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Divertissant.


Une race d'extraterrestre vient nous rendre visite. Problème, elle ressemble aux blobs avec odeur pestilentielle (leur mode de communication est l'odeur). Pour se faire accepter par l'humanité quoi de mieux que d'engager un impresario ?


Il s'agit du premier roman de Scalzi. Il a fait bien mieux depuis.
C'est drôle, mais pas au point de rire. le ton est léger, on égratigne au passage le show-biz, le monde des agents et les journalistes people.
J'ai bien aimé l'atmosphère du roman, une lecture idéale pour passer le temps, de bonne humeur. On n'est clairement pas là pour s'instruire, se cultiver ou même réfléchir.


Entre deux hard science, c'est parfait pour prendre l'air.
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On a passé un bon moment à lire ce roman de science-fiction pour le moins original!

Les aliens sont une espèce très pacifique, morale, avancée technologiquement et aimeraient bien se présenter à nous mais il y a un soucis, et de taille: ce sont des blobs gélatineux puants. En terme de première impression, il y a un gros risque. Alors, appréhendant nos cultures à travers les émissions télévisées, il leur semble tout naturel, pour "travailler leur image" de faire appel à un impresario et c'est ainsi que notre héros se retrouve embarqué dans des aventures loufoques.

J'ai adoré le vent de fraîcheur nouvelle qui a soufflé dans ce roman: on est loin des questions morales et philosophiques d'Asimov, de Dick, des combats épiques et violents, des guerres interstellaires et, franchement des fois ça du bien, du juste rire avec des aliens (et souvent de nous même, humains).
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Dans Martiens Go Home ! de Fredric Brown, Luc Devereaux écrivain de science-fiction en panne d'inspiration donnerait cher, très cher, pour se débarrasser de ces petits martiens verts qui ont pris le parti de s'attaquer à l'humanité en lui rendant la vie impossible : farces, blagues, immiscions impromptues dans la vie de tous les jours, divulgation de vérités pas toujours bonnes à entendre... et j'en passe. Un chef-d'oeuvre de science-fiction humoristique dont l'impact ne se dément pas avec le temps, le rire étant toujours au rendez-vous.

John Scalzi, l'auteur très remarqué du Vieil homme et la guerre, a quant à lui opté pour une approche inverse. Dans sa propre version d'une rencontre humains / extra-terrestres ou la veine humoristique est ici aussi hautement revendiquée, c'est par la discrétion que les Yherajks – c'est leur nom – entendent bien entrer en contact avec les Terriens. Car après avoir capté capté les ondes radio et télévisuelles provenant de notre planète - autant d'informations parcellaires, contradictoires et, il faut bien le dire, déroutantes sur notre façon de vivre et de nous comporter - leur intérêt à notre égard a est allé en grandissant. Pour autant, la chose est loin d'être aisée, même si leurs intentions n'ont rien de belliqueuses. Car les Yherajks ne sont – comment dire ? - pas d'un abord très... enfin... bon, pour faire simple, disons qu'ils sont moches, très moches et qu'ils puent à un point inimaginable. Pour être approximatif, ils ressemblent à ces blobs gélatineux apparus dans les films d'horreur dans le but de distribuer leur dose de frisson aux spectateurs en quête de sensations fortes. C'est là en tout cas une raison suffisante, vous en conviendrez, pour qu'ils décident de passer par l'un des plus gros cabinets d'imprésarios d'Hollywood afin que le premier contact se fasse en douceur. Et c'est à Tom Stein, agent plein de ressources, de finesse et de bagoût qu'échoue cette mission des plus périlleuse et délicate.

John Scalzi n'a rien, mais alors vraiment rien à envier à un Fredric Brown ou un Douglas Adams pour ce qui est de faire rire. L'exercice est assez difficile en lui-même et John Scalzi a donc d'autant plus de mérite qu'il tient sur la longueur. Il y a en tout cas des indices qui ne trompent pas. Et j'avoue que ça faisait bien longtemps que de tels éclats d'hilarité n'avaient pas jailli ainsi au cours de mes lectures depuis bien longtemps... depuis les enquêtes de Mma Ramotswe si je me souviens bien.

