Le Sorceleur, tome 6 : La Tour de l'hirondelle

Nous n'allons pas nous mentir, parfois je le suis ennuyée lors de la lecture du Sorceleur. Cependant, dans ce tome 6, ce n'est pas le cas. Loin de là même !
J'ai accroché de bout en bout. le final ne donne qu'une envie : ouvrir le tome suivant. Toutefois, j'ai d'autres lectures à faire impérativement avant alors je devrais prendre mon mal en patience mais j'ai tellement hâte de découvrir le fin mot de l'histoire.

Après un tome 5 dépourvu de Ciri, il est bon de retrouver la jeune fille et d'apprendre ce qui lui est arrivé pendant que Geralt était à sa recherche. Depuis son intégration chez les Rats, Ciri a grandi et n'est plus la même. Toutes les épreuves qu'elle a subies depuis sa disparition ont façonné celle qu'elle est aujourd'hui. La petite fille des premiers tomes a laissé la place à une véritable guerrière qui n'hésite pas à utiliser son épée pour se venger des torts qui lui ont été causés.

Mais que serait un tome de la saga du Sorceleur sans Geralt de Riv ? Celui-ci, toujours avec ses compagnons du tome précédent, est à la recherche des druides qui l'aideront à localiser Ciri. Ces chapitres apportent un peu de légèreté en comparaison avec le sombre récit de Ciri. Comme au tome précédent, les passages avec Geralt et sa troupe ne manquent pas de petites plaisanteries.

J'ai beaucoup aimé ce livre, principalement grâce au retour de Ciri, dont l'absence se faisait trop ressentir dans le baptême du feu. le tome suivant n'est pas encore dans ma PAL mais j'ai hâte de connaître la suite de cette histoire qui gagne toujours plus en profondeur à mesure qu'on avance dans la saga.

La première pensée qui me traverse après ma lecture est limpide: Qu'est-ce que ce tome a été bon! Depuis le tout premier tome, j'ai un avis changeant sur la saga. Tantôt j'ai adoré, tantôt ça m'a exaspéré. Alternant le très bon et le moins intéressant, l'auteur m'avait laissé une impression mitigée tout en laissant apercevoir un gros potentiel. Quel ne fut pas mon bonheur de constater que j'ai eu raison de persévérer dans ma lecture du Sorceleur? Cela fait depuis le tome 4 que mes doutes ont eu tendance à se dissiper, mais ce sixième volume passe un nouveau cap.

Hormis un seul chapitre, j'ai absolument adoré tout le livre. le chapitre en dessous des autres était intéressant mais il n'avait à priori rien à voir avec les personnages principaux. On découvre un morceau d'histoire de l'une des provinces et l'aspect politique qui va avec, ainsi que la vision de la guerre de certains personnages secondaires. Chapitre intéressant mais qui sonne comme une coupure dans une narration jusqu'alors impeccable. Si l'on omet ce petit point négatif, tout le reste est exceptionnel. À tel point que je me demande pourquoi Sapkowski ne nous a pas proposé ça plus tôt.

Avant de parler de l'histoire, c'est la forme que prend le récit qui m'a interpellé. Il y a d'abord une ellipse avec le tome précédent et l'on comprend alors que ce tome entier est une sorte de flashback. J'ai déjà lu des oeuvres déchronologiques mais celle-ci est impressionnante grâce à sa maîtrise. Peu importe quel personnage raconte son récit, la formule reste la même: Questionnement de la part du lecteur sur la situation présente. S'en suit une narration au passé de la part du dit personnage et une narration au présent d'un personnage ayant côtoyé le précédent narrateur. Et le schéma se répète, donnant une fluidité au récit qui pouvait lui manquer lors des précédents tomes. Dit comme ça, ça peut paraître spécial ou incompréhensible, mais je vous assure que le résultat est impressionnant. Je n'avais encore jamais été si absorbé par un volume du Sorceleur jusqu'alors.

Concernant l'histoire, elle fait un gros bond en avant. Ciri et Geralt, en tant que personnage principaux sont enfin mis en avant autant qu'ils le devraient et occupent enfin la plus grande place dans un livre. Peu importe que pendant certains chapitres ça soit d'autres personnages secondaires ou nouveaux qui deviennent narrateurs, Ciri ou Geralt ne sont jamais loin. Geralt continue sa quête pour retrouver Ciri. Semer d'embûches, sa route devient de plus en plus palpitante. Ciri elle doit fuir, encore et toujours mais grâce à la forme qu'a pris le récit, ses aventures deviennent palpitantes et haletantes. L'auteur m'a enfin tenu en haleine du début jusqu'à la fin.

