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Citations sur Olga (134)

L'histoire n'est pas le passé tel qu'il fût réellement. C'est la forme que nous lui donnons.
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Longtemps j’ai eu le sentiment que, par mes lettres, je te retenais dans ce monde, te préservais, te protégeais. Ces dernières semaines, je n’arrivais plus à croire cela. Quand je m’asseyais à ma table pour t’écrire, je ne mettais dans ma lettre ni courage ni énergie, juste de l’encre.
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Dans les caves de cet office central de sécurité du Reich, les prisonniers sont torturés. Je le sais tout le monde le sais .Il dit que c’est nécessaire et que je n’y entends rien parce que je ne comprends rien à l’époque nouvelle. Cette époque nouvelle, je ne la comprends que trop bien.
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Je n'ai rien contre les humains. Mais ils ne sont pas obligés d'être partout.
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La tristesse d'Olga n'était pas le deuil de ce qu'il y avait eu et qu'il n'y aurait plus entre la grand-mère et elle, mais le deuil de ce qu'il n'y avait pas eu.
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Et il y avait l'odeur de résine du bois récemment abattu et l'odeur de moisi du bois entassé depuis longtemps , à la fin de l'été l'odeur des champignons,et en automne celle des feuilles près de pourrir.
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Nous étions plus patients que vous autres. Beaucoup de couples, à l'époque, étaient séparés pendant des mois et des années, et se trouvaient réunis pour peu de temps seulement. Nous étions forcés d'apprendre à attendre. Aujourd’hui vous téléphonez, vous prenez le train, la voiture, l'avions et vous pensez que l'autre est à votre disposition.
En amour, l'autre n'est jamais à disposition.
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Le silence s'apprend - en même temps que l'attente, qui va avec le silence.
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Les Français, les Anglais, et les Russes ont eu leurs patries de bonne heure, les Allemands ont longtemps eu la leur uniquement dans leur imaginaire, pas sur terre mais dans le ciel - Heine a écrit là-dessus. Sur terre ils ont étaient morcelés et déchirés. Lorsque Bismarck leur a finalement créé leur patrie, ils s'étaient habitués à imaginer. Ils n'ont pas su s'arrêter. Ils continuent à fantasmer, là ils sont en train d'imaginer la grandeur de l'Allemagne et ses triomphes sur les mers et les continents lointains, et des prodiges économiques et militaires. Ces fantasmes vont dans le vide, et c'est d'ailleurs le vide qu'en fait vous aimez et cherchez. Dans ce que tu écris, il s'agit de se consacrer à une grande cause, mais ce que tu veux c'est te perdre, comme un cours d'eau se perd dans les sables, te perdre dans le vide, dans le néant. J'ai peur de ce néant dans lequel tu veux te perdre. Cette peur est pire que la peur qu'il t'arrive malheur.
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Olga voulait intégrer l'école normale d'institutrices de Posen, aujourd'hui Poznan. Il fallait pour celà qu'elle passe un examen d'entrée pour montrer qu'elle avait le même niveau que les élèves de terminale à l'école supérieure de jeunes filles. Elle se serait volontiers imposé chaque matin les sept kilomètres jusqu'à cette école du chef-lieu d'arrondissement, et le soir pour rentrer. Seulement elle n'avait ni de quoi payer les frais de scolarité ni personne qui put intervenir pour qu'on l'en dispensat ; au village, l'instituteur et le pasteur estimaient que pour les filles il était superflu de pousser les études aussi loin. Olga résolut donc d'acquérir par elle même le niveau de cette terminale.
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