- Tu dis ça, tu dis ça, y'a pas si longtemps je t'ai entendu dire que t'en lirais un par an, ça fait presque trois ans...

- Tiens, la petite voix, tu tombes bien toi.

- Ah bon ?

- Oui, figure-toi que Tom Stein, tu sais le héros de Imprésario du troisième type, eh bien il en a une lui aussi, de petite voix, mais il appelle ça un lutin. J'ai pensé à toi en le lisant.

- C'est bien, et alors ? Quel est le rapport ?

- Oh, il est tout vu. Si je ne me trompe pas, à un moment donné Tom Stein manifeste le désir de l'étouffer une bonne fois pour toutes. A moins que ce ne soit moi qui ait transposé mon envie dans le livre, je ne sais pas...

- Hé ho, moi je disais juste...

- Tu ne sais pas où est le coton par hasard ?

- ...

Désolé pour cette petite interruption, vraiment. Cela nous arrive de plus en plus souvent, vous l'aurez peut-être remarqué.

Où en étais-je ? Ah oui, l'aspect comique. Qu'il s'agisse des répliques entre Tom et le Yherajk, Joshua, dont il a la charge, des péripéties qui jalonnent forcément leur aventure, des comédiens ( il faut voir les comédiens !) et de leur entourage avec qui l'agent doit composer (et il faut voir de quelle manière !), ou même des journalistes en quête de scoop, le cocktail est détonnant. Qui plus est, John Sclazi n'hésite pas non plus à mettre du poil à gratter dans le dos du show-biz, de la presse, voire même de notre chère humanité.

« Mais ici, à Hollywood, on n'a pas l'habitude des hétéros cultivés. »

« Il semble que l'homme à la caméra démolie ait l'intention de rembourser la casse en s'appropriant tout ce qui lui paraît monnayable chez le preneur de son, ses lunettes, ses dents, sa chemise et même sa peau. Une paire de bonnes âmes essaient de les séparer tandis que le reste de la clique, prenant parti pour l'un ou pour l'autre, se lance dans une rixe géante. Je trouve assez jubilatoire de voir ces journalistes, probablement les plus incompétents et les mieux payés de Californie, s'empoigner par les cheveux, s'exploser les lèvres et s'aplatir les génitoires à coups de genou. »

« - le temps c'est de l'argent. Voilà le leitmotiv des temps modernes. On essaie d'en perdre le moins possible.

-J'ai du mal à suivre cette forme de pensée, me confie Gwedif. Quand je retournerai sur Terree – pas pour un aller-retour express comme celui qui m'a permis de rencontrer Carl mais pour visiter réellement votre planète -, j'aimerais m'offrir un séjour dans un monastère. Là les hommes prennent le temps de vivre, de méditer, de se livrer à la contemplation.

- Ne vous faites pas trop d'illusions, Gwedif. Dans de nombreux monastères, la visite se termine par un passage à la boutique souvenirs où l'on peut acheter des cantiques gravés sur CD, du fromage, des vins et des objets religieux fabriqués en série. »

Et là où Sclazi est vraiment très fort, en plus de sa faculté à se renouveler, c'est qu'il ne bascule jamais dans un absurde débordant. Il donne à son univers une cohérence folle, lui permettant ainsi de faire preuve d'une authentique sensibilité aux moments clés de l'histoire.

Allez, ne traînez plus ! Les Yherajks vous attendent... Je vous souhaite en tout cas un aussi bon contact que le mien, et surtout ne vous étonnez pas si dans le train, à la sécu, à la préfecture où bien ailleurs, on vous regarde bizarrement après un gros éclat de rire. Au mieux on vous demandera ce que vous lisez...

