Mon humble ressenti post lecture de
Enfermé.e de
Jacques Saussey : c'est moi qui me suis retrouvée
enfermée dans ce roman. Un sentiment de claustrophobie m'a envahi avec une seule envie le terminer le plus vite possible pour abréger les souffrances de l'héroïne, faire cesser l'ignominie du monde dépeinte avec des mots si brutaux, et pouvoir respirer à nouveau.
Dans ce livre Saussey aborde un thème délicat: être
enfermé. Enfermé en prison. La prison centre carcéral ignoble et violent emplit d'hommes et femmes sans aucune once d'humanité. La prison d'un corps qu'on n'a pas choisi et qui ne correspond pas au sexe qu'on devrait avoir. La prison des préjugés et des comportements haineux envers ceux qu'on ne connaît pas et qu'on ne cherche pas à comprendre…
Il ne nous fait cadeau d'aucune image horrifiante, d'aucun mot cru et terrifiant. Au fil des pages la cruauté et la violence vont de mal en pis, jusqu'à enfin trouver la délivrance.
Il se veut choquant et je pense qu'il est arrivé à ses fins, toutefois je ne sais pas si je le conseillerais. Quoi qu'il en soit: âmes sensibles n'ouvraient pas ce livre.