Journal d'Anouchka
Ma mère ! J'ai un père gay, une copine enceinte, un copain en cellule, des camarades qui se défoncent à la drogue ou à l'alcool tous les samedis, et ma mère me gueule dessus parce que j'ai fait une tache sur mon jean. A se flinguer ! Je ne fonderai jamais de famille...
Je hais l'amour. Je tiens à me révolter contre lui. Si aimer veut dire subir, ne plus s'appartenir, devenir esclave, je ne veux plus aimer.
Je sais ce que je souhaite ne pas être mais j'ignore ce que je suis, et davantage ce que je serai.
Insomnie. Là où loge le souci, le sommeil ne s'abat jamais.
Je ne tolère pas l'unanimité contre quelqu'un, elle me donne tout de suite envie de me démarquer.
Réduit-on une personne à ses erreurs ? La cloue-t-on à un seul de ses actes ? Nul n'est que bon ou que mauvais. Pardonner revient à prendre conscience qu'un destin s'improvise constamment, qu'on ne le figera pas dans le passé, encore moins dans un instant unique. Demain n'est pas hier.
Les larmes sont des messagères subtiles qui distillent mille informations à la fois.
Réduit-on une personne à ses erreurs ? La cloue-t-on à un seul de ses actes ? Nul n’est que bon ou que mauvais. Pardonner revient à prendre conscience qu’un destin s’improvise constamment, qu’on ne le figera pas dans le passé, encore moins dans un instant unique. Demain n’est pas hier.
Réduit-on une personne à ses erreurs ? La cloue-t-on à un seul de ses actes ? Nul n’est que bon ou que mauvais. Pardonner revient à prendre conscience qu’un destin s’improvise constamment, qu’on ne le figera pas dans le passé, encore moins dans un instant unique. Demain n’est pas hier.
Lucas dors. Le meilleur moment de l'amour n'arrive pas lorsque l'on dit "je t'aime", il réside dans le silence au milieu des draps, dans le frisson qui parcourt la peau, dans la veine qui palpite le long d'un bras, dans une lèvre rubis qui sourit, dans la pudeur sacrée qui, soudain, nimbe nos nudités.