Pardon ? Pour trouver les Yherajks ? Oh, rien de plus simple, laissez votre flair agir.
Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
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Clairement une bonne lecture "feelgood" pour moi !
J'ai adoré suivre les péripéties de Tom Stein, agent d'artistes à Hollywood, qui se voit embarqué dans un défi d'envergure : intégrer et accepter l'existence d'un peuple extraterrestre pacifique, et surtout s'occuper de leur plan de com' pour se dévoiler à la Terre entière...
Tout en s'occupant du vieux chien voisin qu'il a pris en affection sans totalement l'assumer, en réaménageant sa vie pour s'adapter aux particularités de cette situaton délicate et on ne peut plus atypique, en tâchant de ménager son assistante, Miranda - qui est une perle -, en faisant du ménage dans son portefeuille d'artistes et en déléguant auprès d'une petite nouvelle, sans attirer l'attention et surtout pas de la presse à scandale, et sans lâcher pour autant sa meilleure cliente : Michelle Beck, une jeune actrice stéréotypique du milieu, valorisée pour sa plastique plutôt que pour sa cervelle - qu'elle a certes maigrement emplie, mais qui ne l'empêche pas d'être humaine, et somme toute assez lucide sur sa vie.

C'est avec un peu de bon sens, beaucoup de paris fous, des idées de son entourage, et sa propre histoire que Tom va jongler au milieu de tous ces défis... Et c'est passionnant !
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Une jolie fantaisie sur le thème des extra-terrestre et du cinéma ! Tom Stein, impresario à Hollywood, est recruté par des extra-terrestres, très laids et malodorants, et parfaitement conscients de leurs handicaps pour une prise de contact pacifique avec les humains. Car ils connaissent beaucoup de choses de notre civilisation, grâce à la radio et à la télévision captée depuis l'espace. Sur ce scénario peut-être un peu convenu, l'auteur accumule avec brio remarques alertes et comique de situation. Les commentaires cinéphiles, parfois naïfs et parfaitement décalés des aliens sont souvent désopilants. le portrait de la petite société de Holywood s'avère parfois bien caustique. le tout reste bon enfant et très politiquement correct. Si ce roman n'est pas un chef d'oeuvre absolu, les livres qui font autant sourire sont suffisamment rares pour qu'on ne boude pas son plaisir.
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Les extraterrestres sont là, à notre porte mais ils n'osent pas sonner. Sont-ils timides ? Ont-ils des intentions hostiles ? Ont-ils peur qu'on les prennent pour des témoins de Jéhovah ?

Rien de tout cela. Ils sont juste affreux et puent terriblement. Et comme ils sont bien élevés, ils veulent se présenter sous leurs plus beaux atours. Après avoir sournoisement écouter derrière la porte, ils ont trouvé la solution : prendre un impresario pour établir un plan de communication !
Un pitch qui donne le ton de suite, le contact se fera à la mode humoristique et satirique, Scalzi est aux manettes. Critique de films à ses débuts, l'écriture est très visuelle, cette carrière dans le monde hoolwoodien est le plus gros défaut du livre. Il s'attarde dans une première moitié à nous faire la satire des agents d'acteurs et d'Hollywood. C'est drôle sans verser dans le lourd, mais la satire reste assez convenue : les coups bas entre agents, les relations avec les acteurs sans cervelles, les séries débiles, les égo démesurés. On se croirait devant la série française Dix pour cent, le pathos en moins. Pas désagréable, mais moi j'ai choisi ce livre pour le troisième type du titre, pas pour l'impresario. Et Tom Stein, l'agent choisi pour concevoir le plan de communication ne semble pas très curieux de notre cher alien...
En outre, Scalzi m'a habitué avec ses romans sous forme de divertissements de glisser quelques problématiques sociétales et là le compte n'y est pas.

