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C'est la troisième ou quatrième pièce de théâtre d'Éric-Emmanuel Schmitt que je lis et vraiment je ne m'en lasse pas.
La Tectonique des sentiments est très bien écrite, les didascalies et autres textes qui ponctuent les dialogues nous donne beaucoup de détails et on a vraiment l'impression de voir la pièce jouée sous nos yeux.

Les personnages sont complexes, surtout celui de Diane (personnage principal). Tantôt on l'a déteste, tantôt on l'apprécie, je ne peux pas en dire plus au risque de dévoiler l'intrigue mais cette pièce est vraiment très riche en rebondissements.
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C'est toujours à mon sens compliqué de lire une pièce de théâtre sans l'avoir vue sur scène.
Ici EE Schmitt décortique le sentiment amoureux et fait état des mensonges et des tromperies dont une femme est capable quand est blessé son orgueil ( ici c'est une femme mais un homme en serait capable aussi je pense, sans doute pas de la même façon).
Le dénouement est tout de même assez invraisemblable.
L'intrigue est un peu simpliste, les dialogues manquent de saveur. Bref , un peu déçue quand même
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Un couple : Diane et Richard. Diane est heureuse, épanouie, mais fragile. Aussi, lorsqu'elle soupçonne que Richard l'aime moins qu'auparavant, et confortée par le fait qu'il ne la demande pas en mariage, elle décide de le mettre à l'épreuve. Elle lui explique donc que leur amour semble s'être changé en amitié… ce q'il accepte volontiers tout en proposant la rupture.
Diane en sera humiliée et n'aura de cesse de se venger en mettant sur la route de Richard deux prostituées roumaines dont une ,Anca, sera chargée de le séduire… Quand on joue de la sorte avec le feu des sentiments, gare au retour de flammes. Diane a-t-elle bien mesuré les conséquences d'une pareille machination ?

Madame de la Pommeraye… Jacques le fatalisteDenis Diderot. Un emprunt totalement assumé par Eric-Emmanuel Schmitt qui signale en d ébut de texte : «En hommage à Diderot, une fois de plus, dont un passage de « Jacques le fataliste » inspira cette histoire ».

Un drame va se nouer , dont Diane pensait naïvement maîtriser les rebondissements. Mais il s'agit là d'une situation où l'amour le dispute à la haine, la cruauté à la tendresse, la perfidie à l'élégance, l'humiliation à l'espoir, la vengeance à la sagesse.
Un texte au ton vif et percutant qui est désormais l'habitude chez Eric-Emmanuel Schmitt, une intrigue astucieusement ficelée qui vous entraîne d'une traite au mot fin ; ou plus exactement ici, au mot « rideau ».
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Est pris qui croyait prendre! Celui qui, dans le couple, se hasarde à jouer avec les sentiments de l'autre, joue avec le feu. Cette pièce de théâtre le prouve et on est pris par ce jeu entre deux êtres qui pourtant s'aimaient!

1ere critique de l'année 2018, bonne année à vous tous, chers lecteurs!
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C'est une belle histoire que nous propose Eric-Emmanuel Schmitt dans la tectonique des sentiments qui débute et se prolonge comme un séisme dont on mesure les courbes entre l'amour et la haine prêts à exploser.
Tout commence par un moment d'égarement et une mauvaise interprétation des sentiments de Diane envers Richard pour que tout bascule et dévie d'un amour profond vers une haine indéfinissable. Ce en quoi l'auteur cherche à démontrer qu'en mesurant les sentiments de l'autre par une simple théorie erronée et les secousses commencent à se déplacer en proie à une vengeance cruelle. L'échange dans un couple permet une relation sereine avec une bonne dose d'amour saine.
Le désarroi de Diane fera place à de la méchanceté gratuite par pur orgueil. L'attachement profond de Richard envers elle fera place à un détachement. C'est une effusion de sentiments qui se propagent dans ce récit entre le mal et le bien qui s'entrechoquent parfois d'une manière dérisoire..
C'est une prise de conscience psychologique sur l'amour, le mariage…qui nous secoue au fil des pages qui se jouent entre l'humour et l'ironie.
Une pièce agréable qui se lit d'une traite.

Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
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Une passion amoureuse, une séparation et une vengeance au menu de cette pièce de théâtre de Eric-Emmanuel Schmitt au coeur du sentiment amoureux. L'intrigue est invraisemblable mais peu importe, de nombreux dialogues font mouche et la lecture est plaisante.
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Première pièce de théâtre pour moi (on ne compte pas les lectures imposées du collège...)...
J'étais sceptique...
Et je me suis fait avoir ! J'ai été emporté par ses personnages :
Diane, complexe et torturée
Richard, perdu et attirant
Elina, touchante et attachante

Lu d'une traite en une petite heure ! En un mot, dévoré !
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La Tectonique des Sentiments raconte les ravages que provoque Diane lorsqu'elle imagine que Richard ne l'aime plus. La vie de tous les personnages va subir séismes et raz-de-marée car, lorsqu'un sentiment se déplace, les répercussions s'enchaînent. Plus l'orgueil est puissant, plus l'amplitude des tremblements est forte.
Une comédie qui passe à la loupe nos contradictions et décortique nos rapports amoureux qui se lit facilement comme tout ce qu'écrit Eric-Emmanuel Schmitt mais qui reste un peu superficielle.
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Une pièce de théatre assez brève mais qui contient tellement! le personnage principal est complexe et dépeint bien le trouble, le doute, le manque d'estime de soi et de l'autre. Ce qui m'a marqué est surtout le thème du mouvement inhérent à chacun, l'homme comme un mouvement de plaques qui se façonne et évolue.

Une écriture très fluide, concise qui sait où elle va, une écriture qui entraine.
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La tectonique des sentiments/ E.E.Schmitt
Comme le dit la quatrième de couverture, c'est une comédie élégante et cruelle, dramatique sous certains aspects qui nous est offerte dans cet écrit du grand auteur de théâtre (entre autres) qu'est EES.
L'habileté diabolique et machiavélique de Diane va se retourner contre elle d'une façon tout à fait inattendue en voulant tester l'amour de son fiancé Richard. Quand on joue ainsi avec les sentiments, le feu peut se révéler traître et vous brûler. On ne badine pas avec l'amour disait déjà Musset.
C'est la belle maman de Richard, Madame Pommeray, qui incarne la sagesse : « Les femmes ne peuvent comprendre que ce qu'il y a de féminin dans un homme, et les hommes que ce qu'il y a de masculin dans une femme : autant dire qu'aucun sexe ne comprend l'opposé. » Cela nous promet de belles batailles !
Peu à peu le drame va se nouer avec des rebondissements où l'amour le dispute à la haine, la cruauté à la tendresse, la perfidie à l'élégance, l'humiliation à l'espoir, la vengeance à la sagesse. Diane n'avait pas tout prévu.
Des dialogues percutant comme à l'accoutumé sous la plume de EES, et une intrigue finement menée rendent ce récit passionnant de bout en bout. Avec des réflexions plus générales où perce l'humour naturel de EES.
Diane : « Je ne crois pas qu'on modifie les hommes, encore moins qu'on le doive ; pis, je me méfie des politiciens qui avoueraient cette ambition : ils finissent dictateurs ! »
Richard : « Aimer, c'est privilégier. Tout le contraire de la science, plutôt le début d'un aveuglement. »
Rodica : « C'est bon la haine, c'est chaud, c'est solide, c'est sûr. À l'opposé de l'amour, on ne doute pas, dans la haine. »
Un bon moment de lecture assurément.
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