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3,71

sur 1344 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une merveilleuse histoire qui nous tient en haleine jusqu'à la fin ! Une écriture superbe. L'auteur nous fais découvrir la Chine moderne et ses répressions avec brio. Histoires folles, touchantes et philosophiques, nous nous laissons bercer par ses mots et magnifier de toutes ces belles citations !
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Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus est une autre merveille du cycle de l'invisible d'Eric-Emmanuel Schmitt. Chaque page pourrait être gardée en évidence pour la relire chaque jour, tant ce livre contient de sagesse ! A lire d'une traite, et à relire, encore et encore ! J'adore !!
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Les dix enfants que madame Ming n'a jamais eus/Eric Emmanuel Schmitt
Le « li » et le « ren » .
Pour relativement hermétique que nous apparaissent souvent le mode de pensée de la Chine bimillénaire, il demeure néanmoins que ce récit fortement teinté de confucianisme est d'une clarté remarquable dans sa sobriété et sa concision.
Dès l'entame, le lecteur est averti : « La Chine, c'est un secret plus qu'un pays. » ; et plongé dans l'incertitude qui vaudrait mieux que la vérité : « La vérité m'a toujours fait regretter l'incertitude. »(Madame Ming). Et l'on verra pourquoi…
Il pourrait apparaître que le thème du récit a pour point de départ la politique de l'enfant unique instaurée sous l'ère maoïste, mais ce serait une affirmation par trop réductrice. En effet, la démarche de EES va beaucoup plus loin dans ce nouveau texte appartenant au Cycle de l'Invisible. Il faut bien voir que la doctrine confusianiste qui régit depuis des millénaires la pensée chinoise de la même façon que celles de Platon et de Jésus l'ont fait en Occident, est largement illustrée par les sentences de Madame Ming. le confusianisme, sans être une religion, mais plutôt un système rituel et une doctrine morale et sociale où le « li »(l'harmonie) se complète du « ren » (la bienveillance) recourt à des analogies et des tautologies et non au raisonnement déductif comme la pensée occidentale. Il est constamment présent dans les propos de Madame Ming, dame pipi d'un grand hôtel où est descendu l'homme d'affaire qu'est le narrateur, laquelle dans son besoin de communiquer est frappée d'une logorrhée riche en sentences empreintes de sagesse et a réponse à tout. S'adressant au narrateur :
« L'homme supérieur se montre amical sans familiarité ; l'homme vulgaire se montre familier sans amitié. »
« L'expérience est une bougie qui n'éclaire que celui qui la tient. »
Au delà de ses rêves de maternité, Madame Ming nous émeut par sa gentillesse et sa simplicité. Et cette rencontre fortuite va devenir pour le narrateur le coup de pouce qui va changer le cours de sa vie familiale.
Un conte à lire et méditer, comme souvent chez Eric Emmanuel Schmitt.
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Éric Emmanuel Schmitt érudit, roi de la concision et du travail bien fait a su une fois de plus m'emmener en voyage avec lui.
Après des péripéties dans le désert c'est aujourd'hui en chine que je l'ai suivi, pour mon plus grand bonheur.
Ce conte philosophique traitant de la loi de l'enfant unique et de la parentalité a raisonné. M'ouvrant sur une culture différente de la mienne mais aussi sur un questionnement autour de la vérité.
J'ai versé une larme vers la fin.
Pour être plus exacte je crois qu'il y en eût au moins 5 ou 6 …
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"La Chine, c'est un secret plus qu'un pays."
Avec cette première phrase, l'auteur nous met d'emblée entièrement dans le bain. En effet, au coeur de ce récit se trouve le "secret". Ou encore, le mensonge, cette "vérité qui nous plaît le plus".
Quelle est donc cette "vérité" de Madame Ming ? Et quelle est celle du narrateur ? Laissez-vous plonger dans le bain dépaysant parfois, si reconnaissable aussi, des rencontres insolites du narrateur et de Madame Ming. Bon voyage ;).
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Qu'il est agréable durant cette période ô combien anxiogène de se plonger une heure durant dans un conte philosophique où l'apparente simplicité de l'histoire, n'a d'égale que le talent de l'auteur.
C'est en Chine que nous emmène Eric-Emmanuel Schmitt, dans un grand hôtel d'Yunhai auprès de Madame Ming attachante et pittoresque dame pipi.
Elle se prend de sympathie pour un français au point de lui parler de son incroyable famille de 10 enfants dans un pays qui applique pourtant la politique de l'enfant unique.
Comment est-ce possible ? Réalité ou affabulation ?
De confidences en confidences, les questions se posent.
Mais au fond « La vérité, c'est juste le mensonge qui nous plaît le plus, non ? »
Un tout petit livre pour un grand plaisir !
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j'ai adoré ce roman et son humour détaché autour de Mme Ming qui m'a fait découvrir Confucius. merci érice emmanuel pour ces belles leçons.
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Rêve ou réalité ?? Et jusqu'où va le rêve et la réalité ?? Où s'arrête l'un et l'autre ?? J'ai beaucoup aimé ce petit ouvrage. Dommage que ça ait été si court
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Un conte philosophique et poétique.
Me Ming a son propre secret… Elle avoue à l'étranger qu'elle est la mère de dix enfants. Impensable. Comment, au pays de l'enfant unique, qui devient celui de l'enfant roi, une femme pourrait-elle mettre au monde dix enfants ?
Ainsi, l'intrigue est bien souvent dissipée derrière la portée philosophique du texte.
Au coeur de cet ouvrage, la place de la famille bien sûr, cependant, d'autres thèmes, toujours profondément humanistes sont abordés au fil de l'oeuvre.
La force de ce livre est sa bienveillance, celle de Me Ming envers le narrateur : il s'agit de ce regard, qui vous perce et qui vous présente dans un miroir votre propre reflet mais sans jamais vous juger.
Ce court texte renferme plus qu'il n'y paraît dans ses pages et entre ses lignes.
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Notre narrateur a l'occasion de faire de nombreux voyages en Chine dans le cadre de son travail. L'occasion aussi de rencontrer une "dame pipi". Très vite, une sorte d'amitié se noue et Madame Ming a l'opportunité de parler de ceux qui lui tiennent le plus à coeur : ses 10 enfants. le narrateur n'y voit bien sûr qu'une affabulation puisqu'il est interdit à cette époque d'avoir plus d'un enfant en Chine. Pourtant, il la laisse dire et l'écoute avec attention. Beaucoup d'amour et de tendresse se dégagent de cette dame, donnant même des idées à notre homme, qui lui, a toujours refusé la vie de famille et le fait d'avoir des enfants.
Le roman est court et pourtant plein de rebondissements. Madame Ming n'hésite pas à citer Confucius et c'est donc aussi plein de philosophie.
Quant à l'intrigue, on se demande bien où est la vérité...
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