La tour de l'hirondelle est un coup de coeur. 7 tomes pour en avoir enfin un, mais ça valait le coup d'attendre!
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"Le Sorceleur, tome 6 : La Tour de l'hirondelle" de Andrzej Sapkowski, publié en 1997, représente un point culminant dans la série du Sorceleur, offrant une conclusion épique à de nombreuses intrigues précédentes. Bien que des critiques puissent être formulées, ce tome maintient l'intérêt du lecteur grâce à son intrigue palpitante, ses personnages complexes et ses révélations surprenantes. Sapkowski parvient à tisser habilement les différents fils narratifs, offrant des moments de suspense, de tension et d'émotion tout au long du récit. L'exploration des thèmes de la destinée, de la rédemption et de la loyauté reste profonde et captivante. En dépit des avis divergents, "La Tour de l'hirondelle" représente une lecture incontournable pour les fans de fantasy, offrant une conclusion satisfaisante à une série qui a su capturer l'imagination de nombreux lecteurs à travers le monde.

S'échapper de la réalité !!

Quel plaisir de replonger dans cette saga. En quelques pages, je me retrouve dans une quête mouvementée, à la recherche de Ciri, aux côtés du célèbre sorceleur, Geralt de Riv, son acolyte, le poète Jaskier, mais aussi, Cahir, le Nilfgaardien, Milva et Régis, le vampire. le fer se croise, les chevaux sont sellés et l'aventure bat son plein.

Encore une fois, j'ai aimé l'alternance des récits, le côté légende et cette quête dont on ne sait si la prophétie va se réaliser. 

Je vais attendre avant de lire le dernier tome, même si la dernière page m'a donné très envie de m'y attaquer (teasing de folie).

J'ai envie de pouvoir en profiter encore plus tard  (j'adore avoir des sagas en cours dont je suis sûre qu'elles me permettront de raccrocher à la lecture en cas de panne) et surtout j'espère ne pas être déçue par la fin, qui est toujours ô combien difficile.

Encore un tome épic selon moi. Dans ce livre-ci, on voit beaucoup plus le point de vue de Ciri, ce que j'avais deviné dès le tome précédent. Et honnêtement, ça m'à réconcilié avec le personnage. J'avais un peu de mal avec elle, et au final d'avoir lu ses aventures une grosse partie du livre m'a permise de la redécouvrir et de voir ce qu'elle devenait. 😄

Geralt en revanche, a contrario du tome 5, est beaucoup moins présent. On le suit très peu, car entre Ciri et les complots politiques, il reste peu de place pour notre sorceleur. Mais je ne doute pas que je vais le retrouver très bientôt dans le dernier tome. 😁

On suit aussi Yennefer, même si c'est à dose minime. Je pense que son point de vue sera beaucoup plus développé dans le 7, car l'auteur tease des moments avec elle qu'on va devoir suivre... avec appréhension ! 😯

Un nouveau personnage fait également son apparition. C'est un méchant, un psychopathe vraiment, mais je trouve qu'il a quelque chose de fascinant. Il n'est pas sympathique qu'on se le dise, mais je n'arrive pas à le haïr alors que je devrais totalement compte tenue des horreurs qu'il fait autour de lui. 😅

Bref, encore un tome magnifique selon moi. Les elfes sont beaucoup moins présents dans ce tome aussi, le racisme est moins traité au profit de l'histoire de Cirilla et des complots autour d'elle. 🤭
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C'est décidément une saga impossible à lâcher ! Je m'attèle donc de suite au volume suivant mais auparavant, voici mon ressenti sur cette tour de l'hirondelle : passionnant, surprenant, frustrant, intriguant et sans doute beaucoup d'autres adjectifs qui peuvent même se contredire.
Passionnant par ses personnages complexes ni héroïques ni tout à fait mauvais (quoique...). L'auteur est d'une précision redoutable lorsqu'il s'agit de ses protagonistes, d'une grande finesse également, subtil et réaliste.
Surprenant par certains évènements qu'on n'a pas vu venir et qui sont une des nombreuses richesses de cette saga.
Frustrant parce que parfois, on a l'impression de ne pas avancer. Andrzej Sapkowski a un style d'écriture très particulier dans le sens où il prend son temps, il navigue entre ses personnages, parfois pour une même scène, il navigue aussi dans le temps en revenant sur des évènements qui on eu lieu avant d'autres évènements qu'il a déjà évoqués. C'est à la fois magique et frustrant : un pas en avant, deux pas en arrière (frustration) mais cela nous permet de mieux appréhender l'ensemble d'une façon non linéaire et donc particulièrement originale (magie).
Et enfin intriguant parce que plus j'avance dans cette saga et moins j'arrive à imaginer quelle peut en être la fin. Je m'attends vraiment à tout, une fin heureuse comme une fin tragique et aussi sans doute une fin ni heureuse ni tragique, une sorte d'entre deux, et si c'est le cas, il sera forcément exceptionnel !
Quoi qu'il en soit, qu'on aime ou pas, cette saga ne peut pas laisser indifférent tant elle est particulière et originale, dans son contenu comme dans son approche stylistique. Personnellement, j'en redemande !

