Romancier, dramaturge, doté d'une imagination ardente, j'ai choisi d'inventer des histoires autant par amour que par dégoût de la réalité. Amour, car les humains m'inspirent. Dégoût, car je ne dépeins pas seulement le monde tel qu'il est, mais aussi le monde tel qu'il pourrai être, voire comme il devrait être. Dans la pâte du réel, j'introduis la levure de l'idéal.
Ma mère ne me voulait pas seulement en vie, elle me voulait heureux. Envers elle, j'ai un devoir de bonheur.
Quand un enfant vient au monde, une mère aussi vient au monde. Chaque naissance est une double naissance.
Sa mort ne l'a pas expulsée de ma vie. Au contraire, je suis devenu son monument.
Tristesse, une sale gosse qui dénigre.
Joie, une fillette qui admire.
Tristesse, la grimace qui nie.
Joie, le sourire qui célèbre.
Sans le doute la foi devient intolérante, puis violente, puis meurtrière.
Les comédiens, ces prolétaire du merveilleux, ces mineurs du songe, séjournent longtemps dans une grotte avant de rejoindre le public en lumière. Ils connaissent l'ascèse avant l'apothéose.
Ce qu'on peut faire de mieux pour ceux qui nous aiment, c'est encore d'être heureux.
Alain (Philosophe)
La foi n'est pas un savoir mais une façon d'habiter l'ignorance.
Il ne faut pas abîmer l’amour avec des mots. Les mots écorchent, corrompent, abusent, brouillent, exagèrent, minorent, détruisent, ils appartiennent aussi bien aux naïfs qu’aux vulgaires, aux cyniques, aux peureux, aux rusés, aux paresseux, aux escrocs, aux sots.