[...] si ce que tu dis n'est pas plus beau que le silence, alors tais-toi.
- On n'a pas besoin de religion pour vivre.
- De religion, peut-être pas. Mais de spiritualité, si.
Pourquoi étais-je né d'une mère pareille, une mère que je ne comprenais pas, une mère que je ne comprenait pas ? Si j'étais sorti de son ventre, je n'étais pas sorti de son esprit !
Pourquoi étais-je né d'une mère pareille, une mère qui ne me comprenait pas ? Si j'étais sorti de son ventre, je n'étais pas sorti de son esprit ! Cette correspondance confuse résumait notre situation : n'ayant pas la certitude de saisir un propos qu'elle ne savait exprimer avec précision, j'échouais à communiquer ; cet échec nous rendait, elle et moi, chaque jour plus étrangers l'un et l'autre.
"Si ce que tu dis n'est pas plus beau que le silence, alors tais-toi".
Le but, ce n'est pas le bout du chemin, c'est le cheminement.........
La vie n'est ni un jeu ni un match, sinon il y aurait des gagnants..P 96
Tu trouves mille raisons de te soustraire à ce que tu as décidé. En réalité, tu possèdes un bloc de volonté, mais c'est de la mauvaise volonté. Dommage car le chemin pour monter est le même que pour descendre.
Alors que j'étais maigre, long, plat, Shomintsu s'exclamait en passant devant moi :
- Je vois un gros en toi.
Exaspérant ! De face, j'avais l'air d'une peau de hareng séchée sur du bois d'allumette ; de profil, je n'avais été conçu qu'en deux dimensions, pas en trois ; tel un dessin, je manquais de relief.
- Je vois un gros en toi.
A l'envers des nuages,il y a toujours un ciel.
Le gros en moi, ça y est, je le vois : le gros, ce n'est pas le vainqueur des autres, mais le vainqueur de moi ; le gros c'est le meilleur de moi qui marche devant moi, qui me guide, m'inspire. (p.95