Ne peut-on pas se dire amis non pas en s'avouant tout, mais en respectant au contraire les secrets et les silences de l'autre?
Soins, labeurs dévoués, charges, honneurs, richesses, Allez, portez ailleurs l'appat de vos promesses; loin de vous Dieu m'appelle à l'éternel repos : j'ai fait ma tâche. Adieu donc, terre hospitalière! Tu veux ce sorps : prends-le, qu'il dorme sous sa pierre. Je rends mon âme au ciel, et te laisse mes os.
Veux-tu que l'existence te soit douce ? Ne t'inquiète jamais de la voir finir. (p. 53)
... un vieillard privé d'enfant, quels que soient les accomplissements de sa vie, ne s'en va pas dans la plénitude.
N'est jamais grand le mal qui termine tous les autres. La mort vient à toi? Il faudrait la craindre si elle pouvait rester avec toi; mais de deux choses l'une, soit elle n'arrive point, soit elle passe comme un éclair qui tombe.
Est pauvre non pas celui qui a peu mais celui qui désire beaucoup.
Dira-t-on jamais assez qu'on n'apprend à penser par soi-même que sur le vu de la pensée des autres, ceux-là précisément qui nous ont précédés et qui nous surpassent. (p. 48)
C'est là notre erreur de ne voir la mort que devant soi : pour une bonne part elle a déjà fait son œuvre; tout le passé qui gît derrière nous, la mort le tient. (p. 34)
bien. Mais peut-être un peu trop "livre de philo" ou "livre de morale". le livre reste donc sur le mode théorie. Mais l'échange de lettres est interessant.