La vraie sagesse ne revient pas à détenir des certitudes mais à apprivoiser l'incertitude.
Le bonheur n’est pas un enfant, mais un veuf. Parce qu’il a vécu, désiré, aimé, joui, pleuré, gagné, échoué, regretté, espéré, désespéré, le bonheur sait le prix des personnes, la fragilité de la vie, le privilège luxueux d’exister, l’ivresse d’être là, de ressentir les émotions, d’épouser le monde et de percevoir sa beauté.
Le vrai bonheur affiche sa maturité, son visage comporte mille rides et cent cicatrices. Il n’y a d’heureux qu’un ancien malheureux.
Le chemin du deuil amorce un grand virage lorsque la joie succède à la tristesse : on se réjouit de la vie d’un être au lieu de se lamenter sur sa mort.
N'entendent-ils pas mon silence qui hurle?
"La vraie sagesse ne revient pas à détenir des certitudes mais à apprivoiser l'incertitude."
Si le suicide n'apporte pas la solution, l'idée du suicide offre une consolation provisoire aux humains. Soyons honnêtes:elle aide parfois à traverser une journée douloureuse ou une nuit exécrable. L'espoir qu'on puisse renoncer à la vie l'adoucit.
Attendez que ma joie revienne.
Si j'écrivais un livre sur le deuil, je l'appellerais ainsi.
Romancier, dramaturge, doté d’une imagination ardente, j’ai choisi d’inventer des histoires autant par amour que par dégoût de la réalité. Amour car les humains m’inspirent. Dégoût, car je ne dépeins pas seulement le monde tel qu’il est, mais aussi le monde tel qu’il pourrait être, voire comme il devrait être. Dans la pâte du réel, j’introduis la levure de l’idéal.
On pense moins à la mort quand on se bat concrètement pour la vie.
L’amour est une fleur précieuse qu’on préserve par un silence sacré, de peur qu’elle porte la cicatrice des termes inadéquats.