Puis vient enfin la rencontre tant attendu, du moins son récit par la première personne qui les a réellement rencontré. Et là c'est assez iconoclaste. Comme les Yherajks ont un langage très fleuri, du moins olfactivement, nous aurons le droit à quelques scènes cocasses. Les événements s'enchainent enfin avec notre blob métamorphe digne héritier de la Chose en beaucoup moins flippant mais beaucoup plus puant.. La satire hollywoodienne devient plus grinçante et certains passages relèvent de la farce dramatique. Et derrière se glisse une critique des apparences, des plans marketing et d'une société du spectacle.

Un roman mi-figue, mi-raisin, à réserver aux inconditionnels de Monsieur le vieil homme et la guerre.
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Ce n'est pas un secret j'adore Scalzi ! C'est un vrai parcours du combattant pour trouver ses livres et c'est bien dommage ! Je ne vous raconte pas ma joie quand je suis tombée sur ce roman lors d'un vide-grenier :)

Encore une fois Scalzi prend son lecteur à contre-pied et l'emmène là où il ne l'attend pas, c'est innovant, imaginatif, bien écrit et très drôle !
Au-delà de l'aspect science-fiction qui se renforce au fur et à mesure de l'avancée (main dans la main avec le burlesque d'ailleurs), l'auteur nous plonge dans les coulisses d'Hollywood et le monde des agents, ces promoteurs de stars qui se livrent une guéguerre sans merci où toutes les bassesses sont permises.
Tom Stein est un bon agent, une sacrée verve et le sens de la répartie, un héros qu'on prend plaisir à suivre.

Entre situations improbables, enchainements burlesques, dialogues piquants et réparties cinglantes Scalzi nous mène sans que l'on s'en aperçoive jusqu'à la dernière page, c'est un roman qui défile à bon rythme et qui n'a pas vraiment d'équivalent (encore que dans un genre différent la série Garret détective privé de Cook est peut-être ce qui s'en approche le plus).
Une nouvelle fois je vous invite donc à partir à la découverte de cet auteur qui mérite vraiment le détour !
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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John Scalzi Imprésario du 3ème type. 1/5
Sur l'auteur : https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Scalzi
Un petit bijou écrit en 2005. Pour comprendre pourquoi cette mauvaise cote, lire ma critique de la série le Viel Homme et la Guerre.

Ce n'est pas tant cet art de la flatterie qui me déplaît chez l'auteur que sa manie de la faire passer par le roman (la suite de cet aspect dans les critiques des romans de la série du vieil homme et l' «amer», pardon…du Vieil-homme-et-la-guerre...:-)

Entre nous, s'il n'y avait pas les 2 derniers chapitres (une louange au monde de la presse, à celui des Oscars, etc. qui n'apportent rien au récit), bien ancrés dans ce que la culture américaine peut produire de plus « fake », c'aurait pu être l'un des meilleurs romans humoristique de la SF !

Revenons au texte et aux idées.
Les 100 1ères pages : 4,5/5 : cocasse : les réparties, les situations, le rythme effréné, l'originalité du thème (la presse people, les agents de stars) et la façon de le traiter…
Désopilant : l'ensemble ex. : les scènes de tournage sitcom et le syndicat des techniciens de régie dans un monde futuriste.
Des pages 100 à 200 : 4,5 / 5 : même veine ! quel plaisir…
Pages 200 à 300 encore meilleures !...avec une pointe tragicomique. L'auteur pose la trame du drame qui se profile…
Mais à partir de la page 382 (jusqu'à la fin, page 407) : le soufflé retombe lentement et misérablement… : le lecteur est complètement sorti de l'ambiance…

Perso, je suis resté choqué…Il faut dire…(profond soupir)
que je m'étais tapé sa série du vieil homme et la guerre et là la trame de ce que j'avance apparaît de plus en plus clairement dans les derniers épisodes : des exercices de "ramping" (chapitre par chapitre !) au pied des éditeurs et des « amis (américains) du livre de SF » , associés à une escroquerie dans la façon de vendre ses derniers romans dont le lecteur fait les frais…Et là la pilule ne passe pas plus ! En enquêtant j'ai fini par me douter d'où venait le problème et j'en parlerais dans la critique de la série du VHELG…(je cherche le courage de m'y mettre)
En fait, après avoir lu cette série et celle de l' «Interdépendance » (9 romans au total) je me demande si Scalzi ne se fiche pas un peu de ses lecteurs.
Je développerais plus tard… Un conseil d'achat : acheter le n° 1 de chacune de ces séries, vous ne serez pas déçu. Achetez ce roman et arrêtez-vous à la page 382 : vous prendrez beaucoup de plaisir…


