier se sera plus imposé ici et il est toujours plaisant de retrouver ce personnage haut en couleurs. Sa façon de narrer le récit est d'une immersion la plus totale. La jeune magicienne va aussi se retrouver prise en otage par le magicien Vilgfortz. le dernier chapitre m'a littéralement coupé le souffle. J'ai adoré l'histoire de la tour de l'Hirondelle. Je n'en dirais pas plus pour ne pas dévoiler certains passages des plus importants mais j'ai eu un coup de coeur pour ce tome de la saga.
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Je suis toujours enchantée de retrouver nos héros.
Toutefois, je l'ai trouvé encore une fois un peu long. Je regrette les premiers tomes.
On a quand même envie de connaître la fin de l'histoire.

Petit point sur cette série avec l'avant dernier tome, que je termine enfin. J'ai commencé ce livre il y a plus d'un an, mais suite à une overdose avec cette série, j'ai arrêté en cours de route pour m'y replonger il y a un mois.
C'est qu'il faut s'accrocher dans la lecture. Depuis le 1er tome, j'ai l'impression que l'écriture est brouillon mais une fois le livre terminé, tout est claire. Un style bien particuliers et qui change à chaque tome. On aime ou pas.

Sur le fond, ce tome commence enfin à enchainer les révélations. Ce qui n'est pas trop tôt! C'est agréable d'en savoir un peu plus sur Ciri et la suite de son parcours (très mouvementé). Maintenant j'attends de voir comment Netflix va terminer tout cela à l'écran. Pour le moment (malgré des différences) elle est à la hauteur de l'univers de l'auteur. Tout comme les jeux vidéos et le jeu de rôle qui complétent bien !
Une série qui ne laisse pas indifférent.

C'est un tome que j'ai bien apprécié au début. Mais contrairement au volume précédent, la narration redevient très bisgornue, telle des poupées gigogne, les récits se croisent et s'entrecroisent de manière à avoir différents points de vue. Et si ce procédé est intéressant, en laissant la lecture en pause quelques jours, il est parfois difficile de s'y retrouver... J'ai surtout eu ce sentiment à la fin du livre, où l'impression de longueur m'a gagné au fil des pages.

Malgré ça, l'histoire est toujours aussi intéressante à suivre, avec notamment des personnages comme Bonhart ou encore Vilgefortz qui se révèlent de sacrées ordures, endossant le rôle de méchants à merveilles. le récit délaisse Geralt et ses comparses qu'on avait longtemps suivi au tome précédent et que j'avais beaucoup apprécié, dommage... Mais on en sait un peu plus sur Ciri et son destin et mine de rien, l'envie de découvrir la suite est là pour le tome final de la saga.

Après les errements en misérables du tome précédent, nos héros retrouvent enfin du poil de la bête. Ils sont toujours affaiblis, certes, et leurs problèmes sont loin d'être réglés, mais on les retrouve enfin à la manoeuvre, en train d'agir, de prendre des décisions et d'influencer le cours des choses, au lieu de subir passivement les événements. C'est avec un certain soulagement que je les ai vus combattre des ennemis qui en valent la peine, et qu'ils recommencent, enfin, à faire peur à leurs adversaires. L'intrigue principale avance bien également, et on sent que tout est prêt pour le dénouement final.

La plus grosse surprise de ce tome vient de l'écriture : l'auteur abandonne la narration purement linéaire des cinq premiers volumes pour en adopter une faite de flash-backs imbriqués les uns dans les autres. Changement radical et ambitieux, mais plutôt réussi. On sent tout de même que l'auteur n'a pas encore un style « mûr » et qu'il se cherche encore, en testant une narration et un style différents à chaque nouveau tome.

Andrzej Sapkowski continue également de puiser dans l'imaginaire collectif pour alimenter son récit. On retrouvera ainsi une apparition de Don Quichotte de la Manche, des precogs de Philip Dick, des références à l'Amok, … À part les precogs que j'associe spontanément à un monde futuriste et pas d'heroic fantasy (leur rôle est traditionnellement tenu par des prophètes ou une utilisation particulière de la magie), le mélange des genres fonctionne toujours aussi bien.

Rendez-vous pour le dernier tome de ce cycle, en espérant que le final soit à la hauteur de mes attentes.

Avant dernier tome de cette aventure, "La Tour de l'hirondelle" est un opus palpitant et à la narration temporelle plus alambiquée. On y suit toujours la compagnie de Geralt, traversant les pays en guerre, à la recherche de l'enfant du destin, tandis qu'en parallèle, on vit les péripéties de Ciri sous forme de récit flashback. L'étau se resserre et l'on sent une fin palpitante arriver. Par contre, si l'on avait déjà gouté au sadisme de l'auteur envers son héroïne, il ne lésine pas avec elle dans ce tome et lui donne à vivre des instants très dur. Malgré tout, elle prend son essor et devient de plus en plus badass !

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Je poursuis l'écoute des tomes du Sorceleur qui sont de plus en plus longs. Je reste fan de la voix de Nicolas Justamon (heureusement quand on l'a plus de 18h dans les oreilles me direz vous), il est excellent !

J'ai moins apprécié ce tome que le précédent. On repars dans ce qui m'avait dérangée précédemment : ligne du temps erratique, intrigues politiques, histoires dans l'histoire et multiplication des narrateurs. On y voit aussi très peu le sorceleur, ça devient : l'histoire de Ciri.

J'ai cependant aimé retrouver l'ensemble des personnages principaux et les voir évoluer. Ciri est seule, livrée à elle-même et s'en tire d'une manière impressionnante. Elle gagne en assurance et ne savoir-faire. Une vraie sorceleuse.

La fin est surprenante, c'est pourquoi j'enchaîne déjà avec la suite... Qui dépasse les 23h d'audio, soyons fous !