J'avais pas voulu céder à la tentation de l'Arabe du futur, lecteur : pas ma came ces graphiques qui se contentent d'un code couleur à la Handy Warol et qui me paraissent simplifier leurs traits à l'excès, perdant, au passage, en nuance et en saveur.
Je suis certainement passée à côté d'un monument, et rigole pas sous cape, hein, y'aurait, paraît-il, que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. le Jeune Acteur m'est tombé dans les mains, imposé par le comité de sélection auquel je participe et qui ponctionne, depuis le début de l'année, près de 100% de mon temps de lectrice. Alors j'ai râlé un peu, pour la forme, j'ai levé les yeux au ciel, pour faire style, et puis il a bien fallu que je me le coltine ce Jeune Acteur… Même technique, même format, même formule que l'Arabe du futur, j'étais blasée d'avance.
- On m'avait dit que
Riad Sattouf était plein d'auto-dérision, et c'est vrai, et c'est excquis !
- J'avais lu que son style dépouillé permettait de se concentrer sur les sentiments et les ressentis, et c'est pas faux, et c'est délicieux !
- J'avais entendu que Sattouf était un narrateur hors pair autant qu'un dessinateur de talent, et j'acquiesce, et c'est bluffant !
Pas besoin d'avoir vu Les Beaux Gosses pour apprécier ce graphique, ni d'être fan du jeune Lacoste pour tomber raide dingue de son physique ingrat (qui, soit dit en passant, aurait fait frémir l'ado mal dégrossie que j'étais, en réalité).
Mais si t'aimes l'industrie du cinéma et que tu veux tout savoir de ce qui s'y trame avant que t'aies les yeux rivés sur le dernier film sorti qui cartonne, tu seras comblé, ce graphique pas comme les autres te plonge dans l'univers d'un cinéphile, et c'est un vrai plaisir !
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