Je préfère encore un écrivain qui a peut-être moins de bonnes idées mais qui soit régulier en apportant un degré de satisfaction minimal en produisant une oeuvre honnête.

J'invite les lecteurs qui, après avoir lu l'ensemble de l'oeuvre de Scalzi, seraient du même avis (ou s'en rapprochant) à réagir (en rectifiant leur critique ou/et en en parlant autour d'eux, …) car c'est absolument inadmissible !
Scalzi a tout ce qu'il faut pour devenir un très grand auteur de SF. Ce n'est pas un service à lui rendre que de se taire…
Bref… Tout cela explique la cote : j'avais déjà lu 6 romans de J.S. avant celui-ci, dans lesquels les faiblesses de l'auteur ne font que se renforcer de roman en roman...Très dommage pour lui et pour le lecteur averti.

La cote reflète le désagrément (et la colère) de m'être fait sortir (une nouvelle fois de façon incongrue et juste à la fin) de l'ambiance de ce qui aurait pu être une oeuvre majeure de SF.
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J'ai trouvé ce livre très divertissant. le ton est plutôt léger et humoristique malgré quelques passages forts en émotions. Les personnages principaux sont sympathiques et les blobs semblent être une civilisation pragmatique et pleine d'humour, le souci principal pour l'entrée en communication avec l'humanité n'est, à mon avis, pas tellement leur apparence mais plutôt leur moyen de communication qui est olfactive et non verbale.

C'est une belle histoire, très optimiste, sur l'acceptation de la différence.
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Tom Stein est un impresario d'Hollywood. Brillant, et ambitieux, il officie dans l'agence de Carl Lupo. Un jour, celui-ci lui demande de concevoir un plan de communication improbable. Les Yherajks, pacifiques extraterrestres, veulent contacter les terriens. "Seuls" problèmes : Ces extraterrestres ressemblent à des masses gélatineuses impropres. Leur langage est en plus, olfactif. Pour discuter, ils envoient des odeurs. Plus ça discute , plus l'odeur est épouvantable! Carl, contacté par les Yherajks, demande à Tom de mettre de côté son portefeuille d'artistes, et de s'occuper de leur émissaire: Joshua. Tom se trouve alors face à deux problèmes : Gérer les artistes qui ne sont guère faciles et occuper une masse gélatineuse puante, le temps de trouver une solution. Ca aurait pu être facile...

Les extraterrestes qui nous contactent, c'est classique. N'importe quel lecteur adepte d'imaginaire a levé la tête en se disant :"Et si.." . La littérature, le cinéma et d'autres médias se sont emparés de ces rencontres, amicales, improbables, voire guerrières. John Scalzi prend des côtés classiques des rencontres: "L'enlèvement", les Yherajks qui se renseignent sur nous, la moralité de la race... Il rajoute une dose d'humour non-sensique, et dresse un portrait au vitriol de la communauté d'Hollywood. Résultat : Qui sont les extraterrestres ? Les Yherajks ? Gentil peuple de blob puants ou ces artistes, condescendants, sûrs de leur talent, et juste invivable? Imprésario du troisième type fait rire, et montre la vanité d'Hollywood envers elle-même! En bonus, John Scalzi raconte la construction du roman; celui-ci s'étant fait sur plusieurs années.


Imprésario du troisème type

Auteur : John Scalzi

Collections : La dentelle du cygne

Editions : L'Atalante
Lien : http://temps-de-livres.over-..
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