Les aventures de notre cher Geralt touchent bientôt à leur fin. Avant dernier tome d'avalé, on se dirige doucement vers la fin...

Geralt, accompagné de ses fidèles amis ( Jaskier et Régis entre autres), se dirige lentement vers le Sud, pour tenter de retrouver Ciri (encore et toujours), qui est a priori promise au roi Emhyr. Mais les champs de bataille et les mauvaises rencontres vont ralentir sa progression.
A côté de cela, on continue la découverte de la fuite de Ciri, et dans une moindre mesure, on apprend ce qui est arrivé à Yennefer, qui avait mystérieusement disparue dans l'opus précédent...

On retrouve toujours les mêmes personnages dans cet opus. Pas De grande nouveauté, à part peut-être l'apparition de Vysogota qui va être d'une grande aide pour Ciri.

Le début commence bien. de l'action, de l'intrigue, quelques révélations. Geralt et ses compagnons forment une communauté très épique et variée, ce qui nous fait invariablement penser à Tolkien. Ce n'est pas pour nous déplaire et malgré un rythme de progression lent, on prend plaisir à suivre les aventures de cette ribambelle de personnages. J'apprécie toujours de suivre les péripéties de Jaskier, personnage comique haut en couleur. On y découvre une nouvelle contrée qui est Beauclair, et on laisse place au monde des chevaliers et des contes de fées.
La seconde moitié, est plus stratège et politique. Plus lente aussi, j'ai moins aimé. Les dernières pages nous donnent envie de lire le prochain et dernier tome quand même. Mais au final, j'ai dévoré six tomes, et quand on regarde le chemin parcouru, c'est un peu "tout ça pour ça" ? Geralt traque Ciri, en l'espoir de la sauver, mais ne la retrouve jamais. Ciri est l'élue, mais de quoi ? On se lasse un petit peu de savoir où l'auteur veut-il bien nous mener. le monde qu'il a crée et les personnages inventés sont intéressants au possible, mais pour ce qui est de l'intrigue principale, on peine à avancer. Qu'en est-il de la mort mystérieuse des parents de Ciri ? du but de la Loge ? Des mystérieux cavaliers fantômes ? Suite au prochain épisode, j'espère !

En conclusion, ce tome six est assez inégal avec une première partie épique et plaisante à lire. La deuxième partie, plus stratège et politique peine à nous tenir en haleine en raison de sa multitude de personnages et de quêtes de territoires. On se lasse de percevoir un avancement dans l'intrigue principale et dans le destin de Ciri. Vite, la suite !

On enchaîne... Et comme souvent avec cette saga, j'ai un avis assez mitigé sur ce tome. J'ai trouvé le rythme du livre extrêmement artificiel : on nous retrace les aventures de Ciri par bribes avec une chronologie non linéaire... exercice d'écriture qui a du sens quand il apporte quelque chose au récit (de la surprise, du mystère...), ce qui en l'occurrence n'est absolument pas le cas ici. Au contraire ça casse tout le suspense. On sent que Sapkowski étire son histoire, il ne se passe pas grand chose et il rajoute donc des fioritures de construction de l'histoire. Bref, ça n'a pas du tout marché sur moi. On s'éloigne par ailleurs de Gégé et sa petite bande pour rejoindre Ciri, et j'ai pas un grand attachement au personnage (je la trouve assez peu intéressante, "oui je souffre, je suis une dure à cuire, je suis une enfant de la guerre"... c'est un peu comme suivre une sous-Arya Stark, la profondeur en moins). Bref... je suis toujours pas fan du Sorceleur mais j'ai bientôt fini \o/ (je commence quand même un peu à me demander pourquoi je m'inflige ça... j'ai le syndrome "mauvaise série télé" : j'ai commencé, autant finir maintenant...)

Après un petit temps d'adaptation, évolution de la narration oblige, ce nouvel opus s'est laissé déguster en très peu de temps. L'épopée de Geralt traîne mais Ciri évolue d'autant plus.

Le voile se lève enfin sur certains aspects de l'intrigue et l'identité des conspirateurs. Mais plus les chapitres défilent et moins le temps à passer dans cet univers est long. Alors j'étire, toujours plus, ma lecture pour faire durer, bien que deux tomes m'attendent encore.